lundi 3 juin 2013

Un coeur insoumis

Résumé : 


En pleine Renaissance italienne, le nouveau roman de Sarah Dunant nous plonge au cœur des passions et des révoltes qui vont secouer la vie d’un couvent. Un huis clos troublant à
l’atmosphère sulfureuse et aux subtiles résonances contemporaines.

Ferrara, 1570. Au couvent de Santa Caterina, nombreuses sont les femmes nobles mariées au Christ à défaut d’avoir trouvé un époux à l’extérieur. Mais une nouvelle novice n’est pas prête à se laisser soumettre : Serafina, seize ans à peine, enfermée par sa famille à cause de sa liaison avec un simple chanteur.

De peur qu’elle n’ébranle l’harmonie de la communauté, l’abbesse Chiara la place sous la responsabilité de Sœur Zuana, une infirmière érudite, réfugiée ici à la mort de son père, qui soigne tous les maux du couvent, de la peste à la mélancolie en passant par les blessures que les sœurs s’infligent à elles-mêmes…
Parmi les novices partisanes d’une piété encore plus stricte ou celles en proie à d’étranges visions et extases mystiques, Serafina et Zuana tissent une relation qui va sauver la jeune fille révoltée.

Et bientôt, tandis que les forces de la Contre Réforme grondent au-dehors pour durcir les règles en vigueur dans les couvents, Serafina devient l’enjeu de conflits qui menacent de bouleverser à jamais la vie des sœurs…

Mon avis : 


J'étais très enthousiaste à l'idée de lire ce roman quand j'ai vu que l'intrigue se déroulait en Italie, pays que j'aime beaucoup et pendant la renaissance, période de l'histoire que je trouve très intéressante.
Et je ne peux que féliciter l'auteure pour son travail car on a vraiment l’impression d'être entre les murs de ce couvent. De plus, elle décrit très bien les conditions de vie des femmes de l'époque, condamnées au mariage de convenance ou si la famille n'a pas d'argent pour payer la dot, à vivre dans un couvent. Rien donc de très réjouissant.
L'écriture de Sarah Dunant est plaisante et agréable à lire mais mon bilan pour cette lecture est plutôt mitigé. J'ai souvent été mal à l'aise entre les murs de ce couvent. Ce roman est un huis-clos et je me suis souvent sentie oppressée, entre ses religieuses (pas toutes très commode!). Et puis surtout le rythme est assez lent et répétitif. Alors ce n'est pas une critique, ce rythme est normal au sein d'un couvent religieux ou tout est à heure régulière et L'auteure l'a très bien retranscrit mais ça m'a dérangé. Il y avait des moments, des longs chapitres ou il ne se passe rien ou quasiment rien puis ensuite une action arrive et tout va très vite. Puis on retombe dans la monotonie. Sans doute ne suis-je pas assez croyante pour lire ce roman (quoi que je ne pense pas qu'il faille l'être!) ou peut-être ne l'ai-je pas lu au bon moment mais je suis un peu déçue par l'intrigue....

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire