samedi 31 décembre 2016

L'échelle de Jacob

Résumé : 


Frère Jean se remémore l'année de ses 28 ans quand il résidait dans une abbaye bénédictine en Corée du Sud parce qu'il avait décidé de consacrer son existence à Dieu. Il évoque sa rencontre amoureuse avec une femme, la fin de cette romance, la mort tragique de deux des moines et la réminiscence d'un secret familial dramatique.

Mon avis :

Voilà un roman bien complexe, il renferme quasiment plusieurs romans à lui tout seul. Il y a d'abord l'histoire de Frère Jean et son questionnement sur la vie au monastère et son engagement auprès de Dieu. Il y a ensuite sa romance avec So-hui et l'histoire de la Corée. Tout ça s'emboîte pour donner L'échelle de Jacob, un roman dense et riche qui demande du temps. C'est une lecture qui ne se dévore pas au contraire il s'agit de ce genre de roman qu'il fait prendre le temps de lire pour l'apprécier à sa juste valeur.

C'est ici ma première rencontre avec l'auteure coréenne, sans doute plus connu en France pour Nos jours heureux (que je n'ai pas encore lu d'ailleurs !) et je dois dire que je suis conquise par sa plume qui est magnifique. Pleine de pudeur comme beaucoup d'écrivains asiatiques, pleine de poésie, on pourrait relever un tas de citation tant son écriture est belle. Le livre est documenté, elle nous raconte l'histoire de la Corée, la pauvreté, les coutumes en toile de fond de l'histoire de Frère Jean. 

Frère Jean justement est un personnage très attachant qui nous raconte son histoire. Il se livre sur sa vie au monastère, son engagement, ses doutes parfois et sur son histoire d'amour avec So-hui que j'ai eu du mal a cerner. 
"- Vous ne voulez voir les religieux que comme des êtres en manque de relations sexuelles. Franchement, cette idée m'offusque. Un homme amoureux d'une femme et qui lui jure fidélité est un héros romantique, tandis que nous, qui faisons serment de consacrer notre existence à la recherche de la vérité et donc à Dieu, sommes toujours considérés comme un objet d'étude et de curiosité, le symbole même de l'interdiction et de l’inhibition sexuelles, et je déteste cette réalité. "

La vie monacale est magnifiquement décrite, l'auteure a su trouver les mots justes pour la décrire.
"Pour expliquer la vie au monastère, il faut avant tout mentionner le silence. Pendant mes années passées ici, j'ai appris que le silence n'était pas seulement le calme ou l'absence de bruit. Au contraire, il s'agit plutôt d'une écoute très attentive. Le silence est nécessaire pour percevoir le bruit au-delà du bruit, la sensation au-delà de la sensation."

C'est un très beau roman qui mérite d'être davantage connu et il me tarde maintenant de lire Nos jours heureux.

Lu dans le cadre du challenge : 
- Raconte moi l'Asie

Une semaine, 7 lundis

Résumé : 


Moi, Ellie Spark, j'ai survécu au pire lundi de tous les temps. Une journée HO-RRI-BLE, qui n'a été qu'une succession d'évènements catastrophiques du type:
1) recevoir au réveil un texto de son petit copain qui dit: "il faut qu'on parle" (formule qui est, soyons honnête, le signal universel d'un désastre imminent)
2) oublier son parapluie et se retrouver avec tête de rat mouillé sur la photo de classe
3) avoir les lèvres qui gonflent en plein discours à cause d'une stupide allergie aux amandes.
Alors quand j'ai découvert, le lendemain, que j'avais une chance de tout recommencer, j'ai béni les dieux, sauté dans mes vêtements et je me suis précipitée au lycée, avec un seul but en tête: rattraper mes erreurs et reconquérir le coeur du garçon de mes rêves. Parce qu'on a parfois besoin d'une semaine entière de lundis pour comprendre ce que l'on veut vraiment!

Mon avis :

Avant de commencer cette critique, je tiens à remercier les éditions Gallimard Jeunesse - on lit plus fort pour l'envoi de ce roman que j'ai tardé a lire. Il y a comme ça des livres qui restent longtemps dans notre PAL et une fois lu, on se demande pourquoi on a attendu autant de temps. Avec une semaine, 7 lundis, j'avais peur de m'ennuyer. Le fait que l'histoire se répète 7 fois, je me demandais si l'auteure allait réussir a maintenir l'intérêt de ses lecteurs et surtout le mien. Et bien, je peux vous dire que oui puisque j'ai dévoré ce roman en deux jours et que c'est un coup de cœur.

On fait la connaissance d'Ellie, une adolescente attachante. Elle sort avec un garçon populaire de son lycée et chanteur dans un groupe de rock et vit une jolie amitié avec Owen. La veille, elle a eu une dispute avec son petit copain.
"Gloup-tip-tip-gloup-gloup-tching !
Quand mon téléphone sonne pour m'annoncer l'arrivée d'un texto en ce lundi matin, je suis encore dans cet état entre la veille et le sommeil, ou tu peux te convaincre d’à peu près n'importe quoi. Par exemple qu'une version adolescente de Mick Jagger t'attend devant ta porte pour te conduire au lycée. Ou que le dernier tome de ta série préférée se conclut par une vraie bonne fin, plutôt que ce que l'auteur a essayé de faire passer comme telle. Ou qu'hier soir, ton copain et toi n'avez pas eu la pire dispute de votre histoire - je rectifie : la seule dispute de histoire.
"
Sa journée du lundi est une catastrophe. Le soir, en se couchant, elle ne souhaite qu'une chose pouvoir effacer cette journée et tout recommencer.
"Vous avez déjà remarqué combien il existe de mondes, autour de nous ? Un nombre infini de mondes. Et ils fonctionnent tous indépendamment les uns des autres. Comme des grains de poussière séparés qui flottent dans l'air. Parfois, deux grains se cognent et s'affectent momentanément l'un l'autre, mais la plupart du temps, ils ne font que continuer à flotter sans imaginer un seul instant qu'il existe d'autres grains de poussière.
Vous ne prenez pas vraiment le temps de réfléchir à cet état de choses jusqu'à ce que votre monde - votre minuscule grain de poussière qui vous parait plus proche d'une planète que d'une particule - soit complètement anéanti et que personne ne semble s'en apercevoir. Les autres n'ont pas l'air de sen soucier. Parce que leur monde à eux continue de tourner. Continue à foncer dans l'espace sans se soucier de rien, pendant que vous, vous êtes aspiré dans un trou noir.
"
Son souhait est exaucé et même d'avantage puisqu'elle vivrait sept fois de suite cette journée. Elle va a chaque fois, faire les choses différemment et essayer d'arranger les choses....

C'est un roman léger, sans prise de tête et vraiment prenant. Les personnages d'Ellie et d'Owen sont attachants et ont été très bien travaillé par l'auteur. De plus, je les ai trouvé encore plus touchants car on est loin des ados insupportables et en pleine crise. Ils sont matures et savent ce qu'ils veulent.

C'est une belle découverte et comme je le disais plus haut, je regrette vraiment d'avoir mis si longtemps a le lire. Comme quoi, les apparences sont parfois trompeuses.

Challenges ABC - ABC thriller / policier 2017

Pour cette année 2017, j'ai décidé de me lancer dans deux challenges ABC organisé sur Livraddict:

CHALLENGE ABC 2017 

(organisé par Nanet sur livraddict)


La version 2017 que je vous propose consiste à choisir :

•    Pour les challenges Complets (26 livres) :
o    un auteur par lettre : le nom de l’auteur compte.
o    un minimum de 5000 pages pour l'ensemble des livres.
o    Un minimum de 5 catégories différentes.
o    3 Jokers sont accordés

J'ai choisi de ne pas me fixer de liste de départ et de lire au gré de mes envies :

Mes lectures :
A :
B : Iman Bassalah / Hôtel Miranda / contemporain / 245 pages [ma critique]
C : Javier Cercas / Le mobile / contemporain / 96 pages [ma critique]
D: Daphné Du Maurier / L'auberge de la Jamaïque / contemporain / 440 pages [ma critique]
E :
F : Elena Ferrante / L'amie prodigieuse / contemporain / 430 pages [ma critique]
G : Elizabeth George / Enquête dans le brouillard / policier/ 446 pages [ma critique]
H : Monica Hesse / Une fille au manteau bleu / jeunesse / 352 pages [ma critique]
I :
J :
K : Herman Koch / Le dîner / contemporain / 360 pages [ma critique]
L :
M :Valentin Musso / Sans faille / thriller/ 382 pages [ma critique]
N : Amélie Nothomb / Robert des noms propres / contemporain / 190 pages [ma critique]
O :
P :
Q :
R : Jaroslav Rudiš / Avenue Nationale / contemporain / 224 pages [ma critique]
S : Eric-Emmanuel Schmitt / La rêveuse d'Ostende / contemporain / 310 pages [ma critique]
T : Denis Theriault/ Le facteur émotif / contemporain / 168 pages
U :
V : Catherine Velle / Soeurs Chocolat / Contemporain / 311 pages [ma critique]
W:
X :
Y : Mo Yan / Le maitre a de plus en plus d'humour / contemporain / 96 pages [ma critique]
Z : Juli Zeh / Décompression / contemporain /288 pages [ma critique]

