mercredi 31 août 2016

À l'encre russe

Résumé : 


2006, Nicolas Duhamel souhaite renouveler son passeport, mais en dépit de ses papiers précédents, Nicolas devra prouver qu'il est bel et bien Français, car ses parents sont nés à l'étranger. De cette situation kafkaïenne (que l'auteure a elle-même vécue) va découler un incroyable roman à tiroirs qui fera voyager Nicolas, de Paris à Saint-Petersbourg, d'Hollywood à Singapour, pour peut-être enfin découvrir le secret de ses origines et tenir la clé de son avenir...

Mon avis : 

Je prends toujours plaisir à lire un livre de Tatiana de Rosnay et meme si À l'encre russe n'est pas mon préféré de l'auteur, il reste une bonne lecture.

On fait la connaissance de Nicolas Duhamel, un jeune auteur qui vient d'écrire un best-seller et qui peine à écrire un deuxième roman.
"(Les écrivains) règnent sur la littérature comme des rois, comme des empereurs. Dans un royaume où les émotions n'existent pas, où la vérité n'existe pas, où l'histoire n'a pas d'importance. La seule vérité, ce sont les mots sur la page et la façon dont ils prennent vie. C'est pour çà que les écrivains sont orgueilleux. Parce qu'ils sont les seuls à savoir leur donner vie."
Son premier roman portait sur les origines de son père. On fil d'un week-end dans un somptueux hôtel italien, on va découvrir son histoire et la genèse de son premier roman. Ces trois jours vont aussi être désastreux pour Nicolas et sa vie va changer. Il faut dire que Nicolas est devenu avec le succès, un être méprisable, fière, peu disponible pour son entourage. Et pourtant en tant que lecteur, il est difficile de lâcher le roman car on veut connaître la fin.

J'ai beaucoup aimé certains passages notamment sur l'écriture, les écrivains ou le milieu de l'édition :
"Russel Banks, par exemple, n'aimait pas écrire sur son ordinateur, cela endiguait le flot des idées. Il rédigeait le premier jet en suivant un simple fil rouge. Nelson Novezan avouait qu'écrire était une telle torture qu'il lui fallait recourir à l'alcool, à la drogue et au sexe pour tenir le coup, et s'enfermer dans la chambre d'un palace. Magaret Atwood, qui tweetait autant que Nicolas, imprimait ses chapitres et les étalait par terre, en modifiant l'ordre selon ses besoins[...]. Orhan Pamuk écrivait lui aussi à la main, se conformant à un plan structuré dont il ne déviait pas d'un iota. Michael Ontaadje découpait et collait des paragraphes entiers dans d'épais carnets. Kazuo Ishiguro se livrait à des corrections implacables et supprimait parfois jusqu'à cent pages. […] Ernest Hemingway produisait cinq cent mots par jour. Ian McEwan, mille. Tom Wolfe, mille huit cents. Stephen King, deux mille. Il fallait toute une journée à James Joyce pour ne rédiger que quelques rares phrases. Georges Simenon pondait un roman tous les quatre mois et dénichait le nom des personnages dans l'annuaire. […] Amos Oz partait faire un tour à pied pendant quarante-cinq minutes dès six heures du matin puis se mettait au travail. Joyce Carol Oats préférait écrire avant son petit déjeuner. Toni Morisson privilégiait l'aube, pour voir le soleil se lever. John Steinbeck fumait la pipe..."

Il y a juste un seul bémol pour moi, c'est l'introduction de certain fait-divers comme l'affaire DSK ou encore le naufrage du paquebot... Je suis toujours un peu sceptique et me demande comment le roman va vieillir quand tout cela sera oublié.....

Bref c'est un bon moment de lecture, pas à la hauteur de Boomerang ou de Rose mais on retrouve le style de l'auteure avec plaisir.

Lu dans le cadre du challenge :
- Club de lecture de Vendredilecture

lundi 29 août 2016

Cyanure

Résumé : 


Quelques jours avant Noël, sa petite amie, Lisette Liljecrona, invite Martin Molin (collègue de Patrick Hedström) à venir passer le week-end avec sa famille sur la petite île de Välo en Suède.
L’idée ne l’enthousiasme guère et c’est à contrecœur qu’il accepte de l’accompagner. Ses appréhensions se voient confirmées lorsqu’il fait la connaissance des Liljecrona. Avec plus ou moins d’élégance, tous s’acharnent à obtenir les faveurs du patriarche dont la fortune s’élève à plusieurs milliards de couronnes. Cette course à l’héritage tourne court lorsque, le soir même, Ruben, déçu et furieux contre les membres de sa famille, affirme les avoir déshérités.
Gagné par son emportement, le vieil homme meurt soudainement, vraisemblablement victime d’un malaise cardiaque. Une tempête de neige fait rage dans la région et les hôtes sont dans l’impossibilité de regagner le continent. Martin prend alors la situation en main et constate que Ruben a été empoisonné. Personne n’a pénétré dans la maison, le meurtrier est donc forcément parmi les convives. En les interrogeant, le jeune policier tente avec peine de démêler les vieilles rancœurs familiales des pistes plus sérieuses.
Seul Matte, l’un des petits-enfants de Ruben, semble sincèrement affecté par sa mort. Comme tous les moyens de communication avec l’extérieur sont coupés, Martin se retrouve livré à lui-même face à sept suspects. Bientôt, un nouveau meurtre est commis. Le cadavre de Matte est retrouvé étendu dans sa chambre, une blessure par balle déchirant sa poitrine… Mêlant heureusement les influences de Conan Doyle et d’Agatha Christie, Camilla Läckberg nous offre dans ce spin-off une variation réjouissante et glaçante sur le roman policier classique.

Mon avis : 

J'entends beaucoup parlé de Camilla Läckberg depuis quelques temps mais je n'avais encore jamais lu un de ses romans. Cyanure étant très court, j'ai décidé de m'y plonger aujourd'hui, comme une entrée en matière avant d'attaquer sa grande saga dont les héros sont : Erica Falck et Patrik Hedström.

On ne peut pas dire que les  critiques soient très bonnes concernant ce roman et ne connaissant pas l'auteur je ne savais pas a quoi m'attendre. Le résumé parle d'influence d'Agatha Christie, et c'est vrai que pendant ma lecture j'y ai un peu pensé. Le huis-clos, la famille ou tout le monde cache des choses, l'enquêteur qui pose des questions, bref je dirais que c'est tout c'est petits éléments qui font que le roman tient la route car sinon je confirme que ce n'est pas le roman du siècle.

