mardi 30 juin 2015

Pierre et Jean

Résumé :


Pierre, médecin, ne comprend pas pourquoi un ami de sa famille a légué sa fortune à Jean, son frère cadet. Au terme d'une véritable enquête policière, il mettra au jour un terrible secret. Le quatrième roman de Maupassant (1850-1893), publié en 1888, est sans doute le meilleur. Le récit, qui tient à la fois de l'étude naturaliste et de l'analyse psychologique, s'appuie sur une intrigue, simple et forte. Dans sa célèbre préface, l'auteur développe une théorie qui préfigure la modernité romanesque : il s'agit moins de reproduire le réel que d'en donner l'illusion.

Mon avis :


Maupassant livre ici son quatrième roman et le moins qu'on puisse dire c'est qu'une fois commencé il est dur de le lâcher.

On fait donc la connaissance de Pierre et Jean, deux frères que tout oppose. L'un est blond, l'autre brun, ils ont des caractères radicalement opposé et puis quand un jour un ami de la famille lègue sa fortune a Jean, c'est un fossé qui se creuse entre les deux frères. Pierre va devenir obsédé par cet héritage, jusqu'à déterrer un secret de famille qui fera tout voler en éclat : "Il souffrait affreusement de ne plus l'aimer, de ne plus la respecter et de la torturer."

L'écriture de Maupassant est très agréable et n'a pas prit la moindre ride. Il décrit a merveille ses deux personnages, toutes leurs émotions et c'est un véritable plaisir de lecture.

Lu dans le cadre du :
Club de Lecture Vendredi lecture


lundi 29 juin 2015

Nouvelles espagnoles contemporaines : Réalisme et Société


Résumé : 


- A. De Laiglesia (né en 1922) : Castigo de Dios (Le châtiment de Dieu).
- A. Sastre (né en 1926) : Estrépito y resplandor (Fracas et éblouissement).
- C. Laforet (née en 1921) : El aguinaldo (Les étrennes).
- M. Buñuel (né en 1925) : El elegido (L'élu).
- M. Delibes (né en 1920) : La contradiction (La contradiction).
- M. Delibes (né en 1920) : El campeonato (Le championnat).
- E. Pardo Bazan (1851-1951) : Las naufragas ( Les naufragées).
- E. Pardo Bazan (1851-1951) : El fonde del alma ( Le fond de l'âme).
- L. Alas "Clarin" (1852-1901) : " Flirtation " legitima (Flirt légitime).
- E. Pardo Bazan (1851-1951) : Las medias rojas (Les bas rouges)

Mon avis : 


Recueil idéale pour avoir un aperçu de la littérature espagnole contemporaine. De plus c'est une édition bilingue qui permet de découvrir la version originale de chaque texte.

Pour moi quatre nouvelles sortent vraiment du lot : Les étrennes, qui nous racontent l'histoire d'une femme qui se rend a l’hôpital le jour de noël pour rencontrer les malades, La contradiction, ou un homme se meurt et une religieuse et a ses cotés, Les naufragées, l'histoire d'un jeune homme fou amoureux d'une jeune fille et enfin Les bas rouges, nouvelle courte mais intense.

La traduction est a saluer et les explications ajoutées a chaque fin de page sont vraiment complètes et riches.

samedi 27 juin 2015

Désir de chocolat

Résumé :


Désir de chocolat, c'est l'histoire de Sara, de Cándida et de Mariana, trois jolies femmes qui, à trois époques différentes, ont un jour croisé le chemin d'une chocolatière de porcelaine fabriquée pour Madame Adélaïde de France au XVIIIe siècle. La première entretient une liaison sulfureuse avec l'inventeur de trois chocolats parfumés aux épices. La deuxième, en quête de sensations plus fortes qu'un délicat breuvage, s'enfuit avec un ténor napolitain. La troisième devient la cible d'une série de complots quand les rois de France et d'Angleterre veulent s'approprier sa merveilleuse machine à broyer les fèves de cacao.

Mon avis :


Aujourd'hui, j'ai envie de vous parler de mon dernier coup de cœur littéraire : Désir de chocolat écrit par l'espagnole Care Santos. Ce livre est je trouve plutôt passé inaperçu a sa sortie, j'ai d'ailleurs peu vu / lu de critiques sur le net et c'est très dommage car c'est une petite pépite qui mérite d'être connu.

On fait la connaissance de trois femmes qui a trois époques bien différentes, on possédait un seul et même objet : un chocolatière : ""Dans les objets vivent des histoires et des voix qui les racontent, avait énoncé Sara des années auparavant. Parfois quand je touche la chocolatière de porcelaine blanche, il me semble que je les écouter." " Elles sont nombreuses, ces voix ?" avait demandé Max. "Assez, oui, c'est un objet très ancien, tu le vois bien, passé entre de nombreuses mains." Toujours guidé par son intérêt pour la science, il avait approfondi la question : "Ce que tu dis reviendrait à admettre que tous les objets abritent des fantômes, comme les demeures des films d'horreur." Elle avait hoché la tête négativement : "Pas les demeures, Max. Les gens croient aux maisons hantées, mais les esprits préfèrent vivre dans des petits objets presque insignifiants." "Pour ne pas avoir à faire le ménage, probablement !" avait ajouté Max, amusé par les fadaises de son épouse"

Il y a d'abord Sara, qui est propriétaire d'une boutique de chocolat au cœur de Barcelone. Elle est mariée mais s'ennuie dans sa petite vie et surtout avec cet homme avec qui elle partage sa vie et qui l'appelle "maman". Elle a une aventure assez torride avec le meilleur ami de son mari, faite de rendez vous a plusieurs années d'intervalles. Mais ce soir l'heure des retrouvailles a trois pour un dîner est prévu et tout ne se passe pas vraiment comme prévu.

Viens ensuite l'histoire de Cándida, une jeune fille de bonne famille, qui vit a la fin du XIXe siècle. Son histoire nous est contait sous les yeux d'Aurora, une fille de servante qui sera recueilli par la famille de Cándida et deviendra après son mariage sa dame de compagnie. Cándida est bercée par l'opéra, les tragédies qu'elle voit au Liceu et rêve d'un homme qui la ferrait souffrir. Malheureusement, elle épouse le fils d'un chocolatier qui reprend les rênes de la boutique et qui est le mari idéal. Vient le jour ou elle croise un chanteur lyrique avec qui elle s'enfouit.

Enfin c'est l'histoire de Mariana qui tient une boutique de chocolat a Barcelone sous le règne de Louis XV. Cette femme lutte pour garder sa boutique alors que son mari est décédé.

C'est un récit dense que nous offre l'auteur. Elle mélange habillement les styles et genres. Le premier chapitre s'apparente a un récit contemporain tandis que par la suite on est plongé dans un excellent récit historique. On découvre une autre facette de Barcelone, on se lèche les babines a l'évocation de ce chocolat aux différents arômes : avec une pointe de piment, au grain de poivre, a la cannelle ou encore agrémenté d'une note sucrée de vanille. Le récit est incroyablement bien documenté notamment au cours du dernier paragraphe ou l'on côtoie le chevalier d'Eon, les filles de Louis XV ou encore Beaumarchais. Et puis dernier point qui rend ce livre encore plus passionnant : l'écriture de l'auteur qui est très belle, fluide et surtout très poétique.