Bilan : 16/26 lettres
4639 /5000 pages
4/5 genres


ABC thriller / policier 2017

(organisé par Salhuna sur livraddict)

> Catégorie 2 : Challenge FreeStyle
26 lettres / 26 auteurs et 26 titres à choisir en cours d’année au fur et à mesure 

A :Pieter Aspe / Le carré de la vengeance / 384 pages [ma critique]
B :
C : Paul Cleave / Un père idéal / 432 pages [ma critique]
D : Joël Dicker / La vérité sur l'affaire Québert / 855 pages [ma critique]
E :
F : Nikolaj Frobenius / Branches obscures / 279 pages [ma critique]
G : Robert Galbraith / La carrière du mal / 736 pages [ma critique]
H :
I :
J :
K : Stephen King / Mr Mercedes / 672 pages [ma critique]
L : Gilles Legardinier / Le premier miracle / 506 pages [ma critique]
M : Ian Manook / Yeruldelgger / 630 pages [ma critique]
N : Anita Nair / L'inconnue de Bangalore / 473 pages / [ma critique]
O :
P : Tout un été sans Facebook / Romain Puértolas [ma critique]
Q :
R :
S : Jô Soares / Les yeux plus gros que le ventre / 318 pages [ma critique]
T:
U :
V :
W :
X:
Z :

Bilan : 12/26 lettres

vendredi 30 décembre 2016

Nouvelles hispano-américaines, tome 2 : Rêves et réalités (1952-1977)

Résumé : 


Les très bons auteurs retenus ici ont su concilier, à travers leurs nouvelles, la veine psychologique et le réalisme, parfois magique comme chez Gabriel Garcia Marquez, parfois insupportable comme chez Julio Cortázar.

Mon avis : 

Un recueil de nouvelles pour découvrir des auteurs d'Amérique Latine ou d'Amérique du Sud, forcement je signe de suite. D'autant que celui-ci ne retient que des grands noms de la litterature qui parfois sont peut traduits en francais.

J'ai adoré le concert d'Augusto Monterroso (Guatemala) qui raconte l'histoire d'un père venus assisté au concert de musique classique que donne sa fille. J'ai été conquise par Guadalupe Dueñas (Mexique) et sa nouvelle Histoire de Marinette où l'on retrouve les thèmes de la litterature sud-américaine : la famille et les grandes fratries, les croyances et la petite pointe de magie. L'evangile selon saint Marc de Jorge Luis Borges (Argentine) est très reussite mais la chute fait froid dans le dos.

Beaucoup d'auteurs puissent également l'inspiration dans des événements politiques ou historiques de leur pays respectifs comme Augusto R. Bastos (Paraguay) avec Le tunnel ou encore Gabriel García Márquez (Colombie) avec Un jour comme les autres.

L’édition Pocket langue pour tous propose la version originale de chaque texte et sa traduction, des points de grammaire important et est très bien documentée. Elle propose également un point historique pour certaines nouvelles pour aider a comprendre le contexte dans lequel la nouvelle a été écrite.

13 à table ! (2015)

Résumé : 


Le livre réunit les œuvres d'un éventail d'écrivains bien connus. Ont ainsi participé au projet : Marc Levy, Eric-Emmanuel Schmitt, Françoise Bourdin, Guillaume Musso, Maxime Chattam, Alexandra Lapierre, Agnès Ledig, Pierre Lemaitre, Frank Thilliez, Jean-Marie Perier, Gilles Legardinier, Bernard Werber, et Tatiana de Rosnay.
13 auteurs pour 13 nouvelles centrées autour d’un thème commun : un repas. Intrigues policières, réunions de famille qui dérapent, retrouvailles inattendues… Du noir, de la tendresse, de l’humour, de l’absurde, à chacun sa recette.

Mon avis : 


J'ai découvert avec ce recueil certains auteurs, j'en ai retrouvé d'autres, certains m'ont surpris, d'autres m'ont déçus mais malgré tout j'ai adoré ce recueil car 'ai toujours autant les nouvelles. Ce livre regroupe vraiment des nouvelles totalement différentes et chaque auteur a apporté sa petite touche personnelle.

Mes nouvelles favorites sont Maligne de Maxime Chattam, une nouvelle inquiétante dont la chute est vraiment reussite. Agnes Ledig m'a beaucoup touché avec sa nouvelle Un petit morceau de pain. J'ai ri avec Mange le dessert d’abord de Gilles Legardinier. Je me suis réconciliée avec Guillaume Musso grâce à sa nouvelle Fantôme. Et j'ai trouvé la nouvelle de Bernard Werber, Langouste blues très originale.

Il y a d'autres nouvelles qui m'ont plu mais qui ne resteront pas gravé dans ma mémoire. Olympe et Tatan de Françoise Bourdin, Nulle, nullissime en cuisine ! d'Alexandra Lapierre, Une initiative de Pierre Lemaitre, Le parfait de Tatiana de Rosnay ou encore Jules et Jim de Jean-Marie Périer.

Enfin il y a trois nouvelles que je n'ai pas aimé ou pour lesquelles, je suis probablement passée à coté Dissemblance de Marc Levy (j'ai toujours beaucoup de mal avec ses écrits), Gabrielle de Franck Thilliez et La part de la reine d'Eric-Emmanuel Schmitt.

Ce recueil est en tout cas une réussite et puis il est vendu au profit d'une bonne cause, ça serait donc dommage de s'en passer.


jeudi 29 décembre 2016

La vie en cinquante minutes

Résumé : 


Il suffit parfois d’un cheveu… Un long cheveu blond entortillé autour de la bretelle du maillot de corps de son mari. Pour Zahava, c’est l’électrochoc. Armée d’une imagination galopante et d’une jalousie débridée, la voilà qui vide les placards, analyse chaque indice, formulant les hypothèses les plus folles sur la vie secrète de son mari : et s’il n'avait pas une mais deux maîtresses, l’une turque en burqa, l’autre italienne peroxydée aux orgasmes sonores ? Sans parler de la poule de Rostov… Entre le cabinet d’un célèbre analyste, l’antre du serrurier arménien et les états d’âme du détective privé, Zahava s’embarque dans une enquête aux péripéties rocambolesques, un tourbillon aussi vertigineux qu’extravagant. En libérant le délire interprétatif d’une femme prise au piège de la jalousie, et avec un art magistral du détail et de la digression, Benny Barbash signe un roman tout en finesse, un traité du mariage profond et hilarant. Rarement aura-t-on à ce point exalté les errements de la jalousie dans une veine aussi réaliste et aussi drôle, parfois crue, délicieusement subtile, toujours réjouissante : un antidote merveilleux à toute espèce de jalousie.

Mon avis : 

Je m'attendais à passer un bon moment et je ne suis pas déçue avec ce roman de l'auteur israélien Benny Barbash.

L'intrigue est prenante et la plume de l'auteur est vraiment très drôle. J'ai pris un vrai plaisir a la lecture (surtout la première partie) qui est complètement délirante. Zahava est attachante et a une imagination débordante. Son mari, Dov, nous apprenons à le connaitre au fil des pages et je dirai que c'est un personnage qui m'a touché.