On fait donc la connaissance de Martin, un jeune policier, qui est invité dans la famille de sa petite amie. Scénario classique, un personnage meurt et le coupable est forcement dans la pièce. Il ne reste plus pour Martin de mener son enquête et de découvrir le meurtrier.
"Martin, qui se sentait de plus en plus frustré, commençait à se demander s'il était à la hauteur de la tâche. De nouveau, il regretta de ne pas avoir le soutien de Patrik Hedstrom. Il n'avait cependant pas le choix. Il se retrouvait avec cette affaire sur les bras et il ferait de son mieux. Dès qu'ils auraient rejoint la civilisation, il recevrait toute l'assistance dont il avait besoin. En attendant, il lui fallait seulement être maître de la situation et tout irait bien."
Je ne peux pas en dire davantage, mais j'ai beaucoup apprécier le retournement de situation finale, qui est pour le moins original.

Les personnages ne sont pas franchement attachants, mis a part, Martin et on se demande vraiment comment il a pu atterrir dans une famille pareil.
"Martin sentit une main sèche et ratatinée serrer la sienne. Celle ci contrastait fortement avec un visage si dépourvu de rides que sa peau paraissait tendue comme un tambour. Il était persuadé que s'il jetait un coup d’œil derrière ses oreilles, il découvrirait les cicatrices d'un certain nombre d'interventions chirurgicales. Heureusement, il réussit à s'en abstenir."
Par contre, j'ai beaucoup aimé la plume de l'auteur, qui m'a donné vite envie de découvrir d'autres de ses romans.

Lu dans le cadre du challenge : 
- ABC policier, thriller

dimanche 28 août 2016

Deux étés

Résumé : 


Une île au large de la Bretagne.
Des étés charmeurs qui s'éternisent devant la vaste étendue bleue saupoudrée de rochers roses. Et puis un jour, dans ce paradis, l'arrivée d'un jeune homme, Gilles, qui a accepté une mission impossible : traduire en français Ada ou l'Ardeur, le chef-d’œuvre intraduisible de Vladimir Nabokov. Impatience de l'éditeur, pressions d'un écrivain génial et insupportable... Ce sont finalement les voisins, les amis de passage, qui, sous l'impulsion d'une dame attendrie, vont entreprendre de venir en aide au malheureux traducteur.
S'ensuivront deux étés d'aventure au cœur des mots. Deux étés où la musique d'un texte va naître de la douceur de vivre, de l'harmonie environnante. De cet épisode étonnant et réel, Erik Orsenna, vingt et quelques années plus tard, a tiré un récit tout de poésie et d'humour, un apprentissage de l'enchantement.

Mon avis : 

J'ai toujours un peu de mal avec les romans d'Erik Orsenna, pourtant j'essaie et j'essayerai encore  mais je boute toujours sur la narration. Dans deux étés, on se retrouve propulser sur une île bretonne en compagnie de Gilles et des tous les autres habitants :
"Heureux les enfants élevés dans l'amour d'une île. Ils y apprennent au plus vite certaines pratiques utiles pour la suite de l’existence : l'imagination, la solitude, la liberté, voire une certaine insolence vis-à-vis de la terre ferme ; et guetter l'horizon, naviguer à voile, apprendre a partir..."
Gilles est traducteur, et l'on lui confie  le manuscrit de Ada ou l'Ardeur de Vladimir Nabokov. Mais sous pression, il n'y arrive pas. La solidarité va donc se mettre en place pour aider Gilles.

Il y a des passages magnifiques sur les mots, la langue :
"Les chats sont des mots à fourrure. Comme les mots, ils rôdent autour des humains sans jamais se laisser apprivoiser. Il est aussi difficile de laisser entrer un chat dans un panier, avant de prendre le train, que d'attraper dans sa mémoire le mot juste et le convaincre de prendre sa place sur la page blanche. Mots et chats appartiennent à la race des insaisissables." 
Ou encore :
"- Quel est le travail du corsaire ? Quand un bateau étranger lui plaît, il l'arraisonne. Jette l'équipage à la mer et le remplace par des amis. Puis il hisse les couleurs nationales au sommet du plus haut mât. Ainsi fait le traducteur. Il capture un livre, en change tout le langage et le baptise français. Vous n''avez jamais pensé que les livres étaient des bateaux et les mots leur équipages?"
 
On pourrait citer de nombreux passages tant l'écriture d'Erik Orsenna est belle. Ses romans sont aussi très drôles mais je dirais pas toujours facile d'approche. Malgré tout, j'ai adoré le voyage en Bretagne et je suis contente d'avoir sorti ce roman de ma PAL.
 
Lu dans le cadre des challenges : 
- Club de lecture de vendredilecture
- challenge ABC 2016
- Week-end a 1000

Balzac et la Petite Tailleuse chinoise

Résumé : 


Nous nous approchâmes de la valise.
Elle était ficelée par une grosse corde de paille tressée, nouée en croix. Nous la débarrassâmes de ses liens, et l'ouvrîmes silencieusement. A l'intérieur, des piles de livres s'illuminèrent sous notre torche électrique; les grands écrivains occidentaux nous accueillirent à bras ouverts: à leur tête, se tenait notre vieil ami Balzac, avec cinq ou six romans, suivi de Victor Hugo, Stendhal, Dumas, Flaubert, Baudelaire, Romain Rolland, Rousseau, Tolstoï, Gogol, Dostoïevski, et quelques Anglais: Dickens, Kipling, Emily Brontë...
Quel éblouissement! Il referma la valise et, posant une main dessus, comme un chrétien prêtant serment, il me déclara: avec ces livres, je vais transformer la Petite Tailleuse. Elle ne sera plus jamais une simple montagnarde.

Mon avis : 

Il est un peu difficile de rentrer dans ce roman mais une fois qu'on y arrive, le roman est très prenant.

Avec  Balzac et la Petite Tailleuse chinoise, on fait la connaissance de deux jeunes garçons qui sont envoyé a la campagne par le parti de Mao pour être rééduquer. Toute culture est interdite et leur faute et d'avoir eu des parents lettrés et issu d'une bonne condition qui les ont envoyer a l'école. A la campagne, le but est donc de les faire travailler au coté des paysans. Ils vont faire la connaissance de la petite tailleuse chinoise, dont très vite, Luo, va apprécier sa compagnie.
Et puis dans le village, un autre garçon et la en rééducation, et il cache une valise pleine de livres interdits : Balzac ou encore Dumas et bien d'autres....
"Ce petit livre s'appelle "Ursule Mirouët"....
Brusquement, comme un intrus, ce petit livre me parlait de l'éveil du désir, des élans, des pulsions, de l'amour, de toutes ces choses sur lesquelles le monde était, pour moi, jusqu'alors demeuré muet
."