Lu dans le cadre des challenges :
- Des pavés sur la plage 2015 (version ebook 357 pages)
- 170 idées : idée 4 mug ou une tasse

Le chat du rabbin, tome 2 : Le Malka des Lions

Résumé :


Mon maître a reçu deux lettres ce matin. Il ne les ouvre pas tout de suite. Il commence par faire sa prière..

Mon avis :


J'ai retrouvé avec plaisir le chat qui parle, le rabbin et sa fille pour un deuxième tome toujours aussi accrocheur. Cet album s'ouvre sur le fait que le rabbin a reçu deux lettres :
"Mon maître a reçu deux lettres ce matin. Il ne les ouvre pas tout de suite. Il commence par faire sa prière.
Puis il prend son petit déjeuner.
Une des lettres vient de Paris. L'autre est tellement abîmée qu'on dirait qu'elle a traversé le désert.
Zlabya, ma maîtresse, est curieuse de connaître le contenu des lettres, et moi aussi, car les chats sont encore plus curieux que les filles. Le rabbin met les lettres dans sa poche et sort, il dit qu'il les lira plus tard.
En fait, je pense qu'il fait durer le plaisir. Zlabya n'ose pas lui courir derrière. Moi, si.
" Une annonce la venu de Malka des Lions, un personnage haut en couleur, tandis que l'autre annonce au rabbin qu'il doit passer une dictée en français. S'il la reçut, il sera officiellement rabbin.

Le chat est très fidèle a ses maîtres est va aider son mettre a préparer sa dictée, en lui dictant des fables de la Fontaine :
"- Tiens, rends-toi utile. Dicte-moi.
- Bien ... "Daphnis et Alcimadure ..."
- Qu'est-ce que c'est ?
- C'est le titre.
- C'est une fable de La Fontaine qui a un titre pareil ?
- Oui.
- Choisis-en une autre.
- Bien. "Le cierge"
- C'est tout ce que tu as trouvé ? Une autre fable, vite.
- Hmf ... "Jupiter et le Passager". "Ô combien le péril enrichirait les dieux ...
- Les dieux ?
- Oui.
- Non, ça ne va pas. Trouve-moi une fable monothéiste. Avec des animaux. Des animaux normaux, dont on sait le nom.
- Bien. "Le chat, la belette et le petit lapin", ça vous va ?
- Oui.
- Non, parce que si vous voulez, je peux chercher une fable composée uniquement d'animaux cashers
."

Bref c'est un tome de plus, avec énormément d'humour. On rit de bon coeur et on s'attache a nos trois personnages un peu plus. Le tome s'achève sur une grande nouvelle pour la fille du rabbin, j'ai donc hâte de lire la suite.

vendredi 26 juin 2015

India Dreams, tome 2 : Quand revient la mousson

Résumé :


Mai 1945. Dans l'immédiat après-guerre, Emy et Jarawal entreprennent, par un été torride, un long périple à travers l'Inde du nord, du Radjasthan à Goa, en passant par le Cachemire, le Ladakh et Bénarès, à la recherche de Mr. Lowther, leur ancien professeur, qui semble connaître la vérité sur ces événements qui ont meurtri leur enfance. Dans cette Inde tourmentée, confrontés à la violence de groupuscules extrémistes, Emy et Jarawal vont se découvrir et s'aimer avec passion, malgré leurs différences culturelles et sociales. Mais un jour, revient la mousson...

Mon avis :


Ce deuxième tome est un peu plus riche en explication et plus compréhensif pour le lecteur. Le tome précédent installé l'intrigue avec des nombreux flashbacks ici on a plus d'éléments pour comprendre ou l'auteur souhaite nous emmener. Malgré tout, on n'a pas la réponse a toutes nos questions et j'ai hâte de découvrir la suite.

Dans ce tome, nous sommes en 1945, et Emy a entrepis un voyage en Inde, un retour au source avec Jarawal, son demi-frère si je peux l'appeler ainsi (ils n'ont pas de lieu de sang, il est le fils de l'amant de sa mère et on passé des moment de leur enfance ensemble). Aujourd'hui, sous la chaleur de l'Inde, ils se retrouvent et succombent aux charmes l'un de l'autre.  Ils partent également a la recherche de Mr. Lowther, leur ancien précepteur qui pourrait détenir des informations sous le passé de leurs parents.

Ce tome est plein de suspense et de rebondissements en tout genre et on ne s'ennuie pas une seconde. Le voyage en Inde est toujours aussi dépaysant, de mon coté, je suis totalement sous le charme du pays. L'auteur nous aide a comprendre cette autre culture par petite touche : "Ici, comme partout aux Indes, les hommes vivent en parfaite communion avec la nature. Tout est don des dieux. Même l'amour qui unit un homme à une femme !"

Je ne devrais pas tarder a sortir la suite de ma PAL.

jeudi 25 juin 2015

India Dreams, tome 1 : Les chemins de Brume

Résumé :


Tout au long du XXe siècle, l’évocation sensible d’une lignée de trois femmes amoureuses (la mère, la fille, la petite-fille), entretenant toutes une relation complexe et fascinée avec un pays d’exception : l’Inde. Cette vaste saga exotique façonnée par le sentiment amoureux est également traversée par les événements tumultueux de l’histoire contemporaine dans cette région du monde. De l’Inde des maharadjas à celle des hippies, le grand souffle de l’évasion.

Mon avis :


Les chemins de Brume est le premier tome de la saga India Dreams et je dois dire que je suis conquise. Des les premières pages, on fait la connaissance d'Emy, une jeune femme vivant un Angleterre pendant la Seconde guerre mondiale. Elle croise le chemin d'un indien qui se trouve être son demi-frère. Tout deux vont se plonger dans leur souvenir. On découvre alors le destin de la mère d'Emy arriver en Inde dans les années 20 avec Emy qui etait une petite fille. Ce premier tome est un tome d'installation mais on sent déjà poindre certains secrets, non-dit, intrigue.....

Au fil des pages, on voyage en Inde et on découvre un autre pays tellement différent :
"- Les Indes agissent bien souvent sur les Occidentaux, comme une sorte de révélateur.... Ici est livré au grand jour tout ce qu'ils essaient d'occulter chez eux !... La misère, la mort et la sensualité !... Ce qui leur fait prendre conscience de leur limites ! ...On peut sortir grandi de cette confrontation mais jamais indemne !... ". Le dépaysement est total.

Les personnages sont attachants notamment la petite Emy :
"- Je croyais que les "néléphants" habitaient dans les cirques....
- Chez nous, Emy, les éléphants sont des animaux de bat comme les chevaux de trait ou les bœufs chez les anglais...
- Excusez moi, Mr. Lowther ?... Mais vous êtes bien anglais, n'est-ce pas ?
- De naissance, Mrs. Harryson, de naissance seulement... Et j'ai du bien mal me conduire dans une autre vie pour mériter pareil châtiment !.
.. "

Je suis vraiment curieuse de voir quelle direction va prendre l'intrigue.

mercredi 24 juin 2015

Les hauts de Hurlevent [BD]

Résumé :


Les Hauts de Hurlevent sont des terres situées au sommet d'une colline et balayées par les vents du nord.
La famille Earnshaw y vivait, heureuse, jusqu'à que M. Earnshaw adopte un jeune bohémien, Heathcliff. Ce dernier va attirer le malheur sur cette famille.

Mon avis :


Autant vous le dire de suite, je n'ai jamais lu Les Hauts de Hurlevent et je me suis dis que pour une première approche ces deux tomes seraient bien. Est-ce qu'après la lecture de ces BD, j'ai envie de me plonger dans le roman : ABSOLUMENT pas !