L'auteur nous entraine avec son roman et le lecteur passera par différents sentiments : le rire, l'émotion, la colère.... Il décrit à merveille le temps qui passe dans un couple avec toujours une pointe d'humour :
"- [...] Quand avez-vous découvert cette boite ?
- Aujourd'hui, répondit Zahava, avec l'impression d'avoir vécu toute une vie depuis le matin.
- Et qu’espérez-vous y trouver ?
- Je ne sais pas. Peut-être un secret.
- Un secret qui vous appartient ?
- Non, un secret de mon mari.
- Avant de découvrir le coffret, vous pouviez vivre sans ce secret ?
- Je ne savais pas qu'il existait.
- A présent non plus vous ne savez pas. Et si vous me demandez mon avis pourquoi le découvrir ?
- Pour connaitre celui avec lequel je vis. Pour savoir s'il me cache quelque chose.
- Depuis combien de temps êtes-vous ensemble ?
- Trente-deux ans, répondit Zahava, embarrassée.
- Madame, lui dit l'Arménien, si vous devez encore ouvrir des boîtes après trente-deux ans de mariage, aucune boîte ne vous aidera à comprendre ce que vous n'avez pas pu apprendre durant tout ce temps.
"

L'histoire se déroule en Israël et l'on découvre une autre culture, une religion et des coutumes et traditions bien différentes des nôtres.
"-Tu crois que Dieu existe ? lui avait demandé l’écrivain.
-Peu importe ce que je pense. Mes pensées n’ont aucun effet sur l’existence ou la non-existence d’un moustique, à plus forte raison sur celle de Dieu.
"

Ce roman est vraiment une chouette découverte. C’était ma première rencontre avec l'auteur mais surement pas la dernière.

Lu dans le cadre du challenge :
- Raconte moi l'Asie, v2

La princesse des glaces

Résumé : 


Erica Falck, trente-cinq ans, auteur de biographies installée dans une petite ville paisible de la côte ouest suédoise, découvre le cadavre aux poignets tailladés d'une amie d'enfance, Alexandra Wijkner, nue dans une baignoire d'eau gelée. Impliquée malgré elle dans l'enquête (à moins qu'une certaine tendance naturelle à fouiller la vie des autres ne soit ici à l'œuvre), Erica se convainc très vite qu'il ne s'agit pas d'un suicide. Sur ce point - et sur beaucoup d'autres -, l'inspecteur Patrik Hedström, amoureux transi, la rejoint.
A la conquête de la vérité, stimulée par un amour naissant, Erica, enquêtrice au foyer façon Desperate Housewives, plonge clans les strates d'une petite société provinciale qu'elle croyait bien connaître et découvre ses secrets, d'autant plus sombres que sera bientôt trouvé le corps d'un peintre clochard - autre mise en scène de suicide.
Au-delà d'une maîtrise évidente des règles de l'enquête et de ses rebondissements, Camilla Läckberg sait à merveille croquer des personnages complexes et - tout à fait dans la ligne de créateurs comme Simenon ou Chabrol - disséquer une petite communauté dont la surface tranquille cache des eaux bien plus troubles qu'on ne le pense.

Mon avis : 

 J'avais découvert Camilla Läckberg avec Cyanure qui m'avait donné envie de me lancer dans sa célèbre saga des enquêtes d'Erica. Je dois dire que je ne suis absolument pas déçue car ce premier tome se veut très prometteur.

Premier point important, les personnages : Erica et Patrik sont tellement attachants. On est loin du thriller très noir ou le suspense est insoutenable. Bien au contraire, le rythme est assez lent mais pourtant on prend plaisir a la lecture. "Erica avait l’impression de prendre un balai mental et de balayer résolument toutes les vieilles toiles d’araignée dans les recoins et toute la poussière qui s’était accumulée dans son esprit. Cette nouvelle lucidité, pourtant, lui faisait aussi comprendre qu’elle ne pouvait plus fuir ce qui avait accaparé ses pensées ces derniers jours."

Ensuite l'intrigue est intéressante et on se prend vite au jeu de l'enquête. Le corps d'Alexandra est retrouvé dans sa salle de bain, tout porte a croire a un suicide mais pourtant il s'agit bien d'un meurtre.
"La maison était abandonnée et vide. Le froid pénétrait le moindre recoin. Une fine pellicule de glace s'était formée dans la baignoire. La peau de la femme avait commencé à prendre une légère teinte bleutée.
C'est vrai, elle ressemblait à une princesse, là dans la baignoire. Une princesse des glaces
". Erica décide donc d'enquêter. Et puis, une histoire d'amour naît avec Patrik qui fait partie de la police. A eux d'eux, ils vont résoudre l'enquête avec brio.

Enfin, rien que pour un voyage en Suède, ce roman vaut forcement le détour!

Lu dans le cadre du challenge :
- Pavés 2016-2017

mercredi 28 décembre 2016

Les mots qu'on ne me dit pas

Résumé : 


“ Salut, bande d’enculés ! ” C’est comme ça que je salue mes parents quand je rentre à la maison. Mes copains me croient jamais quand je leur dis qu’ils sont sourds. Je vais leur prouver que je dis vrai. “ Salut, bande d’enculés ! ” Et ma mère vient m’embrasser tendrement. » Sans tabou, avec un humour corrosif, elle raconte. Son père, sourd-muet. Sa mère, sourde-muette. L’oncle Guy, sourd lui aussi, comme un pot. Le quotidien. Les sorties. Les vacances. Le sexe. D’un écartèlement entre deux mondes, elle fait une richesse. De ce qui aurait pu être un drame, une comédie. D’une famille différente, un livre pas comme les autres.

Mon avis : 

J'ai vu, il y a quelques mois, comme la plupart, la film La famille Bélier, et forcement, j'ai eu envie de découvrir le livre. Véronique Poulain, signe ici une autobiographie, pleine d'humour sur sa jeunesse au sein d'une famille de sourds et muets. "J'aimerais tellement avoir des parents normaux. Je me dis que, dans une vie antérieure, j'ai dû être une sacrée connasse pour être punie à ce point. Et je m'en veux de leur en vouloir."
 
Elle nous parle d'un handicap dont au final, on parle très peu et qui pour nous, entendant, nous paraît inconcevable. "Dans la langue de mes parents, il n'y a pas de métaphores, pas d'articles, pas de conjugaisons, peu d'adverbes, pas de proverbes, maximes, dictons. Pas de jeux de mots. Pas d'implicite. Pas de sous-entendus. Déjà qu'ils n'entendent pas, comment voulez-vous qu'il sous-entendent ?"
Le moindre geste du quotidien devient difficile et l'auteur malgré tout arrive a nous faire franchement rire.
"Idée reçue. La plupart des sourds n'ont pas d'aptitude particulière à lire sur les lèvres. Mais, à ce jeu qu'ils sont obligés de pratiquer depuis toujours, ils sont meilleurs que nous. Avec, souvent, de gros ratés. [...] "Jambon", "chapeau", "chameau", c'est les mêmes mouvements de lèvres.
"Escalope" et "interprète", pareil.
"Bougie" et "toupie", aussi.
Sacré bordel.
"

Bref, je vous recommande vraiment cette lecture si vous ne l'avez pas déjà lu car on en apprend énormément sur ce handicap mais surtout, on passe un excellent moment.

mercredi 21 décembre 2016

La princesse des glaces (BD)

Résumé : 


La première adaptation en bande dessinée de la célèbre série de polars de Camilla Läckberg.
Erica Falck, trentenaire installée dans une petite ville paisible de la côte ouest suédoise où elle écrit des biographies, découvre le cadavre aux poignets tailladés d’une amie d’enfance dans une baignoire d’eau gelée. Impliquée malgré elle dans l’enquête, Erica est vite convaincue qu’il ne s’agit pas d’un suicide. Sur ce point l’inspecteur Patrik Hedström, amoureux transi, la rejoint. Stimulée par cette flamme naissante, Erica se lance à la conquête de la vérité et met au jour, dans la petite société provinciale qu’elle croyait bien connaître, des secrets détestables. Bientôt, on retrouve le corps d’un peintre clochard – encore une mise en scène de suicide…
Publié en Suède en 2003 et traduit en français en 2008, La Princesse des glaces est chronologiquement la première des enquêtes d’Erica Falck et de son compagnon le commissaire Patrik Hedström. Six autres romans de la même série ont paru depuis. La série policière la plus attachante du moment, dont Léonie Bischoff et Olivier Bocquet donnent, en bande dessinée, une transposition inspirée.

Mon avis : 

Lu en parallèle du roman, cette adaptation est très fidèle au roman. On retrouve les personnages du livre et l’enquête d'Erica et de Patrik.

J'ai beaucoup aimé les dessins, les couleurs utilisées qui sont très gaies et tranchent avec la noirceur du meurtre d'Alexandra.
J'ai aimé visualisé les paysages suédois : la neige et les maisons colorées du bord de mer m'ont procuré un vrai dépaysement.

Par contre, je dirais que tout va trop vite au niveau de l'intrigue. Pas facile de retranscrire un roman de plus de 500 pages (version poche) en une centaine ici. Or, ce qui fait le charme des enquêtes d'Erica c'est un peu la lenteur de l’enquête. Erica est certaine très rusée mais c'est avant tout une femme qui savoure la vie et qui prend son temps. Le petit coté, desperate housewife, c'est perdu ici dans la BD.