La lecture va alors changer leur vision du monde et les faire grandir :
"Balzac lui a fait comprendre une chose: la beauté d'une femme est un trésor qui n'a pas de prix."

C'est un roman que j'ai beaucoup aimé, l’écriture de l'auteur, Dai Sijie, est agréable et rend le roman très fluide. J'ai également adoré ce voyage en Chine, pays tellement différent culturellement et politiquement.

C'était ma première rencontre avec Dai Sijie, mais certainement pas la dernière. Le complexe de Di, un autre de ses romans attend bien sagement dans ma PAL, il devrait vite en sortir.

Lu dans le cadre des challenges : 
- Week-end a 1000
- Racontes moi l'Asie

samedi 27 août 2016

Week-end à 1000 (26 - 28 aout 2016)


Je participe une nouvelle fois au week-end à 1000 organisé par LiliDrawinthecity sur livraddict.
Je me suis préparée une PAL de 6 livres (soit un total de plus de 1300 pages). Je ne pense bien pas tous les lire, mais plutôt piocher dedans au grès des envies.








Vendredi : 
135/1000 pages lues

Samedi : 
418/1000 pages lues


Dimanche : 
670/ 1000 pages lues



Les critiques : 
- Balzac et la petite tailleuse chinoise / Dai Sijie / 228 pages [ma critique]
- Deux étés / Erik Orsenna / 190 pages [ma critique]
- La langue des papillons / Manuel Rivas / 188 pages [ma critique]
- Crampton Hodnet / Barbara Pym / 64 pages (lues lors de ce week-end) [ma critique]

La dernière réunion des filles de la station-service

Résumé : 


Point Clear, Alabama. Après avoir marié la dernière de ses filles, Sookie Poole aspire à un repos bien mérité. Elle aimerait se consacrer enfin à elle, à son couple, faire avec Earle, son mari, les voyages dont elle rêve. Mais elle doit encore compter avec sa mère, l'incroyable Lenore Simmons Krackenberry qui, à 88 ans, épuise les infirmières à domicile les unes après les autres. Si certains de ses coups d'éclat récents peuvent laisser penser qu'elle souffre de démence sénile, le diagnostic n'est pas aisé à établir car, toute sa vie, son comportement a été des plus excentriques.
Le jour où un mystérieux interlocuteur révèle à Sookie un secret de famille parfaitement inattendu, son existence vole en éclats, à commencer par ses rapports avec sa mère. Afin de comprendre qui elle est vraiment, Sookie va alors se mettre sur la piste d'une femme exceptionnelle, Fritzi, qui, en 1940, tenait avec ses trois soeurs une station-service dans le Wisconsin. Le destin incroyable de Fritzi donnera-t-il à Sookie une nouvelle inspiration pour sa propre vie ?

Mon avis :  


La dernière réunion des filles de la station-service est ma première rencontre avec Fannie Flagg. J'ai pourtant plusieurs de ses romans dans ma PAL, mais je ne les avais pas encore sorti. Alors quand Du calme Lucette a proposé une lecture commune sur Livraddict, j'ai immédiatement sauté sur l'occasion. Et je ne regrette absolument pas mon choix car ce livre est un coup de cœur.

On suit deux histoires en parallèle : il y a d'abord Sookie, a notre époque qui va apprendre un secret de famille qui va changer a tout jamais sa vie et puis Fritzi, dans les années 40. Le livre est assez difficile notamment les 70 premières pages mais une fois ce cap dépassé, il se dévore.

La narration est pleine d'humour et l'on rit franchement a certains passages. Il est d'ailleurs difficile de n'en sortir qu'un :
"En 1968, lorsqu'ils s’étaient mariés, Sookie et Earle avaient souhaité une cérémonie religieuse, très traditionnelle : robe blanche, demoiselles d'honneur en robes et chaussures claires assorties, porteur d'alliances, garçon d'honneur, puis la réception et c’était terminé. Mais aujourd'hui, il fallait en plus penser a un thème.
Dee-Dee avait tenu a un mariage "Vieux Sud", façon Autant en emporte le vent. Elle avait exigé la même robe blanche que Scarlett O'Hara, avec son grand cerceau. Juste avant de partir a l’église, on s’était aperçu qu'elle ne rentrait dans aucune voiture. Qu'a cela ne tienne, on avait loué une camionnette de déménagement, et on l'avait placée a l’arrière.
Lee-Lee et son mari avaient voulu que tout soit rouge et banc : les faire-part, les repas, les boissons et les décorations - en l'honneur de l’équipe de foot de l'université de l'Alabama.
Quand a Cee-Cee, jumelle de Lee-Lee et dernière mariée, elle avait remontée l’allée avec Peek-a-Boo dans ses bras, son chat persan de cinq kilos, a la place du bouquet de la mariée. Le berger allemand de l’époux, accoutré d'un smoking, avait servi de garçon d'honneur. Comme si cela ne suffisait pas, ils avaient décidé que le porteur d'alliance serait une tortue. Absolument épouvantable : demandez a une tortue de se presser.
Avec le recul, Sookie pensait qu'elle aurait du mettre le holà quand Cee-Cee et James avaient demandé a tous leurs amis de venir a la réception avec leurs animaux de compagnie. Seulement, elle avait fait le vœu de ne jamais imposer ses vues a ses enfants. Le Grand Hôtel allait dépenser une fortune pour faire changer la moquette de la salle de banquets
"

C'est un roman touchant, plein de rebondissements du début à la fin et je ne regrette qu'une chose : ne pas avoir lu Fannie Flagg plus tôt.

Lu dans le cadre du challenge :
- Pavés 2016 - 2017

Challenge PAVES 2016 - 2017




J'ai signé pour une nouvelle année avec ce challenge Pavés, organisé par Gwen sur babelio, avec pour objectif : faire mieux que les 15 pavés lu l'an dernier :

Le challenge pavés c'est quoi ?

Tout comme la mienne, votre PAL atteint sans doute une hauteur indécente, consolidée par la présence de quelques pavés très costauds dont vous avez pris l'habitude de vous servir comme fondations à tel point que vous les avez oubliés, les condamnant ainsi à n'être jamais choisis...

Le challenge PAVES vous propose d'extraire de votre PAL les ouvrages de plus de 500 pages, ce qui réduirait très sensiblement sa hauteur.

Le challenge débute le 01/08/2016 et se termine le 01/08/2017.