1er tome :
On fait la connaissance des personnages qui compose la famille Earnshaw. Le père, la mère ainsi que les deux enfants. Très vite la famille "adopte" Heathcliff. Je dis bien adopte entre guillemet, car on va souvent lui rappeler que ce n'est qu'un pouilleux, un moins que rien.... On voit donc les enfants grandir mais il y a toujours cette jalousie entre les enfants. Puis c'est le décès de la mère et les malheurs s'enchaînent les uns au autre.
Ce premier tome s'achève quand les enfants sont ados / adultes et que Heathcliff s'enfuit de chez lui.
 Tout est très noir, jalousie, rancœur, alcoolisme..... Bref peu réjouissant.

2eme tome :
Voici la suite du premier tome, les enfants sont donc adultes maintenant et l'on pourrait croire que tous les malheurs de la famille vont s'arranger et bien il n'en est rien, bien au contraire. L'auteur a créer avec le personnage d'Heathcliff, sans doute l'un des pire personnage de la littérature. Il est mauvais, manipulateur, menteur......
Et la famille semble s'enfoncer de plus en plus.

Si c'est deux tomes ne m'ont pas donner envie de découvrir le roman, j'ai quand même beaucoup apprécier les dessins et le travail de la couleur notamment.

dimanche 21 juin 2015

Ce que j'ai visionné du 14 au 20 juin 2015

 JE VOYAGE SEULE

Synopsis :
Irène vient d'avoir 40 ans. Elle n'a ni mari, ni enfants mais un travail dont tout le monde rêve : elle est "l'invitée surprise" des hôtels de luxe, ce client redouté qui note et juge incognito les standards des services hôteliers. En dehors de son travail, il y a sa sœur Silvia et son ex Andrea. Irène ne recherche pas la stabilité, elle se sent libre et privilégiée. Pourtant, un événement va remettre en question ses certitudes...

Mon avis :
Je voyage seule est un film vraiment sympa et sans prise de tete. Margherita Buy, l'actrice principale est excellente et j'ai beaucoup aimé regardé ce film en VOST car l'italien donne un petit charme en plus au film.
Petite touche en plus, la présence pour une courte apparition de Bruno Wolkowitch que j'aime beaucoup.


 LE PROCÈS DE VIVIANE AMSALEM

Synopsis :
Viviane Amsalem demande le divorce depuis trois ans, et son mari, Elisha, le lui refuse.
Or en Israël, seuls les Rabbins peuvent prononcer un mariage et sa dissolution, qui n'est elle-même possible qu’avec le plein consentement du mari.
Sa froide obstination, la détermination de Viviane de lutter pour sa liberté, et le rôle ambigu des juges dessinent les contours d’une procédure où le tragique le dispute à l'absurde, où l'on juge de tout, sauf de la requête initiale.

Mon avis :
Un film en huis clos qui se déroule dans un piece mais pourtant on ne s'ennuie pas une seule seconde. On s'attache forcement a cette femme qui fait tout pour obtenir son divorce. Mais pas facile de vivre dans un pays ou la femme a peu de pouvoir. Ronit Elkabetz est excellent dans ce rôle.


L’ŒIL INVISIBLE

Synopsis :
Buenos Aires, mars 1982. Dans les rues de la capitale argentine, la dictature militaire est contestée. María Teresa est surveillante au Lycée National de Buenos Aires, l’école qui forme les futures classes dirigeantes du pays. Elle a 23 ans et veut bien faire. M. Biasutto, le surveillant en chef, décèle tout de suite en elle l’employée zélée qu’il attendait et lui apprend à être l’œil qui voit tout, mais qui échappe aux regards des autres : l’œil invisible.
María Teresa se lance alors dans une surveillance acharnée de ce petit monde clos, imaginant, décelant, traquant...

Mon avis :
Julieta Zylberberg l'actrice principale de ce film est juste incroyable. Elle donne beaucoup au film. On découvre cette ecole ou la surveillance est partout sur fond de conteste dans l'argentine des années 80.

Le coup de grace

Résumé :


En 1919, dans les pays Baltes ravagés par la guerre, la révolution et le désespoir, trois jeunes gens, Eric, Conrad et Sophie, jouent au jeu dangereux de l'amour. Attirance, rejet, faux-semblants, conflits, mensonges et érotisme les pousseront aux confins de la folie. Marguerite Yourcenar renouvelle le thème du triangle amoureux dans cette somptueuse et tragique histoire d'amour.

Mon avis :


Pour un challenge littéraire, il  me fallait un livre dont l'action se déroule en Lettonie et j'avais envie de découvrir Marguerite Yourcenar alors j'ai fiat d'une pierre de coup et je me suis lancée dans Le coup de Grace.
Et honnêtement, heureusement que le récit est court car je me suis vraiment ennuyée.
J'ai trouvé tout extrêmement froid, les personnages, ces pays baltes en pleine guerre. Bref, j'ai lu ce court récit avec une certaine distance sans jamais vraiment réussir a rentrer dans le récit.
L'écriture est jolie ce qui remonte un peu le livre mais l'histoire en elle même ne m'a pas passionné. Dommage.

Lu dans le cadre du challenge :
- ViRée LiTTéRaiRe EuRoPéeNNe #2 : la Lettonie

Lettres d'outremer

Résumé :


" Qui a contemplé la Guadeloupe ne pourra sans émotion lire ce roman... Les auteurs ont fait passer toute leur passion des Antilles... L'histoire est belle, bien racontée ; les femmes rencontrées possèdent grâce et générosité. " Lire

Mon avis :


Lettres d'Outremer nous emmène en Guadeloupe. On fait la connaissance de Jean, journaliste, qui vient de perdre brutalement sa femme, Claire. Son travail de deuil a commencé mais tout chez lui lui rappelle, sa femme. En triant les affaires de Claire, ils tombent sur un paquet de lettres qui lui font découvrir Claire sous un autre jour. Sa femme avait en effet pas un mais deux amants. Un homme qu'il connaît mais aussi un parfait inconnu pour lui vivant en Guadeloupe. Quand son travail lui propose de réaliser un reportage en Guadeloupe, il saute sur l'occasion pour partir a la rencontre de cet homme.

Voila donc une bande dessinée que j'ai adoré. Tout d'abord pour le dépaysement : la Guadeloupe est un endroit qui fait forcement rêver mais si on découvre aussi les problèmes rencontrés sur l'île : le chômage, le racisme, la vie très chère..... Bien loin de la carte postale. Malgré tout le charme opère et loin voyage :
"- Alors, je ne t'avais pas menti, hein ?
- Non... c'est vraiment un bel endroit....
- Les gens d'ici vivent suivant le rythme d'un autre temps. Tu sais... la pêche le matin, le poisson qu'il faut nettoyer avant d'aller le porter sur les marchés locaux... Et puis la sieste.... Très important, la sieste... Les filets a remailler ; les nasses a poser le soir pour les langoustes et les crabes, une véritable osmose avec la mer... Qu'y a t-il ? Pourquoi me regardes-tu ainsi ? Tu te moques de moi, c'est ça ?
- Mais non, je te trouve adorable....
- Ne sois pas condescendant avec moi, j'aime ce pays...
- Ce pays ? Mais c'est la France.
- Ce pays est la Guadeloupe. IL n'y a que "vous" pour croire que nous sommes vraiment ici en France, vous et quelques hommes politiques intéressés.
"

Le personnage de Jean est très attachant et j'ai beaucoup aimé les personnages féminins, plein de sensualité (comme on peut le remarquer sur la couverture avec cette très joli femme de dos et en sous-vêtement).

