mardi 20 janvier 2015

Lolo

Résumé :


Avant de subir une énième augmentation mammaire, Lolo est contrainte par le chirurgien de se rendre chez un psy pour qu'il autorise ou non cette intervention. Au cours de trente-trois séances fictives, Alma Brami se glisse dans ce personnage extrêmement complexe et mystérieux. Petite fille apeurée ? Épouse amoureuse ? Sacrifiée ? Jeune femme prête à tout pour être célèbre ? Entre désespoir, humour, lucidité, colère et rêves, Lolo avance telle une funambule aveugle, pas à pas vers la mort.
Il fallait un grand talent littéraire à la romancière pour explorer et révéler l'âme de Lolo, qui était de son vivant, réduite à un corps.

Mon avis :


Avec ce roman, on fait la découverte de Lolo, une jeune femme qui veut subir une nouvelle opération pour grossir ses seins. le lecteur fera très vite le lien avec Lolo Ferrari. Chaque chapitre est donc une rencontre avec son psy, qui doit donner son accord ou non,  elle se livre et l'on découvre une femme complexe. Tantôt elle a des réactions de petite fille très dépendante et immature, d'autre fois elle est folle amoureuse, elle peut aussi être très pathétique dans sa recherche de gloire.

C'est un roman très bien écrit et je suis curieuse de découvrir d'autres livres d'Alma Brami mais en même temps c'est un roman qui laisse un goût amer. On a envie d'aider Lolo mais on connaît par avance la fin tragique et l'on sait que l'on ne peut rien faire. Je me demande quand même comment des chirurgiens ont pu laisser faire, continuer a lui augmenter la grosseur de ses seins sans rien dire. Car aux fils des pages, on découvre ses souffrances physiques.

 Si j'étais sceptique au début, en me demandant ou l'auteur voulait en venir : Lolo Ferrari en personnage principale d'un roman, fallait y penser. Au final, c'est une héroïne parfaite, car très complexe et difficile a cerner.

Lu dans le cadre des challenges :
- Variété 2015 : Un livre dont le titre est composé d'un seul mot
- Mille bornes livresque : 166 pages soit 50 km

1 commentaire:

  1. Je me demande aussi souvent comment des chirurgiens, par conséquent médecins ayant prêté serment d'Hippocrate, peuvent laisser des patientes infliger tant d'opérations à leurs corps. Ce n'est plus de l'esthétique c'est de la mutilation. Quelles souffrances ont pu conduire à un tel dégoût de soi ???

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