Je précise qu'il s'agit d'une "compétition" avec soi-même et non entre lecteurs.

Différents niveaux de difficulté vous sont proposés, à vous de choisir le palier que vous souhaitez atteindre. Evidemment, vous pouvez décider de commencer petit et progresser au fur et à mesure de vos envies.

NB : Au-delà de 1 000 pages, chaque tranche de 500 pages compte pour un pavé. Exemple : un roman de 1 713 pages compte pour 3 pavés.

NIVEAU 1 - LE BURIN
Vous avez lu et critiqué 5 pavés en 1 an.

NIVEAU 2 - LA PIOCHE
Vous avez lu et critiqué 10 pavés en 1 an.

NIVEAU 3 - LE MARTEAU-PIQUEUR
Vous avez lu et critiqué 15 pavés en 1 an.

NIVEAU 4 - LA DYNAMITE
Vous avez lu et critiqué 20 pavés en 1 an.

NIVEAU 5 - LE BULLDOZER
Vous avez lu et critiqué 25 pavés en 1 an.

NIVEAU BONUS - LE CHEF DE CHANTIER
Vous avez lu et critiqué 30 pavés en 1 an.

NIVEAU BIONIQUE – ARCHITECTE
Vous avez lu et critiqué plus de 30 pavés en 1 an.


La tolérance sur le nombre de pages est de 2 pages. Donc, vous pouvez intégrer des œuvres comptabilisant 498 pages mais pas en deçà.




Mes lectures :

- La dernière réunion des filles de la station-service / Fannie Flagg (poche, 512 pages) [ma critique]
- Le gardien invisible / Dolores Redondo (poche, 519 pages) [ma critique]
- L'appel du coucou / Robert Galbraith (poche, 695 pages) [ma critique]
- La rose et la tour / Fiona McIntosh (grand format / 640 pages) [ma critique]
- La princesse des glaces / Camilla Läckberg (poche / 509 pages) [ma critique]
- Harry Potter et les reliques de la mort / J.K Rowling (poche / 882 pages) [ma critique]
- Le ver à soie /Robert Galbraith (poche / 696 pages) [ma critique]
- Le premier miracle /Gilles Legardinier (broché / 506 pages) [ma critique]
- Yeruldelgger / Ian Manook (poche / 630 pages) [ma critique]
- Le prédicateur / Camilla Lackberg (poche, 503 pages) [ma critique]
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Bilan : 10 pavés

 





Moi, Malala

Résumé : 


Lorsque les talibans ont pris le contrôle de la vallée du Swat, au Pakistan, une toute jeune fille a élevé la voix. Refusant l’ignorance à laquelle la condamnait le fanatisme, Malala Yousafzai résolut de se battre pour continuer d’aller à l’école. Son courage faillit lui coûter la vie.
Le 9 octobre 2012, alors qu’elle n’avait que quinze ans, elle fut grièvement blessée par un taliban dans un car scolaire. Cet attentat censé la faire taire n’a que renforcé sa conviction dans son combat, entamé dans sa vallée natale pour la conduire jusque dans l’enceinte des Nations unies. À seize ans à peine, Malala Yousafzai est la nouvelle incarnation mondiale de la protestation pacifique et la plus jeune candidate de l’histoire au prix Nobel de la paix.
Moi, Malala est le récit bouleversant d’une famille exilée à cause du terrorisme ; d’un père qui envers et contre tout a fondé des écoles ; de parents courageux qui, dans une société où les garçons sont rois, ont manifesté un amour immense à leur fille et l’ont encouragée à s’instruire, à écrire, à dénoncer l’insoutenable et à exiger, pour toutes et tous, l’accès au savoir.

Mon avis : 

J'ai découvert Malala, lorsqu'elle a reçu le prix Nobel de la paix. Ce petit bout de femme m'avait touché et j'ai eu envie de découvrir son histoire a travers cette autobiographie. C'est non sans appréhension que j'ai ouvert le livre, car les biographies ou autobiographies, ce n'est pas vraiment ma tasse de thé. Et si celle si n'est pas bien écrite, je m'ennuie très vite. Ici au contraire, des les premières lignes, j'ai été captivé et j'ai dévoré ce livre en a peine 3 jours.

On y découvre une petite fille qui adore l’école, qui fait preuve de naïveté et qui est tellement attachante. Elle nous fait découvrir son pays le Pakistan et plus particulièrement la région du Swat, au nord du pays avec ses vallées magnifique. Seulement, cette petite fille qui ressemble a tant d'autre, a grandi et est devenu plus vite responsable et mature, car elle a appris a vivre au coté des talibans, et n'a jamais renoncer à son droit pour l’éducation :

"Les talibans sont contre l’instruction parce qu’ils pensent que lorsqu’un enfant lit un livre, apprend l’anglais ou étudie la science, il s’occidentalise. Mais moi, je dis : « L’instruction, c’est l’instruction. Nous devons tout apprendre et choisir ensuite quelle voie nous suivons. » L’instruction n’appartient ni à l’Occident ni à l’Orient, elle appartient à l’humanité."

Depuis, elle s'est toujours battue pour l'éducation, notamment celle des filles, et son combat fait parfois froid dans le dos :
"Quand des filles disparaissent, ce n'est pas toujours parce qu'elles sont mariées. Il y avait une jolie fille de quinze ans appelée Seema. Tout le monde savait qu'elle était amoureuse d'un garçon et, parfois quand il passait non loin, elle le regardait de sous ses longs cils noirs que toutes les autres filles lui enviaient. Dans notre société, une fille qui flirte avec un jeune garçon apporte la honte sur sa famille. Mais un homme a tous les droits ! On nous a annoncé qu'elle s'était suicidée. Mais nous avons fini par apprendre que c'était sa famille qui l'avait empoisonnée."

Elle fait preuve d'un énorme courage face aux talibans, jusqu'au péril de sa vie, car en 2012, elle est victime d'un attentat. Elle s'en sortira mais devrait subir de nombreuses opérations et aura une très longue convalescence. Son combat est remarquable et je vous recommande vivement la lecture de ce livre car c'est un magnifique message.