Vous l'aurez compris, Lettres d'Outremer est une très belle découverte que j'ai vraiment beaucoup aimé.

Lu dans le cadre du challenge :
- 170 idées : idée 117, quelque chose de vert : pour la verdure en arrière plan et le volet de la maison



samedi 20 juin 2015

Demain a Santa Cecilia

Résumé :


Blanca rêve d’une nouvelle vie. Originaire d’Espagne, elle accepte un emploi à Santa Cecilia, une université californienne. Elle y est chargée du classement des archives d’Andrés Fontana, professeur réputé, mort depuis trente ans. Pourquoi le doyen s’inquiète-t-il soudain de ces vieux papiers oubliés ? Malgré elle, Blanca se trouve plongée dans les secrets d’un très lointain passé.
Née en 1964, María Dueñas est docteur en philologie anglaise et professeur à l’université de Murcie. L’Espionne de Tanger, best-seller traduit dans le monde entier, est disponible en Points.

Mon avis :


Tout d'abord, je remercie Babelio et son opération Masse Critique mais également les éditions points pour m'avoir permis de découvrir cette petite pépite. C'est ma première rencontre avec Maria Duenas mais certainement pas la dernière car Demain a Santa Cecilia est un vrai coup de cœur.

Blanca vient de se séparer de son mari après vingt cinq ans de mariage, ses enfants sont grand et volent de leurs propres ailes et elle souhaite prendre un nouveau départ le plus vite possible : "Parfois, tout s’écroule autour de nous, telle une pesante et froid chape de plomb. Ce fut ce que je ressentis en ouvrant la porte de mon bureau. Si familier, si chaleureux, si personnel. Avant.Pourtant, de prime abord, rien ne justifiait ce désespoir. Tout était resté en l’état. Les rayonnages remplis de livres, le tableau de liège couvert d’horaires et d'avertissements. Chemises, dossiers, affiches d'expositions anciennes, enveloppes a mon nom. Le calendrier figé deux mois auparavant, juillet 1999. Tout était intact dans cet espace qui m'avait servi de refuge pendant quatorze années, le réduit qui , une année scolaire après l'autre, accueillait des hordes d’étudiants, indécis, revendicateurs et ambitieux. Dans ce décor immuable, seuls avaient changé les piliers qui me soutenaient. De haut en bas, en totalité.
Deux ou trois minutes s’étaient écoulées depuis mon arrivée. Peut-être dix, ou bien même pas une. En tout cas, assez pour prendre une décision. Mon premier mouvement consista a composer un numéro de téléphone. Pour toute réponse, je n'obtins que celle aseptisée d'une boite vocale. J'hésitai entre raccrocher ou non, le non l'emporta.
- Rosalia, ici Blanca Perea. J'ai besoin de ton aide, il faut que je m'en aille.Je ne sais pas ou et je m'en fiche. La ou je ne connaîtrai personne et ou personne ne me connaîtra. Je sais que ça tombe on ne peut plus mal, au tout début de l’année scolaire, mais appelle-moi des que possible, s'il te plaît
." Un peu sur un coup de tête, elle qui l'Espagne pour la Californie et accepte un poste de recherche dans une université. Son nouvel emploi consiste donc a trier les papiers d'un professeur mort trente ans plus tôt.

Parallèlement, on suit l'histoire de ce professeur, Andres Fontana et de son élève Daniel Carter, devenu lui aussi brillant universitaire et qui va devenir proche de Blanca.
Si au début on est un peu déboussolé de suivre plusieurs histoires en même temps, il arrive très vite le moment ou toutes les pièces du puzzle s'emboîtent. Mais tout ceci se fait lentement. Certaines critiques parlent de longueurs dans le texte de Maria Duenas, mais de mon coté, je ne me suis pas ennuyée une seconde. Au contraire, c'est avec une certaine tristesse que je refermais la dernière page du roman. Dans certain avis aussi, certains évoque le fait qu'on devine rapidement l'intrigue de mon coté, je n'ai rien vu venir et je trouve que l'auteur a su maintenir un certain "suspense".

Mais le roman n'est pas simplement, l'histoire d'un trio de personnages, c'est bien plus que cela. On y découvre en toile de fond, l'histoire de l'Espagne sous le régime de Franco, les mœurs de ses habitants et leur vie au début des années 60.  L'auteur fait également référence a de nombreux ouvrages de la littérature contemporaine espagnole mais aussi des chansons, de titres de films d'époque et l'on se sent transporté.
On découvre également l'histoire de la Californie et l'encrage des espagnols.
Bref c'est un roman très dense, magnifiquement bien écrit et très documenté que je ne peux que vous recommander.

Lu dans le cadre des challenges :
- 170 idées : idée 96, un carte routière ou un plan
- Club de lecture Vendredi Lecture, titre avec un prénom


Des pavés sur la plage 2015

Je me lance dans un nouveau challenge pour cet été  qui s'appelle :
Des pavés sur la plage 2015
Ce challenge est organisé sur livraddict  par titepomme (Mam'Schmocker) et il a pour but de lire des pavés.

Qu'est-ce qu'un pavé :




Les dates du challenge :
du 21 juin au 22 septembre
 
Mon objectif personnel est de "dégommer" le plus de pavés de ma PAL pour l’alléger un peu ! D'autant que beaucoup de mes livres rentrent dans les critères ci-dessus.

Mes lectures
- Désir de chocolat, Care Santos  [ma critique]
- Le pays des contes, tome 2 : le retour de l'Enchanteresse, Chris Colfer [ma critique]
- Mille femmes blanches, Jim Fergus [ma critique]
- Le serpent et la perle, Kate Quinn [ma critique]
- La petite boulangerie du bout du monde, Jenny Colgan [ma critique] 
- L'écho des morts, Johan Theorin [ma critique]
- Une dernière danse, Victoria Hislop [ma critique]

Bilan : 7 lectures

dimanche 14 juin 2015

La montagne magique

Résumé :


Contraint d’aller vivre chez ses grands-parents alors que sa mère doit subir une opération très délicate, Ken’ichi découvre une montagne impressionnante, qui éveille sa curiosité et alimente ses phantasmes. Ses promenades solitaires le mènent également au musée, ou il découvre une salamandre qui semble capable de parler. Elle lui propose un marché qui pourrait répondre à ses vœux les plus chers...

Mon avis :


Encore une critique qui n'a rien d'objectif car j'adore Jiro Taniguchi et encore une fois, je suis séduite pas  ce manga.

C'est l'histoire d'une petit garçon et de sa petite sœur dont la maman est gravement malade. Ils vivent donc en compagnie de leur grand parent a Tottori, ville entourée de montagne et de ruine d'un ancien château. C'est un terrain de jeux idéal pour les enfants "J'ai grandi a Tottori, une ville fondée au Moyen-âge autour d'un château. De quelque endroit de la ville que ce soit la montagne faisait toujours partie du paysage. Jusqu’à la 11e année de l’ère Meiji (1878) pendant laquelle il fut détruit le donjon du château se dressait a son sommet. Ensuite, pour nous les enfants, les ruines, au flanc de la montagne, sont devenues notre terrain de jeu." , jusqu'au jour ou le jeune garçon fait la rencontre d'une salamandre qui lui parle et lui demande de l'aide.

Résumé comme ça, le scénario semble un peu tiré par les cheveux et pourtant, je me suis laissée prendre au jeu très rapidement et impossible de lâcher ce manga avant d'en connaître la fin.