Malgré tout c'est une très bonne adaptation et j'ai beaucoup apprécié retrouver les personnages et de pouvoir les visualiser en dessins.

dimanche 18 décembre 2016

Le général du roi

Mon avis : 


Quel rôle reste-t-il à la femme quand les hommes sont en guerre ? C'est à cette question, vieille comme Homère. que répond ce roman violemment secoué par l'Histoire (nous sommes dans l'Angleterre du XVIIe siècle, en pleine guerre civile). Un livre publié en 1945 et composé dans l'urgence... au sortir d'une tout autre guerre. Soit une sorte de récit de cape et d'épée subtilement dévoyé... L'héroïne en est une femme, et les hommes - même quand ils sont dans le " bon camp " - sont loin d'y avoir le beau rôle. Mieux (ou pis), la jeune femme en question, qui cultive un goût de la liberté ignorant toute entrave, se trouve dès le début du livre et jusqu'à la fin de tout condamnée à l'immobilité d'un fauteuil d'infirme... Une troublante méditation sur la fidélité et l'honneur, qui poussés à leur extrême n'hésitent pas à courir le plus beau risque : celui de l'indignité. L'un des plus grands Du Maurier.

Mon avis : 

Daphné Du Maurier est une de mes auteurs favorites et je continue doucement la découverte de ses romans. Le général du Roi m'a plu mais on est loin de ses meilleurs écrits.

Elle nous plonge au XVIIe siècle, en plein guerre civile, en Cornouailles évidemment. Sur fond de guerre, la narratrice, Honor, nous raconte sa grande histoire d'amour avec Richard, qui est général du roi. Sa vie sera faite, d'attente, d’inquiétude et de retrouvailles et malheureusement pour moi, certains passages m'ont semblait interminable. Les descriptions de guerre, les noms des protagonistes, tout ça n'est aucunement familier pour un nom britannique.

J'ai malgré tout aimé retrouver le style et la plume de Daphné qui me plaît toujours autant.
Ces descriptions de la Cornouailles sont toujours aussi vivantes : "Dans ce coin de Cornouailles sud-est, nous sommes assurément favorisés. La douceur de l'air, qu'il pleuve ou que le soleil brille, ces côtes douces, tout incite au bonheur et à la paresse. Tandis qu'au pays des Grenvile, dénudé, sans arbres, exposés aux quatre vents du ciel - des vents chargés d'écume et d'embruns -, l'esprit développe une perception plus aiguë, plus de feu, plus de colère. La vie y est hasardeuse et cruelle. Ici, peu de drames de la mer, mais, la-bas, la côte est semée de squelettes blanchis par le sel des navires perdus sans espoir. Autour des cadavres mutiles, broyés des morts, jouent les marsouins. Dans le ciel planent les faucons. Le petit coin de terre où nous sommes nés, où nous avons été élevés nous marque plus qu'on ne saurait le croire et je puis comprendre les démons inquiets qui possédaient Richard Grenvile.

Bref, c'est un roman qui plaira aux amoureux de l'auteure mais sans doute pas celui avec lequel il faut rencontrer Daphné du Maurier pour la première fois.

Lu dans le cadre du challenge :
- Objectif du mois

samedi 17 décembre 2016

Chanson douce

Résumé : 


Lorsque Myriam, mère de deux jeunes enfants, décide malgré les réticences de son mari de reprendre son activité au sein d'un cabinet d'avocats, le couple se met à la recherche d'une nounou. Après un casting sévère, ils engagent Louise, qui conquiert très vite l'affection des enfants et occupe progressivement une place centrale dans le foyer. Peu à peu le piège de la dépendance mutuelle va se refermer, jusqu'au drame.

Mon avis : 


J'espère qu'en ce moment, vous n'êtes pas à la recherche d'une baby-sitter pour s'occuper de vos enfants.... Si c'est le cas, je ne vous recommande vraiment pas la lecture de ce roman. Pour les autres par contre, qui n'aura pas encore lu le dernier roman de Leïla Slimani, je vous invite de le découvrir. Le prix Goncourt est ici entièrement mérité car Chanson douce est magnifiquement bien écrit.

C'est un roman pesant, lourd, dérangeant et des les premières lignes, nous sommes plongés dans l'horreur. Puis, on retourne en arrière et l'on découvre peu à peu les personnages et surtout comment ils en sont arrivés là. Myriam et Paul sont parents de deux enfants en bas-âge. Myriam n'en peu plus de rester chez elle et décide de reprendre son activité professionnelle. C'est l'occasion aussi pour le couple de davantage s'épanouir, ils gagnent plus d'argent, ont une vie sociale active, sortent, invitent, partent en vacances.... Tout ça ne serait possible sans Louise, leur nounou qui est une perle : elles s'occupent parfaitement des enfants et en plus, range la maison, cuisine de merveilleux petits plats... Mais peu à peu, l'engrenage de la dépendance se resserre autour des personnages.

C'est un court roman, dont on ne ressort pas indemne. On ne peut qu'être touché par cet horrible drame et forcement on se pose des questions : est-ce que ce drame aurait pu être évité ? Les personnages sont très bien décrit mais l'auteure ne révèle pas toutes les clefs de l'intrigue et laisse une part de mystère au lecteur. Chacun interprétera le geste fou de Louise à sa manière. J'aurai sans doute aimé en lire davantage : Louise va t'elle s'en sortir, va t-elle devoir faire face à un procès, comment explique-t-elle ce geste. Tout ça reste sans réponse et c'est au lecteur d'imaginer la suite.

J'ai sorti ce roman de ma PAL grâce à une lecture commune organisée sur Livraddict par Anaverbania et je l'en remercie.

mardi 13 décembre 2016

Harry Potter, tome 7 : Harry Potter et les reliques de la mort

Résumé : 


Cette année, Harry a dix-sept ans et ne retourne pas à Poudlard. Avec Ron et Hermione, il se consacre à la dernière mission confiée par Dumbledore. Mais le Seigneur des Ténèbres règne en maître. Traqués, les trois fidèles amis sont contraints et la clandestinité. D'épreuves en révélations, le courage les choix et les sacrifices de Harry seront déterminants dans la lutte contre les forces du Mal. Avec le dénouement de l'héroïque histoire de Harry Potter, J.K. Rowling signe un chef-d'œuvre d'une grande humanité et d'une maîtrise incomparable.

Mon avis : 

J'ai repoussé aussi longtemps que possible la lecture de ce dernier tome de la célèbre saga de J.K Rowling. 
Premièrement, je n'avais pas envie de dire au revoir à Harry et à tous les personnages que l'on a aimé et suivi au fil des années scolaire à Poudlard mais aussi car le sixième tome m'avait un peu déçu. Si vous vous souvenez, je m’étais plainte de la tournure plus sombre que prenait la saga, ainsi que la fin qui m'avait choqué : la mort de Dumbledore par Rogue (qui est depuis le début mon personnage favori).

Finalement, je me suis lancée, avec un a priori un peu négatif dans ce tome. 
Les trois quart du roman, on était difficile et encore hier je vous aurais dit que j’étais sérieusement mécontente de ma lecture. 
Mais ça c’était avant d'arriver aux dernières chapitres où l'on découvre la vérité sur la relation Dumbledore - Rogue, sur l'histoire de Rogue et sur le duel final entre Harry et Voldemort. Je suis restée scotchée et j'ai retrouvé la J.K Rowling que j'aime tant !

Je suis contente d'avoir fini cette belle série et il me tarde de la partager avec mes enfants dans l'avenir. Je salue encore une fois l'imagination de l'auteur, le monde imaginaire qu'elle a crée fait rêver petits et grands et ses personnages sont tellement attachants. Bref, je ressors ,contre toute attente, conquise et il me tarde de découvrir la fameuse pièce de théâtre dont tout le monde parle :Harry Potter et l'enfant maudit.

Lu dans le cadre du challenge :
- Objectif du mois

dimanche 4 décembre 2016

Psychiko

Résumé : 


Psychiko, le tout premier polar grec, est un véritable bijou. Anti-héros et probable cas clinique, Nikos Molochantis, jeune rentier désœuvré, est prêt à tout pour obtenir son quart d’heure de célébrité. Il a donc la brillante idée de se faire passer pour l’assassin d’une femme retrouvée morte dans un quartier d’Athènes.
Grâce à la presse fascinée par cette affaire, Nikos se retrouve enfin sous les feux de la rampe, suffisamment près de la guillotine pour être une vedette. Le stratagème parfait… À ceci près qu’il risque de fonctionner au-delà de ses espérances.
Paru en 1928 sous forme de feuilleton, Psychiko met en place une mécanique infernale, où une police apathique affronte un faux coupable en quête de gloire.