Lu dans le cadre des challenges :
- ABC 2016
- Racontes moi l'Asie
- Tour du monde en 8 ans
- Objectif du mois

Grand-père avait un éléphant

Résumé : 


Du monde, la jeune et jolie Kounnioupattoumma ne sait rien, si ce n’est que son grand-père avait un éléphant ! Fille de notables musulmans, elle est en âge d’être mariée. Mais pour sa mère, les prétendants ne sont jamais assez beaux, jeunes, riches, puissants... Surtout quand on songe à la splendeur passée du grand-père à l’éléphant.
Hélas, voilà la famille ruinée. Adieu vaste demeure, domestiques, bijoux en or ! Kounnioupattoumma peut enfin goûter aux délices de la baignade en attendant des jours meilleurs...
Avec un profond amour des êtres, qu’il ne désespère pas d’éduquer et de distraire, Basheer mêle à la perfection vérité et humour. Grand-père avait un éléphant est traduit pour la première fois en français.


Mon avis :  

A la lecture du résumé, je m'attendais a avoir un coup de cœur pour ce roman. Et pourtant, je ressors déçue. On fait la connaissance de Kounnioupattoumma et de sa famille. Ils ont les moyens et la mère ressassent sans arrêt, qu'ils ne sont pas n'importe qui, puisque le grand père avait un éléphant :
"Tu n'as pas à te faire remarquer comme elle. Son grand-père n'avait qu'un char à bœufs ! Et toi ? Toi, tu es la fille chérie de la fille chérie d'Anamakkar ! Ton grand-père avait un éléphant, un grand mâle à défenses !"
On cherche donc à la marier au meilleur parti possible. Mais comme toutes les jeunes filles, notre héroïne est rêveuse :
"Le garçon qui viendrait l'épouser, elle aurait voulu le rencontrer d'abord. Juste pour le voir. Mais elle ne s'en était ouverte à personne, car ce genre de désir n'était pas convenable de la part d'une femme musulmane.
Et puis un jour, la famille perd tout son argent, se voit contraint de déménager et de réduire son train de vie..... 

C'est une jolie petite histoire mais je suis décue.... La narration est vraiment particulier. L'auteur nous parle énormément de la religion musulmane, parfois pendant tout un chapitre au détriment de l'intrigue : 
"Même sans en comprendre le sens, elle récitait des passages du Coran, comme le faisaient son père et sa mère, comme l'avait fait son grand-père Anamakkar. Personne ne savait ce que disait le livre. Eût-on abattu tous les arbres de la terre pour en faire des crayons, changé en encre l'eau de tous les océans, on aurait épuisé les forêts et tari les mers avant d'avoir expliqué le sens d'un seul de ses chapitres. Le Coran était un livre saint et sacré. Tout y était contenu. Personne n'en était l'auteur."
 
Les personnages ne m'ont pas semblait très attachant, notamment  Kounnioupattoumma que j'ai trouvé agaçante. Bref, je pense que je suis passée a coté du roman même si j’admets volontiers qu'il y a des passages qui m'ont fait sourire.

Lu dans le cadre du challenge : 
- Raconte moi l'Asie, v2

samedi 20 août 2016

Naufrages

Résumé  : 


Isaku n'a que neuf ans lorsque son père part se louer dans un bourg lointain. Devenu chef de famille, le jeune garçon participe alors à l'étrange coutume qui permet à ce petit village isolé entre mer et montagne de survivre à la famine : les nuits de tempête, les habitants allument de grands feux sur la plage, attendant que des navires en difficulté, trompés par la lumière fallacieuse, viennent s'éventrer sur les récifs, offrant à la communauté leurs précieuses cargaisons. Sombre et cruel, ce conte philosophique épouse avec mélancolie le rythme, les odeurs et les couleurs des saisons au fil desquelles Isaku découvre le destin violent échu à ses semblables dans cette contrée reculée d'un lapon primitif.

Mon avis : 

Naufrages est un court récit, un conte qui ne peut qu'émouvoir le lecteur. On y fait la connaissance d'Isaku, un petit garçon de neuf ans dont le père est parti travailler dans un village lointain en échange d'une somme d'argent pour aider sa famille. Isaku est donc avec sa mère chargé de prendre soin de son frère et ses deux petites sœurs. Il part donc chaque matin à la pêche et grandi bien vite, loin de l'innocence de l'enfance.

Il nous fait découvrir son village et ses croyances :
"La mort d'un homme, sur le moment, attristait la famille et le reste du village, mais on croyait au retour des âmes et on se résignait vite. La vie était un don des dieux et des bouddhas, et quand venait la mort, l'âme humaine partait aux confins de la mer, pour ensuite revenir dans le ventre d'une femme afin de revivre dans le corps d'un bébé. La mort n'était pour l'âme qu'une période de profond repos précédant son retour, et les villageois croyaient que se lamenter trop longtemps troublait la paix de l'âme du mort. Dans le cimetière, on dressait les pierres tombales et les stûpas face à la mer pour favoriser le retour des âmes au village."

Mais aussi comment le village survit en espérant qu'un ou plusieurs bateaux viennent s’échouer sur les côtes pour pouvoir récupérer la marchandises.
"La visite des bateaux, en évitant aux villageois de mourir de faim, était l'événement le plus heureux qui pouvait arriver, au même titre qu'une campagne de pêche exceptionnelle ou une bonne récolte de champignons ou autres végétaux dans la montagne, mais ailleurs, pour les gens des autres villages, c'était un crime passible des châtiments les plus extrêmes. Sans ces naufrages, le village aurait disparu depuis longtemps, laissant la place à une côte inhospitalière semée de rochers. Les naufrages avaient permis à leurs ancêtres de survivre sur cette terre, et les villageois se devaient de perpétuer la tradition."
Bref, les temps sont durs mais quand un bateau coule enfin, il apporte un peu d'espoir au village mais ceci ne sera que de courte durée....

J'avais découvert l'auteur avec Un été en vêtements de deuil qui m'avait déjà beaucoup plu et je dois dire que je suis à nouveau conquise par Naufrages. La plume de l'auteur est simple, plein de pudeur et de poésie.

Lu dans le cadre des challenges :
- Club de lecture Vendredilecture d'aout 2016
- Raconte moi l'Asie, v2

Les nuits de Reykjavik

Résumé : 


Erlendur le solitaire vient d'entrer dans la police, et les rues de Reykjavik dans lesquelles il patrouille de nuit sont agitées : accidents de la circulation, contrebande, vols, violences domestiques... Des gamins trouvent en jouant dans un fossé le cadavre d'un clochard qu'il croisait régulièrement dans ses rondes. On conclut à l'accident et l'affaire est classée. Pourtant le destin de cet homme hante Erlendur et l'entraîne toujours plus loin dans les bas-fonds étranges et sombres de la ville. On découvre ici ce qui va faire l'essence de ce personnage taciturne : son intuition, son obstination à connaître la vérité, sa discrétion tenace pour résister aux pressions contre vents et marées, tout ce qui va séduire le commissaire Marion Briem.