De plus, les dessins sont toujours aussi bien travaillés et rendent l'ensemble très agréable a lire. C'est un manga qui je suis sur plaira petits comme aux plus grands.

Sept pierres pour la femme adultère

Résumé :


Dans un village aux portes du désert, Noor attend son châtiment : coupable d'adultère, elle doit être lapidée. Elle n'imagine pas se soustraire à la justice. C'est compter sans une Française qui, pour la sauver, déploiera des trésors de volonté. Formidable conteuse, Vénus Khoury-Ghata brosse les portraits de femmes au destin tragique, déchirées entre le respect de la tradition et le droit à la liberté.

Mon avis :


Sept pierres pour la femme adultère nous raconte l'histoire d'une française qui se retrouve a Khouf, une village perdu, pour une mission humanitaire. La-bas, elle fait la connaissance de Noor, qui attend la lapidation, pour avoir été violé par un homme. La française va remuer ciel et terre pour sauver Noor mais rien n'est facile dans un pays ou les femmes n'ont aucun pouvoir.

Venus Khoury-Ghata dresse un beau portrait de femmes, tellement différentes par leur culture mais au final si semblable. La culture orientale et la culture occidentale s'oppose ici en tout points et le dépaysement est total : "Une main  te glisse un biberon entre les doigts, une autre t'aide a t'asseoir, cale ton dos avec des coussins, remplace tes chaussures par des babouches confortables. Elles son aux petits soins pour toi. Elles feront pareil pour toute nouvelle accouchée. Un loukoum fourré dans ta bouche pour enlever son acidité au lait. Un verre de jus d'amande pour le faire affluer. Deux gouttes d'essence de fleur d'oranger pour chasser les coliques, et pour la nuit la tisane de pavot, prodigieuse de sommeil." Malgré tout, le lecteur prend en pleine figure les dures lois du pays : lapidation, viol, jeune fille maltraité par leur époux ou par leur père.....

L'auteur a une plume très belle et ne cache rien de toute cette violence. La narration est aussi très surprenante au début car l'auteur s'adresse directement a ses personnages en les tutoyant. C'est parfois un petit peu déroutant mais ça ne gâche en rien cette très belle lecture.

Lu dans le cadre des challenges :
- Le tour du monde en huit ans : Le Liban
- 170 idées : idée 10, une / des mains

samedi 13 juin 2015

Tourne-disque

Résumé :


Je m'appelle Eugène Ysaÿe. Je suis violoniste. Le Gouverneur m'avait invité au Congo pour donner un concert. Je comptais passer ensuite trois semaines chez mon neveu au bord du magnifique lac Maï Ndombé. C'est ainsi que je fis sa rencontre.
Ne me demandez pas son nom: tout le monde ici l'appelle « Tourne-Disques ». Il pourrait être mon fils... s'il n'était plus noir qu'un café serré. La musique permet des rencontres étonnantes. Celle-là devait me marquer pour toujours. Après tout, je n'avais que 70 ans et encore tant de choses à apprendre !

Mon avis :


Tourne disque est une bande dessinée magnifique. On y fait la rencontre d'Eugene Ysaye, violoniste qui part jouer un récital au Congo. Nous sommes dans les années 30 et Ysaye fait la connaissance de Tourne-Disque, un homme de couleur noir, qui est employé par son neveu et par son père auparavant pour mettre des vinyles sur le tourne disque et ainsi distraire ses maîtres. Tourne-disque est un homme simple, qui n'a pas d'éducation et pourtant Eugene va découvrir chez lui une grande culture et une grande sagesse.

Avec cet album, on voyage au Congo, on découvre d'autre coutume et surtout le dépaysement est garanti. Les dessins sont magnifiques et les couleurs, tons pastels, donnent un rendu très beau.
Eugene et Tourne-Disque forment un duo de personnages très attachants, tellement différent par leur culture/ coutume et pourtant si proche. Tourne-Disque nous parle d'ailleurs très bien de la musique :
"- La musique soigne bien des choses, maître. Mon père était musicien, lui aussi. Il jouait très bien du Tam-Tam avant... avant son accident. Quand j’étais petit, il me racontait que les dieux avaient donné des mains aux hommes pour frapper le tambour et la voix aux femmes pour chanter l'amour. Il disait que, la nuit venue, les Dieux se couchaient sur leurs nuages et écoutaient les hommes leur jouer de la musique."
Le ton de l'album se veut humoristique :
"- Souhaitez-vous manger quelque chose en particulier ce midi ?
- Ce que vous voudrez, Marie !
- Oh si, vous savez ce qui me ferait plaisir ? Une recette typique du Congo !
- Bien, maître, mais je ne sais pas si je trouverai facilement du missionnaire dans la région
." Mais c'est aussi avec une certaine tristesse que l'on referme les pages de cet BD. Ceux qui ont l'on lu comprendront mais pour les autres, je n'en dis pas plus de peur de vous gâcher la fin.

C'est en tout cas un album magnifique que je ne peux que vous conseiller.

Lu dans le cadre du challenge :
- 170 idées : idée 28, un appareil

vendredi 12 juin 2015

Nous sommes cruels


Résumé : 


Julien et Camille sont faits pour s'entendre. Fascinés par la littérature du XVIIIe siècle, élèves brillants, orgueilleux, cyniques et prétentieux, ils ont tous deux la conviction de s'être trompés d'époque. Et surtout une dévorante envie de s'amuser et d'affirmer leur toute-puissance. Alors quoi de plus idéal pour combler leurs aspirations que de se prendre pour le vicomte de Valmont et la marquise de Merteuil ? Quelques règles, de nombreuses "proies" à séduire, un maximum de
"trophées"... Les voilà "partenaires de crime", maîtres d'un jeu cruel dont ils tirent les ficelles en redoutables manipulateurs. Marie, Stanislas, William, Emilie, Hadrien, Diane... autant de victimes de leur association diabolique. Mais quand les deux adolescents se laissent rattraper par leurs modèles, les nouveaux enjeux les dépassent. Piqués dans leur amour-propre, ils sont incapables de mettre le terme qui s'impose à leur entreprise. Le jeu s'annonce de plus en plus périlleux et risque bien de les mener à ce qu'ils redoutent par-dessus tout : devenir des adultes.

Mon avis :


Ce roman traîne dans ma PAL depuis au moins un an, peut-être même plus et je me suis enfin décidée a me lamcer dans sa lecture cette semaine. C'est ma première rencontre avec l'auteur, Camille de Peretti et je suis vraiment conquise.

Nous sommes cruels est en fait une version moderne des Liaisons dangereuses de Choderlos de Laclos. Les deux héros Julien et Camille se lance dans un jeu diabolique qui va tourner au drame. Ils séduisent a tour de bras, joue avec les sentiments.....

L'écriture de l'auteur est vraiment très agréable, le style recherché, c'est donc un vrai plaisir de découvrir les lettres, SMS et mails échangés entre les protagonistes. Le roman commence en douceur et la tension montent petit a petit, on sent le drame arrive et pourtant on est quand même choqué par cette fin.

Une version moderne très réussite qui me donne envie de découvrir d'autres écrits de l'auteur.