Mon avis : 

Publié en 1928, Psychiko est un roman policier grec qui n'a pas pris une ride. On suit l'histoire de Nikos, un jeune homme de bonne famille qui a abandonné ses études de médecine, qui traîne avec des gens peu fréquentables et surtout dépense sans compter la fortune de sa famille. Quand un crime est commis à Athènes, il est fasciné par chaque détail publié dans les journaux et décide de s'accuser du meurtre.

La construction du roman est intéressante puisqu'à l'origine ce texte est paru sous forme de feuilleton. On suit avec régal, chaque chapitre, de l'élaboration de Nikos pour s'accuser du meurtre, a son arrivée en prison, son procès et enfin le dénouement. Le suspense est bien là et on frissonne pour notre héros. Je ne sais pas quoi penser du jeune homme au final : il est extrêmement naïf et vraiment stupide d'organiser un tel canular mais en même temps on a peur pour lui tout au long de son procès.

L'écriture est fluide et le roman se lit d'un trait tant on est pris par l'intrigue et le suspense. Comme je le disais plus haut, le récit n'a pas pris une ride et pourrait encore être d'actualité aujourd'hui. C'est en tout cas une belle découverte et j'ai adoré ce voyage en Grèce.

Lu dans le cadre du challenge :
- Le tour du monde en huit ans.

samedi 3 décembre 2016

Châteaux Bordeaux, tome 4 : Les millésimes

Résumé : 


Alors qu'Alexandra soupçonne toujours fortement Louis Dorgemont d'être responsable de la mort de son père, celui-ci est victime d'un terrible accident de voiture et tombe dans le coma. Pendant ce temps, le Chêne Courbe fait face à une double crise : en plus de son bilan désastreux, l'un des principaux propriétaires du domaine veut récupérer ses terres ! Alexandra décide de redorer le blason familial en produisant, malgré les réserves de son frère Charles, une cuvée mythique...Le vin est au cœur de cette grande fresque familiale qui séduira les amateurs de grands crus comme les néophytes.
Une saga digne des Maîtres de l'orge, orchestrée par Corbeyran et Espé.

Mon avis : 

Je continue mon immersion dans la saga Châteaux Bordeaux et ce tome 4 m'a séduite encore une fois. Plus la saga avance, plus l'étau se resserre autour d'Alexandra et le suspense monte. Va-t-elle réussir à relancer l'activité du domaine et surtout a produire le vin qu'elle a goûté ?

Dans ce tome, on en découvre davantage sur l'histoire du domaine et comme son titre l'indique, sur les différents millésimes qui ont été produit. Beaucoup d'erreurs ont été commise et pour le lecteur, c'est l'occasion de découvrir tous les facteurs qui entre en jeu dans la composition d'un bon vin.

Alexandra, de son coté et toujours persuadé que son père a été assassiné et soupçonne Louis Dorgemont et son père. De ce côté, l'intrigue avance doucement mais les masques tombent et je pense que la vérité n'est pas loin d'éclater au grand jour. Il me tarde donc de découvrir la suite.

vendredi 2 décembre 2016

Le ver à soie

Résumé : 


Quand l'écrivain Owen Quine disparaît dans la nature, sa femme décide de faire appel au détective privé Cormoran Strike. Au début, pensant qu'il est simplement parti s'isoler quelques jours comme cela lui est déjà arrivé par le passé, elle ne demande à Strike qu'une seule chose : qu'il le retrouve et le lui ramène. Mais, sitôt lancée l'enquête, Strike comprend que la disparition de Quine est bien plus inquiétante que ne le suppose sa femme.
Le romancier vient en effet d'achever un manuscrit dans lequel il dresse le portrait au vitriol de presque toutes ses connaissances. Si ce texte venait à être publié, il ruinerait des vies entières. Nombreux sont ceux qui préféreraient voir Quine réduit au silence. Lorsque ce dernier est retrouvé assassiné dans de mystérieuses circonstances, la course contre la montre est lancée. Pour mettre la main sur le meurtrier un tueur impitoyable, tel qu'il n'en a encore jamais rencontré dans sa carrière, Strike va devoir d'abord percer à jour ses motivations profondes.

Mon avis : 


J'avais hâte de retrouver Cormoran Strike et Robin dans une nouvelle enquête et je ne suis pas déçue. Le ver à soie et tout aussi passionant que l'appel du coucou.

Le détective enquête ici, sur un écrivain qui a disparu. Il est engagé par sa femme pour le retrouver. Mais très vite c'est son cadavre qu'il retrouve. Il va donc enquêter dans le milieu de l’édition et le moins que l'on puisse dire c'est qu'il n'avait pas que des amis.

L’enquête est encore une fois mener avec précision. On est loin du thriller au suspense incroyable, le rythme est plus lent mais pourtant on ne s'ennuie pas une seule seconde. Les personnages sont habillement introduits et tous peuvent paraitre suspect. Jusqu’à la fin, j’étais bien incapable d'imaginer cette fin qui m'a surprise. J.K Rowling est définitivement un grand écrivain et il me tarde de découvrir la suite.

Cormoran et Robin sont toujours aussi attachants, leur relation commence à évoluer un peu, pour le plus grand plaisir des lecteurs.

lundi 28 novembre 2016

Une enquête de Francesca Cahill, tome 2 : Un suspect embarrassant

Résumé : 


Francesca Cahill se fiche des grincheux qui voudraient la confiner dans un boudoir. Ne leur en déplaise, elle sera détective ! Et sa prochaine affaire promet d’être passionnante. D’autant qu’elle va revoir Rick Bragg, le séduisant préfet de police. N’ont-ils pas échangé un baiser brûlant ? Mais pourquoi feint-il de ne plus s’en souvenir ? Tant pis, elle doit se concentrer sur son enquête qui l’entraîne dans les bas-fonds de New York. Francesca s’obstine, fouine et finit par découvrir le coupable… à défaut de trouver l’homme de sa vie.

Mon avis : 

Je vous parlais du tome 1, il y a quelques jours qui m'avait beaucoup plu, je n'ai donc pas traîné pour lire la suite. Encore une fois, je suis conquise.

A peine la première enquête terminée, Francesca et Bragg se lancent a nouveau dans la résolution d'un meurtre. En effet, Francesca est approchée par une femme qui lui demande de se rendre a son domicile. Quand la jeune apprentie détective arrive, c'est le cadavre d'un homme qu'elle découvre. Qui a bien pu tué cet homme ? Francesca et Bragg vont a nouveau résoudre l'enquête avec brio.

Les personnages sont toujours aussi attachants, l'ambiance et l'époque très bien décrite au point ou l'on s'y croirait. Et puis, il y a de nombreux rebondissements ainsi que du suspense qui font que l'on a immédiatement envie de lire la suite.

Lu dans le cadre du challenge : 
- Objectif du mois

samedi 26 novembre 2016

Vincent et Van Gogh, Tome 1

Résumé : 


Monsieur Van Gogh n'a qu'un seul désir dans la vie, devenir un peintre de talent. Mais les avis des experts et (presque) confrères sont unanimes : il est totalement nul ! Un soir qu'il se trouve en Arles à la recherche de l'inspiration, il sauve la vie d'un chat orange... Et découvre que ce chat, qui s'appelle Vincent, est un peintre extraordinaire, mais aussi un coureur de jupons invétéré, un cambrioleur de haut vol, un fieffé menteur, bref, une véritable fripouille. Van Gogh le convainc très vite de lui apprendre à peindre, et un terrible destin se met alors en marche...
à savoir

Mon avis : 

Voila le premier tome d'une BD complètement déjantée ! Gradimir Smudja s'attaque a la vie de Van Gogh et livre une biographie originale. Il est encore un jeune peintre qui ne rencontre pas le succès et arrive dans le sud de la France. Il sauve alors un chat qui s'appelle en fait Vincent et qui a des talents artistiques. Mais ce chat a aussi une vie cachée : coureur de jupons, cambrioleur....

C'est drôle même si parfois il faut s'accrocher pour suivre le scénario. On y croise une multitude d'autres peintres et l'époque est bien décrite :
"C'est sur cette terrasse de Montmartre que les plus exotiques de ses tableaux tahitiens ont vu le jour... c'est un secret : chut ! Gauguin n'a jamais mis les pieds à Tahiti."
Par contre niveau dessin, l'album est magnifique. Il rend un bel hommage au peintre.