Mon avis :


J'ai posé mes valises en Islande et plus  précisément à Reykjavik, le temps d'une lecture. J'y ai fait la connaissance de Erlendur, un policier attachant qui vient d'entrer dans la policier de proximité et qui patrouille chaque nuit :
"Sentant le sommeil le gagner, il reposa son livre. Il pensait aux nuits de Reykjavik, si étrangement limpides, si étrangement claires, si étrangement sombres et glaciales. nuit après nuit, ils sillonnaient la ville à bord d'une voiture de police et voyaient ce qui était caché aux autres: ils voyaient ceux que la nuit agitait et attirait, ceux qu'elle blessait et terrifiait. Lui-même n'était pas un oiseau nocturne, il lui avait fallu du temps pour consentir à quitter le jour et à entrer dans la nuit, mais maintenant qu'il avait franchi cette frontière, il ne s'en trouvait pas plus mal. C'était plutôt la nuit que la ville lui plaisait. Quand, dans les rues enfin désertes et silencieuses, on n'entendait plus que le vent et le moteur de leur voiture."

En parallèle et dans le dos de sa hiérarchie, il va enquêter sur la mort d'un SDF qu'il connaissait un peu et qui a été retrouvé noyé. Il va vite comprendre que sa mort et lié a une autre disparition. 

J'ai beaucoup apprécié le rythme du récit assez lent et puis Erlendur est un policier charismatique. Solitaire, peu bavard,  mais très attaché à son métier, on prend beaucoup de plaisir à le suivre. J'ai apprécier également le dépaysement, l'Islande est un pays que je rêve de découvrir et Arnaldur Indridason m'a fait voyager.

Bref c'est une belle découverte et une première rencontre avec l'auteur et son célèbre personnage que je vous recommande.

Lu dans le cadre des challenges : 
- ABC policier, thriller
- le tour du monde en huit ans

dimanche 14 août 2016

Fruit défendu, tome 1 : Un Soupçon de Malice

Résumé : 


Marcus Kincaid revient en Angleterre après dix ans d'absence et trouve sa sœur au cœur d'un scandale. Pour résoudre l'affaire, la famille va faire appel à Viviane March, appelée Le Phénix. Cette jeune femme circule en société pour faire taire les rumeurs. Ce que personne ne sait, c'est qu'elle entretient cette réputation de respectabilité pour enterrer une période peu reluisante de sa vie. Mais il semblerait que Marcus, qu'elle n'a jamais oublié, puisse l'aider à se désintéresser de cette époque d'une façon bien plus agréable...

Mon avis : 

Un soupçon de malice est une romance facile à lire mais qui ne me laissera pas un grand souvenir.

On fait la connaissance de Viviane, qui aide les familles fortunées à faire taire les rumeurs et a enterrer les scandales. Elle vient en aide à Marcus Kincaid dont la sœur a été aperçu, discutant avec un homme devant une maison de jeu.  Mais très vite Marcus se sent attirer par Viviane et cette attirance et réciproque. Comme dans toutes les romances, commence alors un jeu de séduction, un espèce de je t'aime moi non plus.....

J'ai quasiment dévorer ce roman d'une traite mais je reste plutôt partagé. Les personnages m'ont laissé de marbre et l'intrigue est assez plate. Dommage car je pense que l’idée de départ pouvait être originale et avoir du potentiel.

Lu dans le cadre du challenge :
- ABC romance

Le manuscrit perdu de Jane Austen

Résumé : 


Samantha McDonough mène la vie sans surprise d’une bibliothécaire sans histoire. Un jour, elle fait une surprenante découverte. Un livre, déniché dans une petite librairie, qui va changer sa vie. Car entre ses pages se cache une lettre vieille de deux cents ans. Une lettre signée par l’une des plus grandes romancières anglaises : Jane Austen. Voilà Samantha lancée sur la piste d’un manuscrit perdu, dans une course contre le temps, qui va la guider tout droit entre les murs d’un manoir magnifique, et entre les bras de son séduisant propriétaire…

Mon avis : 

 J'ai passé un excellent moment avec cette nouvelle Austenerie.
Par contre, autant vous prévenir de suite, le début est absolument épouvantable.... En environ 50 pages, Samantha découvre une lettre manuscrite dans un livre, elle est des la première lecture, sur qu'il s'agit d'une lettre écrite par  Jane Austen, tout comme son partenaire et sa meilleure amie. Elle rencontre Anthony qui vient d'hériter du manoir familiale, le convint que Jane Austen y a séjourné et perdu un manuscrit. Ils se mettent a fouillé et par miracle retrouve presque de suite ce fameux roman. ABSOLUMENT PAS CRÉDIBLE UN SEUL INSTANT !

Heureusement, ils se mettent a lire le manuscrit et là, j'ai adoré. L'auteur, même si ça n’égale en rien Jane Austen, a réussi a écrire un roman dans son roman, qui se rapproche du style austenien. Elle prélève des éléments d’Orgueil et préjugés et des autres grands romans de Jane Austen pour en créer un qui est juste très prenant. Une fois commencé, on veut aller au bout même si des les premières pages, il est très facile de deviner la fin.

Bref, l'histoire de Samantha et Anthony ne m'a pas plus mais ce fameux manuscrit perdu rehausse le niveau de cette romance. L’écriture de Syrie James est jolie et m'a donné envie de lire un autre de ses romans d'autant que j'ai Le Journal secret de Charlotte Brontë dans ma PAL.

Lu dans le cadre des challenges :
- Challenge de l'été 2016
- Challenge ABC romance.

vendredi 12 août 2016

L'Homme qui voulait être heureux


Résumé : 


Imaginez...
Vous êtes en vacances à Bali et, peu de temps avant votre retour, vous consultez un vieux guérisseur. Sans raison particulière, juste parce que sa grande réputation vous a donné envie de le rencontrer, au cas où...
Son diagnostic est formel : vous êtes en bonne santé, mais vous n'êtes pas heureux.
Porteur d'une sagesse infinie, ce vieil homme semble vous connaître mieux que vous-même. L'éclairage très particulier qu'il apporte à votre vécu va vous entraîner dans l'aventure la plus captivante qui soit : celle de la découverte de soi. Les expériences dans lesquelles il vous conduit vont bouleverser votre vie, en vous donnant les clés d'une existence à la hauteur de vos rêves.
Avec L'homme qui voulait être heureux, c'est tout un monde de possibilités nouvelles qui s'ouvre à nous à la lecture de cette histoire passionnante, où l'on découvre comment se libérer de ce qui nous empêche d'être vraiment heureux.