Lu dans le cadre des challenges :
- Variété 2015 Un livre que vous possédez mais que vous n'avez jamais lu
- 170 idées :  idée 141. une enveloppe

mardi 9 juin 2015

Un petit goût de noisette


Resumé :


Un petit goût de noisette à savourer. Dans ce recueil d'histoires courtes, Vanyda explore l'amour, évoque le moment parfait qui nous échappe parfois, les occasions manquées aussi... Usant des dialogues avec justesse et parcimonie, offrant à chaque tranche de vie sa couleur propre, Vanyda fait se croiser ses personnages. En quelques pages, en quelques jours, Benoît, Corentin, Manon, Aymeric et les autres se rencontrent, s'enthousiasment, pleurent. Un véritable condensé d'émotions pour ce nouveau one-shot!

Mon avis :


Un petit goût de noisette est une BD que je vous recommande.

Déjà parlons des dessins que j'ai trouvé vraiment superbes. L'auteur a choisit des tons pastels et des aquarelles pour illustrer cette BD est le résultat est vraiment magnifiques. Les personnages sont aussi très réussis : surtout les visages que j'ai beaucoup aimé.

Ensuite le scénario, on est sur des courtes histoires, presque des nouvelles. On découvre des personnages et au fil des pages on découvre qu'ils ont tous des liens de parenté (familles, amis, voisins...). Le scénario tourne autour de l'amour, des rencontres et toutes les histoires sont émouvantes, touchantes. Elles sont plus ou moins courtes mais toutes réussites. L'auteur exprime a merveille les sentiments de ses personnages.

C'était la première fois que je lisais une BD de Vanyda mais ce n'est certainement pas la dernière.

lundi 8 juin 2015

L'héritiere


Résumé : 


Twylla, dix-sept ans, est une élue, l’incarnation de la fille du dieu de la vie et de la déesse de la mort. Depuis ses treize ans, elle vit dans le château de Lorture où, bien qu’elle soit promise au prince, elle ne participe pas comme les autres à la vie de la cour. Car Twylla est, en quelque sorte, le bourreau de la reine. Nourrie chaque mois d’un poison mortel contre lequel elle est immunisée, elle exécute les traîtres du royaume. Simplement en les touchant. Ce statut l’affige au plus haut point - et l’isole cruellement. Alors, quand son nouveau garde, Lief, charmant et rebelle, cherche à se rapprocher d’elle, Twylla se laisse aller aux confidences... et aux sentiments. Mais elle est fiancée au prince, auquel elle se sent liée, et redoute la cruauté de la reine. Tout bascule quand elle apprend que son rôle n’est qu’un mensonge et que la reine a tout inventé pour asseoir son pouvoir... Dans cette intrigue machiavélique aux sombres secrets, Twylla devra trouver sa vérité.

Mon avis : 


Tout d'abord, je remercie chaleureusement les éditions Gallimard - On lit plus fort pour l'envoi de se livre que j'ai traîné a lire. Pourquoi ça, parce que le résumé de la quatrièmement de couverture ne me tenté absolument pas... Je me suis dis en le recevant, voila encore un livre fantastique (oui c'est pas vraiment mon genre de prédilection) que je vais oublier sitôt ma lecture achevée.
 Et puis, ce week-end, je me suis enfin lancée et j'ai adoré. Ce roman est un gros coup de cœur, a tel point que j'ai fait sonner mon réveil plus tôt pour pouvoir finir ma lecture ne pouvant pas aller travailler sans connaitre le dénouement.

Difficile de vous parlez de l'intrigue, sans vous dévoiler l'intrigue même. Disons que l'on on se trouve dans un autre monde, gouverné par une reine. Twylla est une jeune fille, qui se trouve être l'incarnation sur terre de la fille des Dieux. Et son pouvoir et de pouvoir tuer quiconque la touchera. Elle est fiancée aux fils de la Reine, le prince, Merek et constamment surveillé par Lief, son garde. A partir de la et des les premières pages, impossible de lâcher le livre car il est passionnant. L’écriture de l'auteur est fluide et l'on dévore les pages. Le suspense est omniprésent et l'on va de révélations en révélations. Intrigue, complots, trahison, amours tout est réunis pour le plus grand bonheur du lecteur.

Bref c'est un énorme coup de coeur, et je regrette de ne pas l'avoir lu plus tôt.

dimanche 7 juin 2015

Elinor Jones, tome 3 : Le bal d'été

Résumé :


Les caprices de Bianca ont privé l’atelier d’une couturière de trop, et c’est avec une équipe réduite que la maison des Tiffany doit maintenant affronter le bal d’été. Pour finir à temps les robes de toutes les clientes, chacun devra mettre les bouchées doubles. Impossible de ménager Elinor dont la santé avait pourtant été mise à mal par le dernier bal. Le soudain départ de Hope ne fait qu’aggraver une situation déjà tendue. Mais quel secret cette dernière dissimule-t-elle à ses enfants? Et quel est donc ce mystère qui la lie à la Chine?

Le dénouement approche, qui ne ménagera personne. Un huis-clos ciselé, d’un machiavélisme soyeux.

Mon avis :


Un troisième tome qui vient clore la saga Elinor Jones et contrairement a beaucoup de lecteur, je trouve que cette fin est réussite et elle etait malheureusement prévisible.

A la fin du premier tome, la révélation sur la maladie d'Elinor était faite : la jeune couturière souffrait d'anorexie. Sa maladie a été mise de coté dans le deuxième tome, mais elle refait surface ici. C'est une maladie grave et forcement sans doute peu comprise a l'époque victorienne... d'où cette fin tragique. Je suis par contre heureuse de voir Siam et Abel s'unir, et j'ai trouvé Bianca attachante, contrairement au tomes précédents ou elle m'agaçait.

Encore une fois les dessins sont superbes et les robes sont splendides. J'ai beaucoup aimé le bal de l'été en extérieur, et les couleurs, les tons choisis donne une certaine chaleur a ce tome.

Ces deux dernier tome m'ont convaincu, contrairement au premier qui  m'avait déçu. C'est une saga que l'on referme avec un peu de mélancolie, car les personnages sont attachants et les bals de la maison de couture vont forcement nous manquer.

ViRée LiTTéRaiRe EuRoPéeNNe #2


Voici un nouveau challenge pour l'année : Virée littéraire européenne #2. J'avais repéré la première édition et j'allais régulièrement voir l'avancée des lectures des participants, alors quand j'ai vu que Bouquinette lancée une deuxième édition sur Livraddict, je sautais sur l'occasion.

Le But

Découvrir la littérature européenne pardi !

Le Principe

Chaque mois, je tire au sort un pays. Ceux qui souhaitent participer doivent lire un livre dont l'auteur vient de ce pays ou qui s'y déroule au moins en partie.
Pour les pays plus "exotiques" ou moins représentés, ou encore en plus de votre lecture si vous êtes un vrai fan de ce pays, toute lecture (même des articles ou un guide touristique) ou film ou documentaire ou élément culturel à propos du pays sera accepté histoire d'en découvrir davantage sur le pays en question, parce que ce n'est pas parce que personne n'en parle qu'il ne le vaut pas !
Il est possible de lire plus tard et d'ajouter votre contribution pour un pays déjà visité, même si le mois est passé.
Simplement, les billets rétroactifs (datant d'avant le début du challenge) ne seront pas acceptés (excepté pour les destinations improbables qui auront besoin de toutes les contributions possibles et imaginables !!)


Pays en Lice

L'an dernier nous avons lu : Allemagne, Bosnie, Danemark, Espagne, Finlande, Irlande, Macédoine, Malte, Norvège, Russie, Slovaquie et Turquie. Après sondage, les destinations Espagne, Finlande et Irlande sont remises en jeu dans la 2e édition !