Je suis curieuse de voir ce que nous réserve le second tome. Après cette lecture, je crois qu'il faut s'attendre à tous !

Spicy games, tome 1

Résumé  : 


Quand tout a commencé par une nuit de sexe avec un parfait inconnu…
Après une nuit de sexe sensationnelle avec un parfait inconnu, Camélia s’enfuit au petit matin. La jeune femme est bien décidée à ne pas laisser une partie de jambes en l’air la détourner de ses ambitions professionnelles.
Candidate de l’émission Keep Calm and Cook ! , un concours international de cuisine retransmis en direct à la télé, Camélia reste concentrée sur son objectif. Le premier prix pourrait lui permettre d’ouvrir son propre restaurant.
Mais voilà qu’au milieu des plus grands chefs internationaux, elle retrouve son inconnu d’une nuit… Allié ou ennemi ? Amant attentionné ou sexy bastard ?
Sous l’œil impitoyable des caméras, entre secrets et mensonges, Camélia et Alessandro se lancent dans des spicy games torrides où sexe et sentiments forment un cocktail explosif !

Mon avis : 

Cette lecture devait être un partenariat avec Livraddict  et les éditions Addictives mais n'ayant jamais reçu l'ebook, et ayant envie de découvrir le livre le plus rapidement possible, je me le suis procurée de mon coté. 

Premier constat et bémol pour moi, l'ebook fait environ  pages : mais seulement une soixantaine sont dédiées à Spicy games puisque que dans la deuxième moitié du roman on découvre un extrait d'un autre roman : Agaçant, sexy et dangereux de Rose M. Becker. Même si cette extrait de roman donne envie de découvrir la suite, j'aurai malgré tout aimé avoir davantage de Spicy games..... Mais bon je commence ici par la fin et revenons plutôt au début.

Spicy games, c'est l'histoire de Camélia qui débarque aux États-Unis pour participer a une émission de télévision consacrée a la cuisine. L'auteure surfe sur la vague des émissions comme Masterchef, top chef et j'en passe (ne regardant pas ce genre de programme, je ne peux pas juger si l'histoire est réaliste ou pas). Mais des sa première nuit, elle rencontre un jeune homme avec qui elle va passer une nuit torride avant de s'enfouir. Manque de chance, le jeune homme en question va se retrouver son concurrent direct dans l'émission de télé.

Camélia, est une jeune fille drôle, naïve et attachante. IL est assez facile de s'identifier a elle par contre, je n'ai pas toujours saisi ses réactions. Pourquoi fuir après sa partie de jambes en l'air avec Alessandro ? 

Coté écriture, le roman se lit facilement car l'écriture est clairement du "langage parlé". Je m'attendais sans doute a un peu plus de ce coté-la. Si ça m'a quelque peu dérangé au début, je m'y suis faite par la suite. La scène de sexe du départ est longue, très longue et ne m'a pas passionné par contre quand enfin commence le concours de cuisine, la j'ai été captivé. D’où mon bémol de départ ou le livre s'achève de manière trop brutale à peine la première épreuve terminée. 

Camélia est en mauvaise posture a la fin, et je me demande bien comment elle va retomber sur ces pattes. Alessandro, lui semble sur la défensive, en même temps ça peut se comprendre. Les autres personnages sont secondaires mais malgré tout bien travaillés et j'ai pris plaisir à les rencontrer.

Concernant la seconde partie de l'ebook : Agaçant, sexy et dangereux de Rose M. Becker, j'ai aussi pris plaisir a la lecture. 
On découvre une jeune fille de 23 ans, mère célibataire d'une petite fille de 3 ans qui jongle entre ses études le jour et un boulot la nuit. Son actuel problème et que le père de sa fille et en route vers la maison blanche car il est candidat au poste de président. Et il est prêt à tout pour qu'aucun scandale ne sorte avant cela. La jeune fille va aussi être approché par un journaliste qui essaie de la séduire dans le but de lui soutirer des informations. Bref, il y a du suspense et l'intrigue même si elle est peut réaliste, se laisse lire. La encore l'extrait se termine de manière abrupte et ça à été ma deuxième frustration.

J'ai, par contre, aimé découvrir une mère célibataire, avec peu de ressources, c'est rarement le genre de personnage que l'on retrouve dans les romances. C'est un personnage fort, déterminée et qui sait ce qu'elle veut.

Bref, j'ai passé un bon moment avec ces deux histoires qui ont éveillé ma curiosité. J'ai envie de découvrir la suite, et je pense me les procurer aussi vite que possible.

mardi 22 novembre 2016

Les silences du professeur

Résumé : 


L'inspecteur Morse est appelé à enquêter sur la mort d'un homme découvert empoisonné à son domicile. Malgré une vie en apparence normale, la surdité du défunt Nicholas Quinn faisait de lui un professeur différent des autres. Secondé par son fidèle Lewis, l'inspecteur Morse va une nouvelle fois se plonger dans le milieu enseignant. Collègues et voisins vont lui permettre d'esquisser un portrait de la victime, mais de nombreuses questions demeurent sans réponse. Un second cadavre vient confirmer les soupçons de Morse : comme le héros d'Hitchcock Nicholas Quinn en savait trop. Mais l'inspecteur devra cambrioler bien des vies privées et des secrets jalousement gardés pour découvrir enfin la vérité.

Mon avis : 

 Je poursuis doucement ma découverte des enquêtes de l'inspecteur Morse et ce tome 3 m'a encore une fois enchantée. 

Une nouvelle fois, on plonge dans le milieu universitaire d'Oxford avec le meurtre d'un professeur. Ses collègues sont bien sur suspectés et on découvre alors un tas de secrets : entre adultère et tricherie aux examens. Morse ainsi que son second Lewis vont mettre leur nez dans tout ça et mener une nouvelle fois, une excellente enquête. On regrette même que cette intrigue soit si courte. 

Fort  heureusement, il me reste encore plusieurs tomes à lire (10 pour être précis) car je passe toujours un excellent moment avec les deux policiers. L'écriture de Colin Dexter y est aussi pour quelque chose : son style est drôle (avec son humour so british!), ironique parfois mais tellement agréable a lire qu'on dévore littéralement ses romans. Après ces trois premiers tomes, il me tarde de connaître la suite.

Lu dans le cadre du challenge :
- ABC policier, thriller 2016


dimanche 20 novembre 2016

Châteaux Bordeaux, tome 3 : L'amateur

Résumé : 


Suite à la mort de son père, Alexandra Baudricourt est déterminée à reprendre en main le "Chêne Courbe", vaste propriété viti-vinicole que sa famille possède au cœur du Médoc. La belle héritière avait bien conscience de l'humilité dont il lui faudrait faire preuve pour apprendre le métier de vigneron, car la fabrication d'un grand cru ne s'improvise pas, mais elle n'imaginait pas que son domaine allait faire l'objet de tant de convoitises, de jeu de dupes et de manipulations...

Mon avis : 


Je poursuis la saga Châteaux Bordeaux avec le tome 3. J'avais adoré le tome 2 qui sortait un peu de l'intrigue pour nous apprendre une multitude d'information sur le vin. Ici, on se recentre un peu sur l'intrigue et Alexandra poursuit son aventure viticole. 

Après avoir perdu, tout le vin que contenait les fûts, suite a un acte de vandalisme, elle découvre qu'un homme l'espionne et lui a acheté des anciennes bouteilles avec un chèque en bois. Elle est désespérée et s'apprête à tout lâcher, mais heureusement, ses frères sont la pour la soutenir moralement et financièrement, ce qui laisse, j'espère, présager un peu de bonheur a notre héroïne qui pour le moment n'est pas gâtée. 

Cette saga me plaît de plus en plus et donne envie d'en apprendre d'avantage sur le vin, notamment sur son histoire et sa dégustation. Les dessins apportent un plus, qui me fait voyager au cœur des vignobles français.

Noces de sang suivi de La maison de Bernarda Alba

Résumé : 


Noces de sang :
Lorca s'inspire d'un fait divers relaté en juillet 1928. Mais c'est seulement en 1931 qu'il commencera à composer sa pièce. Il la termine au cours de l'été 1932. Créée le 8 mars 1933 à Madrid où elle remporte un grand succès, acclamée pendant des mois à Buenos Aires, elle a fait le tour du monde et malheureusement son triomphe a obscurci tout le reste de l'œuvre de Lorca, en associant durablement pour la majorité son image à celle d'un auteur exclusivement andalou, folklorique. Non qu'elle manque de beauté: noble architecture, scènes admirables, mais elle trahit une excessive volonté de flatter le goût du public par sa frénésie déclamatoire et son lyrisme facile.

