Résumé :
Viveca Sten est définitivement une de mes auteurs préférés. Ce huitième tome m’a encore une fois passionné et impossible de lâcher le livre avant la fin.
Ici, c’est deux histoires qui semblent indépendantes aux premiers abords qui se révèlent être liées. On suit Thomas qui enquêtent sur la disparition d’un petit garçon tandis que Nora est au milieu d’un procès qu’elle espère remporter grâce au témoignage du père du petit garçon, son témoin clef.
On retrouve avec plaisir le duo Thomas – Nora et nous les suivons dans leur vie professionnelle et personnelle. Dommage qu’ils ne soient pas aussi proche qu’avant. J’ai parfois l’impression qu’ils s’éloignent l’un de l’autre au fils des tomes. J’aimerai les voir plus complices, se confiant d’avantage l’un à l’autre tant sur le plan personnel mais sur leurs enquêtes ce qui leur faciliterait bien les choses. Ici, c’est deux coups de fil rapide en plus de 500 pages. C’est dommage car leur complicité me manque énormément. En même temps, ils sont tous les deux plutôt malheureux en couple et se perdent chacun dans le travail. Je suis déçue de l’attitude de Pernilla que je trouve un peu égoïste et puis je ne parle même pas de Jonas et de son voyage de dernière minute avant le mariage. Heureusement, ce tome se termine avec une fin très heureuse qui contraste énormément avec tout ce qui se déroule dans les trois premiers quarts du livre.
L’intrigue est habillement écrite, pleine de suspense. Le roman est plus noir que les premiers tomes avec des thèmes difficiles : addiction aux jeux, maladies mentales, pédophilie…. Le suspense et la tension montent progressivement grâce aux chapitres courts et à l’alternance des personnages, une construction de roman que Viveca Sten manie avec beaucoup de talent.
J’ai aimé me retrouver sur une île suédoise, pas à Sandhamn cette fois-ci mais sur une île en face. Malgré ça, j’ai retrouvé l’ambiance que j’aime tant : les journées qui s’étirent un maximum avec le soleil qui ne se couche quasiment plus, les maisons et leurs pontons ou l’on se déplace en bateau, la chaleur et les plages et cette ambiance conviviale ou tout le monde se connait.
Il me tarde de lire la suite et de retrouver Nora et Thomas dans de nouvelles aventures.
L’apparence n’était pas sans importance, les jures et les juges étaient aussi des êtres humains. Une allure soignée inspirait davantage confiance qu’une tenue mitée. Ce n’était pas pour rien si les prévenus issus des catégories sociales les plus élevées recevaient des peines plus clémentes que les défavorisés, aussi injuste que ce soit.
Les nuages étaient bordés d'or, les derniers rayons du soleil teintaient le ciel de traînées roses.
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