Par ordre alphabétique : Albanie, Angleterre, Autriche, Belgique, Biélorussie, Bulgarie, Chypre, Croatie, Ecosse, Espagne, Estonie, Finlande, France, Grèce, Hongrie, Irlande, Islande, Italie, Kosovo, Lettonie, Liechtenstein, Lituanie, Luxembourg, Moldavie, Monténégro, Pays de Galles, Pays-Bas, Pologne, Portugal, République tchèque, Roumanie, Serbie, Slovénie, Suède, Suisse et Ukraine.

Niveaux



1 livre lu : Européen du Dimanche
3 livres lus : Livre de Poche
5 livres lus : Guide Touristique
7 livres lus : Dictionnaire Multilingue
10 livres lus : Roman Euro-Itinérant
12 livres lus : Atlas Europhorique

Les étapes : 


Mes lectures :


Le coup de grâce / Marguerite Yourcenar [ma critique]









Mes lectures :


/







Mes lectures :
   
La peur / Stefan Zweig [ma critique]




Mes lectures :

La mariée était en rouge  / Anilda Ibrahimi [ma critique]









 Mes lectures :









Etape 6  : Espagne

Etape 7 : L'Italie
Mes lectures : Cris, murmures et rugissements / Marcello Fois [ma critique]

samedi 6 juin 2015

Elinor Jones, tome 2 : Le bal de printemps

Résumé :


La fin de l’hiver approche et la maison de couture Tiffany se penche sur une nouvelle collection. Le prochain bal aura pour thème la mythologie. Mais des tensions entre Bianca et Rachel jettent une ombre sur l’ambiance de l’atelier. Elinor, malgré sa fragilité, multiplie les initiatives et sait se rendre indispensable. Elle ignore que Bianca, qui se sent menacée dès qu’on conteste son autorité, peut faire lui payer cher ses audaces. Les secrets bruissent entre les étoffes et deviennent difficiles à dissimuler. Le temps des révélations approche, qui ne ménagera personne, pas même ceux qui se veulent innocents.

Mon avis :


Après un avis mitigé sur le premier tome, je me suis lancée dans la suite des aventures d'Elinor avec un peu d'appréhension. Et verdict, ce deuxième tome est bien meilleur que le premier.

Encore une fois, on est transporté dans un univers de princesse : belle robe cousu avec des tissus somptueux, de la dentelles, des frou-frou, des accessoires et bijoux a faire tourner la tête de toutes les filles. Les dessins sont magnifiques avec des teintes pastelles qui se marient très bien avec le scénario.

L'histoire s'installait lentement dans le premier tome, ici elle avance. On découvre des jalousies qui naissent, notamment avec le personnage de Bianca. Elinor, elle est toujours fidèle a elle même : elle travaille dur, ne mange pas ou très peu et se donne a fond pour ses robes.
"- Je lui avais dit que la robe Héra était une des plus difficiles, avec ces satanées plumes, que n'a-t-elle demandé de l'aide !? Elle est folle. A plusieurs, nous pourrons avancer sur les broderies petit à petit. Qu'est-ce qu'il y a ? Pourquoi faites-vous ces mines déconfites ?
- ... Tu ne comprends pas, Bianca. Elle a terminé la robe. Cette nuit.
- Impossible !!
"
J'ai quand même hâte de voir ce que nous réserve le troisième et dernier tome de la saga.

vendredi 5 juin 2015

Carlota Fainberg

Résumé :


Une tempête de neige s'abat sur l'aéroport de Pittsburg : deux hommes de nationalité espagnole se rencontrent dans une salle de transit. Ils ne se connaissent pas et ne se reverront jamais. L'un, Claudio, professeur de littérature, spécialiste de Borges, écoute alors la très étrange histoire d'amour que l'autre, Marcelo, un homme d'affaires madrilène, a vécu dans un hôtel de Buenos Aires. Puis les voyageurs se séparent et Claudio découvrira, dans ce même hôtel où a séjourné Marcelo, que l'ordre quotidien peut à tout moment être bouleversé par l'irruption du fantastique et qu'entre le réel et l'irréel, la frontière est si ténue qu'elle est le plus souvent imperceptible.

Mon avis :


Carlota Fainberg est une lecture qui m'a tenu en haleine cette semaine. L'auteur nous présente deux protagonistes, deux espagnols qui se retrouvent bloqués dans un aéroport au États-Unis. Notre narrateur se rend a Buenos Aires tandis que l'autre apprenant ça, lui raconte une histoire qui lui est arrivé la-bas. Son job consiste a racheter des hôtels qui sont en faillite pour les remettre sur pied, il en découvre un en plein cœur de la ville et voit déjà la belle affaire. Seulement, il fait la connaissance d'une femme charmante, qui va le séduire. Je ne vous en dis pas plus, juste que cette femme a bien des secrets....
L'intrigue m'a beaucoup plu, le suspense et la et l'on veut connaître la fin, qui ne m'a pas déçu. Par contre, l'histoire de Claudio en arriere plan, ne m'a pas passionné.

L'écriture d'Antonio Munoz Molina est captivante, par contre, le fait qu'il utilise des termes anglais quasiment dans chaque phrase est assez horripilant. Heureusement l'intrigue est bonne et les personnages sont attachants. "Dans la vie, les grandes explosions de joie ou de malheur sont beaucoup moins fréquentes que ne le suggèrent les romans ou le cinéma. D'après mon expérience (pas trop vaste je m'empresse de le préciser), dans la vie de tout a chacun, beaucoup plus importants sont les petits disapointments qui gâchent la possibilité de satisfactions assez peu spectaculaires, vraiment très modestes et cependant très solides, qui se présentent a presque chacun d'entre nous. A l'aéroport de Pittsburgh, quand je me suis vu presque traîné par un compatriote importun pour aller prendre un café, "ou un peu plus" comme il l'a dit, vers un oak bar suspect ou se trouvaient déjà installes, incrustes comme on dit aujourd'hui en Espagne, deux gros bonshommes tristes et ostensiblement redneck qui buvaient de la bière, j'ai pris conscience de tout le plaisir que je m'attendais a éprouver dans la lecture ou dans la simple attente du voyage pendant les heures qui me séparaient du départ de mon avion, et du manque d'égards avec lequel cet homme m'avait arraché un morceau de temps qui m'appartenait et qui jamais ne me serait rendu." Ils sont assez caricaturaux, il y a d'un coté, le gros macho par excellence, tandis que de l'autre, l'homme cultivé : "[...] Entendre parler des femmes en termes physiques était quelques chose que je ressentais comme aussi vieilli que le manteau posé sur les épaules de mon père, ou que ces cigarettes brunes sans filtre qui avaient déjà commencer a le tuer sans qu'il ne le soupçonne." C'est une rencontre assez improbable qui au final plaira aux lecteurs.

Je suis heureuse d'avoir enfin découvert un roman de l'auteur. J'avais envie de le lire depuis longtemps et je ne suis pas déçue.

Lu dans le cadre des challenges :
- Club de lecture VendrediLecture : titre avec un prénom
- 170 idées : une chaussure

La collection invisible

Résumé :


Le narrateur voyage en train lorsqu'il apprend l'histoire d'un collectionneur aveugle, propriétaire d'une incroyable collection de tableaux...

Il décide alors de rendre visite à cet homme pour admirer sa collection. Mais quelle surprise lui réserve cette visite inopportune ? Et pour quelle raison la fille du collectionneur semble-t-elle si étrange ?