La maison de Bernarda Alba :
Parti d'un souvenir d'enfance qui l'avait beaucoup impressionné, Lorca s'était proposé de composer un simple "documentaire photographique" sans "une goutte de poésie". Mais son génie en a décidé autrement. II a fait La maison de Bernada Alba, comme l'affirme son frère don Francisco, peut-être la plus poétique de toutes ses pièces. En déplaçant l'action du début du XXe siècle à la veille de la guerre civile dont les premiers crépitements se font entendre, il instaure un climat brûlant de revendications, de troubles sociaux qui s'étend aux domestiques exploités, à toutes les femmes dominées. La prose incandescente brûle toutes les fleurs du lyrisme. Et la poésie dès lors se nomme révolte.

Mon avis : 

J'avais découvert Federico García Lorca avec Mariana Pineda et j’étais curieuse de découvrir d'autres pièces de théâtre écrites par ses soins.
Ici, on retrouve deux pièces : Noces de sang et La maison de Bernarda Alba. Deux pièces bien différentes et pourtant, on retrouve un thème commun : les femmes et leur désirs.

Dans Noces de sang, on découvre un couple de jeunes gens qui s’apprêtent a se marier. Mais la jeune fille a deja été fiancé dans le passé et l'ancien fiancé rodent toujours dans les parages. Le soir de la noce, la jeune mariée s'enfuit.
"La mère: Tu sais ce que c'est le mariage, petite?
La fiancée: Je le sais.
La mère: C'est un homme, des enfants, et un mur épais de deux mètres entre toi et tout le reste.
"
C'est une pièce tragique mais magnifiquement écrite.

Vient ensuite La maison de Bernarda Alba. Le père de famille vient de décéder et Bernarda, la mère tient sa maison d'un main de fer.
"Bernarda  : Les femmes, à l'église, ne doivent regarder d'autre homme que le célébrant, et encore parce qu'il a des jupes."
Cette discipline va peu à peu avoir l'effet inverse puisque les domestiques vont commencer à se révolter. De plus, un jeune homme va approcher la maison pour courtiser l'ainée et la plus jeune des filles va succomber a ses charmes. La encore, c'est une tragédie, et je pense avoir davantage apprécier cette pièce que la précédente. On constate le conflit de génération entre la mère, toujours très ancrée dans les traditions et un vent de modernité, juste avant la guerre civile ou les filles ainsi que les domestiques veulent du changement.


Les deux pièces nous font voyager au cœur de l'Espagne, sous un soleil de plomb, au milieu de la campagne ou les traditions sont toujours très fortes. Je suis ravie d'avoir découvert ce recueil de deux pièces et il me donne envie de découvrir davantage l'auteur.


Lu dans le cadre du challenge :
- So classic

samedi 19 novembre 2016

Châteaux Bordeaux, tome 2 : L'oenologue

Résumé : 


Déterminée à reprendre en main le "Chêne Courbe", un vaste domaine vinicole situé au cœur du Médoc, Alexandra Baudricourt se retrouve rapidement au pied du mur. D'un côté elle doit affronter l'hostilité de son entourage de l'autre, elle sait que pour réussir elle va devoir tout apprendre car la production d'un grand cru ne s'improvise pas. Tandis qu'elle tente de percer les secrets de la propriété familiale, la jeune femme s'initie à la dégustation aux côtés d'un œnologue réputé afin de pouvoir se consacrer pleinement à sa nouvelle passion...

Mon avis : 

Je viens tout juste de finir ma lecture de ce second tome et je suis conquise par la tournure que prend l'intrigue.  Ce tome deux est pour moi, encore plus réussi que le premier.

Tout d'abord, l'intrigue se poursuit et Alexandra commence à réaliser tout ce qu'il lui reste a apprendre. Cet album est très documenté et l'on apprend une multitude de renseignements sur l'histoire du vin : "Jusqu'au XIXe siècle les vins de Bordeaux s'achetaient en barriques, étaient acheminés par le fleuve et se différenciaient de manière simple... Il y avaient les vins de graves, les vins de côtes, les sauternes et les barsac, les vins de palus et les vins du haut pays... Aujourd'hui, il y a une foultitude de châteaux... Des petits, des grands, des microscopiques, des géants... Le public est perdu... Personne ne sait exactement d’où sortent ces châteaux ni ce qu'ils sont vraiment..."
sur les cépages, les bonnes et les mauvaises années : "1930 n'a pas été une année particulièrement remarquable... Les exceptions de ce siècle étant 45, 61, 82 et 2000... Et en Médoc, on se souvient aussi des belles années 29, 55, 70 et 75...".

L'intrigue prend également une tournure un peu plus sombre, on en apprend un peu plus sur le décès du patriarche et  la fin est encore inattendue et annonce un troisième tome prometteur.

Enfin les dessins sont toujours aussi agréables. J'aime beaucoup les paysages et notamment les couleurs utilisées. Je suis un peu plus sceptique sur les visages que je trouve un peu figés mais ce n'est qu'un tout petit détail qui ne gène en rien la lecture. Bref, il me tarde de connaître la suite.

Arte, tome 1

Résumé : 


Florence, début du 16e siècle. Dans ce berceau de la Renaissance, qui vit l’art s’épanouir dans toute sa splendeur, une jeune aristocrate prénommée Arte rêve de devenir artiste peintre et aspire à entrer en apprentissage dans un des nombreux ateliers de la ville… Hélas ! Cette époque de foisonnement culturel était aussi celle de la misogynie, et il n’était pas concevable qu’une jeune femme ambitionne de vivre de son art et de son travail. Les nombreux obstacles qui se dresseront sur le chemin d’Arte auront-ils raison de la folle énergie de cette aristo déjantée ?

Mon avis : 

Je suis conquise par ce premier tome d'Arte, qui nous emmène au cœur de la Renaissance italienne. Arte est une jeune fille issu de l'aristocratie qui rêve de devenir peintre. Mais il est très difficile de trouver un apprentissage lorsque l'on est une femme. Heureusement elle va faire la rencontre de Leo qui va l'a prendre sous son aile.

Les dessins sont sublimes et l'on retrouve toute la beauté de Florence au fil de ces pages. Arte est un personnage, attachante et naïve comme beaucoup de personnages féminins de manga. Malgré tout c'est une battante et il me tarde de découvrir la suite de ses aventures. Leo, aussi m'intrigue beaucoup, c'est un personnage très mystérieux et je suis curieuse de voir comment il va évoluer dans les tomes suivants. En tout cas, j'ose espérer une potentiel histoire d'amour entre eux car ils formeraient un joli couple. Arte est d'ailleurs peu insensible aux charmes du jeune homme  :
"C'est adorable... Ça doit être son premier amour... Mais... Pour les femmes comme nous, qui vivons en dehors de toute protection masculine... La passion amoureuse est la porte d’entrée de l'enfer... Sache-le Arte...". Je pense que Leo est lui aussi en train de succomber à l'amour :
"- Ma mère qui me reprochait sans cesse de ne penser qu'à la peinture... me disait que cette passion m'enlevait tout charme féminin...
- Ah oui elle t'as dit ça ? Moi, je ne suis pas d'accord...
- Hein ?
- Par rapport... à ces bonnes femmes aux yeux éteints qui ne font qu'obéir aux hommes en silence...je trouve que les femmes comme toi... ont... beaucoup plus d'attraits...
"

Ce premier tome séduira, petits et grands sans aucun doute. Je pense qu'il peut s'adresser a un jeune public notamment car le contexte historique est très bien expliqué. Il s'adresse dans un premier temps a un public japonais qui ne connaît pas forcement, l'Italie, sa culture ou encore son histoire et donc c'est un bon moyen de faire découvrir  l'histoire aux plus jeunes. Bref, je suis sous le charme et c'est avec beaucoup de plaisir que je lirai la suite.

Lu dans le cadre du challenge :
- Raconte moi l'asie

vendredi 18 novembre 2016

Une enquête de Francesca Cahill, tome 1 : Un odieux chantage

Résumé : 


En 1900, une jeune intellectuelle qui se pique de politique est considérée comme un bas-bleu. Pourtant, bien que ravissante, Francesca Cahill refuse de se marier et prône des réformes sociales qui effraient son entourage. Bientôt, un événement dramatique va susciter sa curiosité. Le fils d'un riche voisin est kidnappé. Seul indice, un message sibyllin qui commence par ces mots : F comme fourmi... Qu'est-ce que cela signifie ? Pour le comprendre, Francesca entame sa propre enquête au nez et à la barbe de Rick Bragg, le nouveau préfet de police exaspéré par ce détective en jupon qui n'a peur de rien.

