Résumé :
J’ai eu un
véritable coup de cœur pour ce superbe roman. Il n’est pas facile de le résumer
tant il s’en passe : action, quiproquos, mensonges, retournements de
situation. 380 pages denses mais que l’on lit avec plaisir.
Atticus est un jeune anglais, travaillant dans l’entreprise de son père. Il doit
se rendre en Espagne pour licencier 4 femmes qui travaillent pour une revue littéraire.
Mais elles vont lui donner du fil à retordre….
C’est un roman
drôle, frais qui donne vraiment le sourire. L’intrigue est vraiment bien menée
et j’ai adoré les multiples rebondissements. Les personnages sont tous plus
attachants les uns que les autres, les stéréotypes sur les espagnols et les
anglais sont tellement gros qu’ils prêtent eux aussi à sourire. En tout cas, ça
donne vraiment envie de découvrir Grenade et sa région.
Et le petit plus : beaucoup de références littéraires viennent ponctuer la
lecture pour le plus grand bonheur de tous les amoureux des livres.
J’espère vraiment que d’autres romans de Mamen Sanchez seront traduits.
J’ai eu un
véritable coup de cœur pour ce superbe roman. Il n’est pas facile de le résumer
tant il s’en passe : action, quiproquos, mensonges, retournements de
situation. 380 pages denses mais que l’on lit avec plaisir.
Atticus est un jeune anglais, travaillant dans l’entreprise de son père. Il doit
se rendre en Espagne pour licencier 4 femmes qui travaillent pour une revue littéraire.
Mais elles vont lui donner du fil à retordre….
C’est un roman
drôle, frais qui donne vraiment le sourire. L’intrigue est vraiment bien menée
et j’ai adoré les multiples rebondissements. Les personnages sont tous plus
attachants les uns que les autres, les stéréotypes sur les espagnols et les
anglais sont tellement gros qu’ils prêtent eux aussi à sourire. En tout cas, ça
donne vraiment envie de découvrir Grenade et sa région.
Et le petit plus : beaucoup de références littéraires viennent ponctuer la
lecture pour le plus grand bonheur de tous les amoureux des livres.
J’espère vraiment que d’autres romans de Mamen Sanchez seront traduits.
Extraits :
Elle pénétra dans l’église pour la messe de dix heures, se signa, s’agenouilla et mobilisa ses cinq sens pour prier de toutes ses forces. Une fusée de détresse, voilà ce qu’elle envoya à Dieu.— Mon Père, si possible, que cette coupe s’éloigne de moi. Ne me laisse pas perdre mon travail, allez, mon Dieu, je t’en supplie. Que ta volonté soit faite, mais si tu pouvais éviter précisément que je me retrouve à la rue, enfin si c’est possible, quoi. Je sais bien que ta priorité, c’est la faim, la guerre et tout ça... Si tu es trop occupé, tu peux peut-être demander à un saint. Quelqu’un qui n’a pas trop de clients, saint Pantaléon, ou saint Lambert, ou saint Job, avec un nom pareil il devrait pouvoir m’aider.
A l'inverse des hommes, les femmes sont capables de discuter d'un problème des heures durant sans chercher de solution.
Où qu’il aille, Atticus Craftsman avait coutume d’emporter avec lui sa petite bibliothèque érotique. Elle se composait de cinq livres reliés en cuir rouge, sans aucun nom imprimé sur la couverture. Ce n’était pas des éditions très longues, elles occupaient à peu près autant de place que sa trousse de toilette. Elles n’avaient pas de préface ni d’appareil critique, aucune note de bas de page ou d’index. Juste le texte, sans commentaires.
C’était, à la vérité, son unique perversion. Il n’avait jamais vu de film pornographique ni acheté de revue cochonne, et les sites internet à contenu sexuel ne l’intéressaient pas. Il n’avait pas le goût du vice ni de la débauche.Pourtant, inexplicablement, il se sentait incapable de faire un pas sans sa bibliothèque portative.
Ce fut la première chose qu’il sortit de sa valise quand le bagagiste eut refermé la porte : les cinq livres, enveloppés dans du papier de soie. Après avoir pris soin de déplacer le téléphone et la lampe, il les déposa sur la table de chevet, dans l’ordre alphabétique comme toujours : Duras, Lawrence, Miller, Nabokov et Sade. Cinq façons de comprendre la sensualité féminine.