Mon avis :


Je suis encore une fois conquise par Stefan Zweig et sa plume. La collection invisible est une courte nouvelle mais a la fois tres intense. Le narrateur rencontre dans le train un antiquaire qu'il connait. Ce dernier, va lui raconter une histoire. En feuilletant l'historique des achats de clients, il tombe sur le nom d'un homme qui a traité avec son père mais qui n'ai pas venu dans sa boutique depuis un moment. Il voit la occasion, de peut-etre racheter une collection d'estampe. Il part donc a la recherche de ce vieillard mais il n'est pas au bout de ses surprises.

C'est une nouvelle qui est vraiment reussite. On se laisse prendre au jeu et on écoute ce antiquaire racontait son histoire, tel une confidence qu'il nous fait. Zweig réussi a nous émouvoir, on sourit au reactions parfois enfantine de ce vieux collectionneur mais surtout on ne peut que ressentir a la tristesse pour lui dont la seul joie et sa collection : "Avec une précaution infinie, comme s'il touchait un objet fragile, il tira du carton un passe-partout qui encadrait une feuille de papier vide et jaunie. Prudemment, du bout des doigts, il la souleva devant ses yeux éteints et la contempla avec enthousiasme, sans la voir. Tout son visage exprimait l'extase magique de l'admiration. Tout à coup, était-ce le reflet du papier ou une lumière intérieure, ses pupilles figées et mortes s'éclairèrent d'une lueur divinatrice."

Une belle découverte qui a été adapté au cinéma au Brésil sous le titre A Coleção Invisível qu'il me tarde de découvrir.


La Princesse de Montpensier


Résumé : 


Madame de la Fayette devance Racine quand elle montre les ravages de la passion aveugle, celle qui entraîne vers la ruine et la mort.
Au temps des Valois et des guerres de religion, Madame de Montpensier aime ainsi le jeune duc de Guise, bafouant un mari de circonstance ivre de jalousie. Elle ignore les sentiments qu'elle inspire au duc d'Anjou, le futur roi de France. Avec un férocité inconsciente, elle torture la pauvre comte de Chabannes chargé de l'éduquer, follement amoureux d'elle aussi.
Du dépit, de la rage, de la haine, des assassinats, voilà le portrait de l'amour que Madame de La Fayette peint avec du sang.

Mon avis : 


Voila une courte nouvelle qui se lit très vite. On retrouve le thème de l'amour bien sur, et surtout la belle plume de Madame de La Fayette.

S'il y a un point négatif, pour moi, ça serait que cette nouvelle est trop courte. Tout va trop vite et je pense que l'auteur aurait pu développer certains points.Malgré tout, l'intrigue m'a plu, l'amour est présent et bien sur le contexte historique en arrière fond.Madame de La Fayette a une écriture riche, qui a peut-être un peu vieilli, il faut donc s'armer de patience et s'accrocher parfois. Pourtant, je ne me suis pas ennuyée une seconde.

On rencontre donc notre héroïne, La Princesse de Montpensier, qui est amoureuse du duc de Guise. Malheureusement, elle est mariée au prince de Montpensier. On suit notre la princesse sur un peu plus de 10 ans, ainsi que ses amours et les secrets qui les entourent. Je ne vous en dit pas d'avantage sur l'intrigue, c'est une courte nouvelle, il ne faudrait pas tout révéler.....

En tout cas, c'est une belle découverte, (pas un coup de cœur), un texte que je ne connaissais pas et qui m'a plu.

jeudi 4 juin 2015

Le chat du Rabbin, tome 1 : La Bar-Mitsva


Résumé :


Un chat qui pense, c'est déjà étonnant. Alors, un chat qui parle... C'est pourtant ce qui se passe le jour où le félin du rabbin avale tout cru le perroquet de la maison. Mais le plus étonnant, c'est qu'il veut à tout prix faire sa bar-mitsva...

Mon avis :


Voila un petit moment que je voulais découvrir la série Le chat du Rabbin et je suis vraiment conquise par ce premier tome. On y fait la connaissance de ce chat, qui après avoir mangé le perroquet se retrouve doté de la parole.
Le rabbin a peur de le laisser seul avec sa fille, de peur qu'il ne le dise quelque chose qu'il ne devrait pas, mais le chat est près a tout pour être au coté de sa maîtresse, quitte a se convertir au Judaïsme : "Je lui dis que je veux me convertir au judaïsme.
Je lui dis que si je suis un bon juif, le Rabbin acceptera que je fréquente sa fille. Je lui explique que la fille du rabbin est ma maîtresse.
Que sans elle je ne puis vivre, car elle est ma joie et que c'est une belle chose que l'amour.
Il me dit que mes motivations pour me convertir au judaïsme ne sont pas bonnes, que mon amour de Dieu n'est pas sincère.
Je ne lui ai jamais parlé d'amour de Dieu, moi.
"

C'est un personnage attachant, qui ne sait pas toujours tenir sa langue. Il est malicieux et saura forcement faire rire le lecteur. Il apporte aussi son regard sur la religion : "Je n'aime pas trop les jeunes hommes. Surtout quand ils se passionnent pour la religion.
Ils la manipulent comme un instrument de pouvoir.
"

Ce premier tome est une réussite, il me tarde de découvrir la suite ainsi que le film d'animation qui en a découlé.

Les pieds bandés


Résumé :


Ce récit raconte comment une jeune fille, Chun Xiou, est forcée de se bander les pieds suivant la tradition, et la torture que cela représente. Mais le calvaire ne s’arrête pas là, car avec la révolution elle va devoir supporter la pression d’une nouvelle société qui rejette toutes ses anciennes coutumes...

Mon avis :


Les pieds bandés est une bande dessinée magnifique et c'est un vrai coup de cœur pour moi, alors cette critique ne va absolument pas être objective, tant pis , j'assume !

Elle nous conte l'histoire de Chun Xiou qui est contrainte a se faire bander les pieds. Coutume plutôt barbare chinoise, les petits pieds étaient une garantie de faire un beau mariage : "Ce que l’on regarde en premier chez une jeune fille n’est pas son visage, ni même son corps, mais sa paire de pieds ! Avec des petits pieds, une jeune fille peut épouser un homme de haut rang et tout le monde la respectera. Elle mangera des plats raffinés, elle aura des vêtements de satin et de soie à profusion. Tout ce qu’elle désirera." ou encore "J'ai d'autres amies qui ont gâché leur vie à cause de cela. Plus tu es pauvre, moins tu te bandes les pieds, moins tu te bandes les pieds, plus tu es pauvre. Heureusement que ma mère s'est sacrifiée pour que j'aie les pieds bandés ! Sinon, comment aurais-je pu devenir une épouse dans la haute famille des Zhu ?"Je dis bien barbare, car les pages ou notre héroïne se fait bander les pieds sont très dures a lire : "Mais vous savez, une paire de petit pieds, c'est une grande jarre de larmes. A l'époque, je souffrais tant que je désirais mourir."

On aperçoit aussi l'évolution de la vie, la politique en chine au cours de la vie de Chun Xiou. On oscille sans arrêt entre tradition et modernité. On découvre une autre culture qui au final nous est assez étrangère.

Coté dessin, ils m'ont un peu choqué au départ. les visages sont un peu déformés les traits un peu irréguliers mais au final, je me suis laissée entraînait par l'histoire et je m'y suis vite habituée.

Au final, cette première rencontre est un succès et je vais me plonger dans d'autres de ses écrits, c'est certain.


Lu dans le cadre du challenge :
- 170 idées : Une poignée de porte unie ou fantaisie