Mon avis : 

Je ne savais pas trop à quoi m'attendre avec ce livre car je n'avais jamais lu de livres de développement personnel mais je dois dire que je suis conquise. C'est un livre simple et sans prétention, qui se lit très rapidement et qui nous fait réfléchir. L'auteur nous pousse a nous poser des questions et a nous remettre en question.

Sur toile de fond, l'histoire d'un homme en vacances à Bali qui fait la connaissance d'un guérisseur et qui je pense donne de la fluidité au récit. J'entends par là que nous ne tombons jamais dans trop d'explications théoriques concernant la psychologie et le développement personnel. On prend vraiment plaisir a suivre le parcours du narrateur.

C'est ma première rencontre avec l'auteur et il est sur que je retenterai très vite la lecture d'un autre de ses ouvrages.

Lu dans le cadre du challenge :
- Challenge objectif du mois

mercredi 10 août 2016

Meurtres à la pause-déjeuner

Résumé : 


C’est toujours avant le retour des trois cents autres salariés que se termine la pause-déjeuner de Francesca. Cela lui permet d’éviter de rébarbatifs échanges entre collègues. Et aussi de bénéficier en toute quiétude des lavabos. Jusqu’au jour où, brosse à dents à la main, elle aperçoit sous l’indiscrète porte des toilettes deux pieds dans une position peu naturelle. Deux pieds qui appartiennent à son insupportable collègue Marinella, laquelle gît là, une corde autour du cou... Ce n’est que le début d’une longue série de meurtres. Dans ce que les médias surnomment désormais l’Entreprise Homicides il paraît évident que l’assassin rôde toujours. Sermons directoriaux, regards suspicieux, bruits de couloir, mails revendicatifs amènent le syndicat à s’en mêler pour demander une prime de risque. Mais le risque majeur pour Francesca n’est-il pas de mourir étouffée entre une mère qui ne pense qu’à la marier et un papa-poule à l’envahissante sollicitude? Drôle, enlevé et mordant, ce roman, après être devenu un best-seller sur Internet, n’a pas mis longtemps à trouver un éditeur et un producteur de cinéma.

Mon avis : 

J'ai passé un excellent moment avec Meurtres à la pause-déjeuner. Alors oui, le roman n'est pas parfait, oui il y a des petites longueurs mais malgré ça, c'est un excellent roman policier.

Commençons par le scénario, tout ce déroule dans une grande entreprise et franchement c'est très réaliste car de mon coté, j'ai retrouvé des situations du quotidien (les meurtres en moins, cela va de soit). Francesca travaille dans une grande entreprise et le moins qu'on puisse dire, c'est qu'elle n'a rien d'une héroïne classique. Elle s'est fait larguer par son mec, elle vit seule dans son appartement, regarde la série Friends en boucle, et passe tout son temps libre chez ses parents. Pour pimenter son quotidien, elle va découvrir le cadavre de sa collègue dans les toilettes de son lieu de travail. La série de meurtres ne fait que commencer et elle va au final se révéler une bonne enquêtrice.

Bien évidemment le roman est aussi plein d'humour et est assez loufoque. On prend plaisir a tourner les pages et a suivre les aventures de Francesca en tant qu'enquêtrice mais aussi dans sa vie personnelle. C'est une chouette découverte qui change des romans policiers plus classiques.

Lu dans le cadre des challenges :
- Challenge de l’été 2016
- ABC policier, thriller 

- Le tour du monde en 8 ans

samedi 6 août 2016

Un zoo en hiver

Résumé : 


Kyôto, 1966. Le jeune Hamaguchi, employé d’une société de textile en gros, n’a pas la fibre de la plupart des gens de son âge. Plutôt que de fréquenter les clubs de sport, il préfère assouvir sa passion du dessin en allant croquer sur le vif les animaux du zoo de la ville. Mais même ce dérivatif ne suffit pas à combattre l’ennui qu’il ressent. Dès l’année suivante, sollicité par un ami de lycée, Hamaguchi part pour la capitale, Tôkyô. C’est là, un peu par hasard, que sa route croise celle d’une communauté professionnelle un peu particulière: celle des auteurs de bande dessinée, les mangakas…

Mon avis : 

C'est la première fois que j'ai un avis en demi teinte avec un manga de Jiro Taniguchi. En effet, je l'ai trouvé très long du au manque d'action. On suit au fil des pages, un jeune homme qui souhaite devenir dessinateur de manga. Voila comment résumer ici toute l'action car a part ça, il n'y a rien de plus.

Heureusement les dessins restent eux très beau et relèvent le niveau.

Autre problème également, le personnage principal que j'ai trouvé fade, timide, effacé. Je n'ai pas réussi à l'apprécier.

Bref, c'est une déception mais pour tous les coups de cœur littéraire que Jiro Taniguchi m'a procuré, je ne changerai pas d'avis sur ses œuvres qui restent pour moi imbattable en matière de manga.

Lu dans le cadre du challenge :
- Raconte moi l'Asie, v2

Une enquête du mandarin Tân, tome 1 : Le temple de la grue écarlate

Résumé : 


Lorsqu'il rejoint son poste, aux confins de l'empire vietnamien du XVIIe siècle, le mandarin Tân ne sait pas encore que les familles de notables n'ont qu'une idée en tête : le marier à leurs filles nubiles. Cependant le jeune homme n'a guère le temps de se prêter à ces jeux sociaux, car il se voit bientôt confronté à sa première affaire de magistrat. Une succession de meurtres aussi cruels qu'inexplicables le conduit à s'intéresser de près à un ordre de moines plus férus d'arts martiaux que soucieux de la loi de Bouddha. Aidé de son ami le lettré Dinh, il lui faudra parcourir les montagnes embrumées du Nord et déployer toute son ingéniosité pour mener à bout son enquête, dont la solution au goût amer est un défi à son sens inné de la justice.

Mon avis : 

Avec cette lecture, j'ai posé mes valises au Vietnam.  Nous voici plongé au cœur du XVIIe siècle et l'on fait la connaissance du mandarin Tan chargé de représenter l'empereur dans une contrée lointaine. Il va résoudre ici sa première enquête,  lié au temple de la grue écarlate. Si deux hommes éminemment respectés veulent a tout pris voir ce temple fermé, ce lieu semble aussi lié à des meurtres étranges et violents.

Le mandarin Tan est un personnage attachant et j'ai pris plaisir à faire sa connaissance au fil de ces pages.  Je suis curieuse d'en apprendre davantage sur lui lors de ses prochaines aventures.
Je suis aussi conquise par le dépaysement que procure ce policier historique. La plume de l'auteur y est pour quelque chose : en effet le texte est truffé d'humour et d'expressions rigolotes.

Bref, c'est une chouette découverte et surtout un premier tome très prometteur.

Lu dans le cadre des challenges : 
- tour du monde en 8 ans
- ABC policier, thriller
- Raconte moi l’Asie, v2

mardi 2 août 2016

Providence

Résumé : 

Modeste secrétaire, élevant seule son fils, Marylou est très en retard pour une importante réunion de travail. Coincée dans les embouteillages et le métro, elle finit par piquer un sprint, son lourd dossier sous le bras. Elle tente le tout pour le tout. Parfois la vie tient à une poignée de minutes. Albert Foehn est lui plutôt en avance, il a rendez-vous chez un notaire pour régler sa succession. À soixante-dix-huit ans il ne lui reste que quelques mois à vivre. En une fraction de seconde la vérité sur son existence éclate. Producteur de cinéma influent, père d'un grand fils dont il ne se sent pas proche, Tom veut demander sa main à la capricieuse Libby. Il en est très amoureux. Un stupide accident de vélo va changer la donne. La brillante Prudence, " partner " dans un cabinet de conseil réputé, a dû mal à se faire une place au sommet. La couleur de sa peau entrave son ascension. Mais parfois la vie vous remet les cartes en main. Un chien, un macaron à la violette, un suicide raté, l'explosion d'un immeuble, vont modifier le destin de ces protagonistes et les réunir dans un hôpital. Telle la chute de dominos, la providence, bousculant leur vie, s'amuse à redistribuer le jeu. Croisant le destin de personnages en mal d'amour, à la manière d'un brillant Magnolia, Providence est un roman choral qui pointe les solitudes de notre époque, les lâchetés et les compromissions de la société.

Mon avis : 

Cela fait un petit moment que je veux découvrir un roman de Valérie Tong Cuong et c'est avec plaisir que je me suis plongée dans Providence. Si j'ai beaucoup aimé l'intrigue et la construction du roman, j'ai un peu moins aimé les personnages.

Sous forme de courts chapitres on rencontre divers personnages qui n'ont a priori absolument aucun rapport ou aucun lien les uns les autres. Au départ j'ai même cru qu'il s'agissait d'un recueil de nouvelles totalement indépendantes les unes des autres. Et puis peu a peu les personnages se croisent, se rencontrent... Il y a Malylou qui subit du harcèlement a son travail et se fait humilier par son patron mais qui subit sans rien dire de peur de perdre son emploi et de ne plus pouvoir subvenir aux besoins de son fils Paulo. Il y a Albert, qui avant de mourir souhaite régler sa succession. Il y a Tom qui est fou amoureux de Libby qui le trompe et enfin Prudence, une avocate qui a du mal a trouver sa place a cause de sa couleur de peau. Bref tout ce petit monde va se rencontrer et donner une jolie histoire.

L’écriture est jolie et le roman est bien construit. Malgré tout, je ne me suis pas vraiment attachée aux personnages et j'ai eu parfois du ;al notamment avec le jeune Paulo que je trouvais au fil des pages vraiment agaçant. Bref c'est un bilan en demi-teinte mais je retenterai vite l'expérience avec un autre roman de l'auteur.

Lu dans le cadre des challenges :
- Challenge de l'été 2016
- ABC 2016

lundi 1 août 2016

Elle s'appelait Tomoji

Résumé : 


Tomoji Uchida a fondé un temple bouddhiste au Japon.
Loin de décrire le quotidien de Tomoji, Jirô Taniguchi a pris le parti de raconter son enfance. De son premier souffle en 1912 jusqu’aux quelques jours qui suivent son mariage avec Fumiako Itô, l’auteur s’arrête sur quelques bribes de ce que fut la jeunesse de cette femme. Née dans une famille unie et aimante, Tomoji fut orpheline de père à l’âge de quatre ans. Peu de temps après, leur mère abandonne le foyer, laissant ainsi ses trois enfants à la garde de leur grand-mère maternelle. L’aïeule les prend en charge sans que jamais elle ne remette en cause leur place à ses côtés. Tomoji grandit entre l’école, les travaux dans les champs et l’aide à apporter au magasin qu’avait créé son père. Les années se succèderont, alternées de petites joies et de peines immenses.

Mon avis : 


Jiro Taniguchi est un auteur de manga que j'aime beaucoup et je suis encore une fois conquise par "Elle s'appelait Tomoji". On plonge ici dans les années 20 et l'on fait la connaissance de Tomoji. C'est toute sa jeunesse qui est relatée au fil des pages : sa naissance, l'arrivée de sa petite sœur, la mort de son père.... jusqu’à son mariage.
Sur fond de biographie, on assiste aussi à quelques évènements historiques comme le séisme de 1923.

Les dessins sont comme toujours sublimes et apportent une touche en plus à ce manga qui brille déjà par son scénario. Le rythme est lent, et au final, il y a très peu d'action mais pourtant on ne s'ennuie pas une minute. On assiste aux évènements de la vie de Tomoji, on découvre sa vie difficile au cœur de la campagne : les décès, les longues marches pour aller à l’école, les taches ménagères a effectuer.....

Tomoji est un personnage attachant et que l'on suit avec plaisir. C'est une femme déterminée, qui malgré les épreuves, s'en sort très bien. Ce manga est une très belle découverte.

Lu dans le cadre du challenge :
- Raconte moi l'Asie, V2

Dans toutes les langues [01/08 - 04-09-17]


Je vous présente aujourd'hui un nouveau challenge auquel je participe : Dans toutes les langues. Il est organisé par Anaverbania sur Livraddict :

Après une rapide concertation sur le topic des langues étrangères, il semblerait que l'idée plaise... alors je lance mon challenge des polyglottes : lire un maximum de livres en langues étrangères (toutes les langues sauf le français) à compter de... lundi, et jusqu'au 04/09/2017 !

Pas de style, de titres, d'auteurs imposés, juste le critère de lire en langue étrangère. Cela peut être l'occasion de choisir un livre du pays dans lequel vous passerez vos vacances, ou une façon agréable de ne pas perdre vos acquis pendant les congés ! 

Voici mes lectures au fil de cette année
- A weekend with Mr Dardy / Victoria Connelly [ma critique]
- Wife of the gods /
Agatha Raisin and the Potted Gardener / MC Beaton [ma critique]
- Les liaisons culinaires / Andréas  Staïkos [ma critique]