Mon avis : 

Un odieux chantage, le premier tome des enquêtes de Francesca Cahill était dans ma PAL depuis bien trop longtemps et j'ai eu envie de l'en sortir. J'ai terminé la lecture cet après-midi et je regrette qu'une chose : ne pas l'avoir lu avant car c'est un coup de cœur !

Ce roman a, en effet, tout pour plaire : une intrigue amoureuse tout d'abord. Ensuite il nous plonge au tout début du XXe siècle et enfin une enquête policière qui est très bien menée du début à la fin. Sans oublier des personnages à qui ont s'attache très vite et que j'ai hâte de retrouver dans les tomes suivants.

Francesca est une jeune femme, indépendante et déterminée. Elle refuse le mariage et étudie en cachette a l'université. Elle fait la connaissance de Bragg, le nouveau préfet de police et tombe sous son charme. Elle va bien sur l'aider à résoudre l'enquête sur lequel il travaille. Francesca et Bragg forment un joli couple et j'espère que leur relation va évoluer dans ce sens.

L’enquête et l'intrigue sont intéressantes et pleines de suspense. Francesca est malicieuse et apporte une touche originale au roman.

Bref c'est un coup de cœur que je vous recommande vivement. Quand a moi je file commencer le tome 2.

Lu dans les cadres des challenges :
- Objectif du mois
- ABC policier, thriller 2016

jeudi 17 novembre 2016

La Rose et la Tour

Résumé : 


La clé de son avenir se trouve dans le passé…
En 1715, le comte de Nithsdale rejoint la rébellion jacobite écossaise. Accusé de trahison, il est emprisonné à la Tour de Londres où il attend son exécution.
Deux siècles plus tard, Jane Granger se fiance avec Will, un descendant des Nithsdale. Lorsque Will tombe dans le coma, Jane fait le serment de le sauver. Par un caprice du destin, elle se retrouve plongée au cœur du XVIIIe siècle et est convaincue que Will se réveillera si elle parvient à libérer le comte de Nithsdale. Mais elle rencontre alors un séduisant lord qui pourrait bouleverser sa vie dans le passé comme dans le futur…

Mon avis : 

La rose et la tour n'est pas sans rappeler la saga Outlander. En effet, Jane Granger, pour sauver son fiancé qui est dans le coma, se retrouve projetée deux siècles en arrière en Écosse. La petite différence, c'est qu'elle se retrouve dans la corps d'une jeune femme mariée à l'ancêtre de son fiancé.

J'ai eu beaucoup de mal à rentrer dans l'histoire, il se passe peu de choses au départ et l'intrigue est longue à se mettre en place. Par contre, une fois le voyage dans le temps effectué, je me suis laissée bercer par l'intrigue et le suspense. La fin est surprenante mais m'a beaucoup plu

C'est un roman léger, sans prise de tête et malgré ces 600 pages, il se lit facilement. On voyage en Écosse et surtout on découvre la vie du XVIIIè siècle qui est loin d'être facile. Je n'avais encore jamais lu l'auteure mais j'ai pris plaisir a découvrir ce roman.

Lu dans le cadre des challenges :
- ABC romance 2016
- Pavés 2016 - 2017
- Objectif du mois

dimanche 13 novembre 2016

Mon bel ennemi

Résumé : 


Qui est Catherine Blade ? Mi-chinoise mi-anglaise, experte en arts martiaux, elle suscite forcément la curiosité. Est-elle une fugitive ? Une espionne ? Et pourquoi cherche-t-elle une mystérieuse tablette de jade ? Si tout le monde s'interroge à Londres, Leighton Atwood a lui reconnu au premier coup d'œil Ying-ying, la sauvageonne nomade rencontrée huit ans plus tôt aux confins du Turkestan. La fille la plus dangereuse du nord de l'Himalaya et qu'il a aimée, avec passion. Aujourd'hui, elle le hait. Il y a entre eux tant de souvenirs douloureux, de serments trahis. Et pourtant il a juré qu'il n'y aurait jamais d'autre femme dans sa vie...

Mon avis : 

 Voila une romance peu ordinaire puisqu'une bonne partie de l'intrigue se passe en Chine. Pas de bal, de jolies robes, de beaux prétendants et de mariages arrangés. Ici, on a affaire a des espions, des combats, de la médecine traditionnelle chinoise et des croyances bouddhistes. C'est ce scénario original qui m'a poussé à lire ce roman.
Ce n'est pas la meilleure romance que j'ai pu lire  mais j'ai passé un bon moment à voyager :
"Autrefois, de grandes caravanes voyageaient telles des colonies de fourmis sur ces routes, transportant de précieux rouleaux de soie chinoise des vastes steppes d'Asie centrales, jusque sur les cotes de la mer Caspienne, Antioche, et Rome, afin de satisfaire le gout effréné de l'empire pour ces luxueuse étoffes.
Le règne des grands vaisseaux affrontant l’océan avait rendu cette route obsolète quelques centaines d’années auparavant. Les caravanes qui l'empruntaient encore se réduisaient à quelques chameaux qui transportaient de ville en ville un petit commerce local. La plupart des cités légendaires du passé avaient disparu, ou n’étaient plus que l'ombre d’elles-mêmes.
Néanmoins, un certain sentiment de continuité persistait. Le vin doux et frais que Marco Polo avait bu était le même que celui qui emplissait le verre de Leighton ; il provenait des grappes blanches de l'oasis. Mille ans plus tôt, des missionnaires bouddhistes étaient venus d'Inde, bravant les mêmes dangers en chemin, pour apporter l'enseignement du Tathagata dans les provinces de l'Ouest de la Chine.
Leighton était déjà venu en Chine une fois, seul, avec presque rien en poche et un espoir irrationnel dans le cœur.
A présent, il s'y retrouvait de nouveau. Mais le Turkestan chinois, sous le contrôle de la dynastie Ch'ing, était particulier avec ses déserts s’étendant à l'infini, son vaste ciel bleu, ses chaînes de montagnes aux sommets enneigés.
"

Les personnages sont attachants, Leighton et Ying-Ying forment un joli couple même si le malheur ne les a pas épargnés. L'intrigue comme je le disais est assez intéressante mais pas forcement facile a comprendre au départ. Il y a beaucoup de personnages et il n'est pas toujours évidemment de s'y retrouver.

C'était ma première rencontre avec Sherry Thomas mais certainement pas la dernière car j'ai d'autres de ses romans dans ma PAL. Son écriture m'a plu et il me tarde d'en découvrir davantage.

Lu dans le cadre du challenge :
- ABC romance 2016

mercredi 9 novembre 2016

Exhibitions

Résumé : 


Exhibitions est l’histoire d’Anaïs, une jeune femme amoureuse de peinture qui parvient, grâce aux relations de son père, à se faire embaucher comme stagiaire dans une galerie d’art contemporain. D’abord surprise et parfois amusée par le monde qu’elle découvre, elle va ensuite multiplier les déconvenues et découvrir un univers souvent cruel, jusqu’au jour où elle rencontre un artiste célèbre dont elle tombe follement amoureuse, sans voir les dangers de cette passion. Exhibitions est aussi un roman sur le monde de la culture et ses illusions.

Mon avis : 


Tout d'abord, je tiens a remercier livraddict pour ce partenariat et surtout Iggybook pour l'envoi de cet ebook.

J'ai terminé ma lecture, il y a quelques jours et durant ces derniers jour, j'ai beaucoup réfléchie a cette critique. Tous les avis de lecteurs que j'ai pu lire enthousiaste voir même très enthousiasme mais de mon coté, je n'ai pas aimé cette lecture et malgré le fait que le roman soit court j'ai du lutter pour arriver aux dernières pages.

Parlons d'abord de l'histoire : on suit Anais qui décroche un stage dans une galerie d'art et tombe amoureuse d'un artiste. C'est un scenario qui avait tout pour me plaire, j'aime l'art, les histoires d'amour, bref j'étais impatiente de commencer ce roman. Mais très vite j'ai déchanté !

Tout d'abord, l'écriture et le style m'ont dérangé. Je ne sais pas si c'est un problème de mis en page de l'ebook ou juste le style de l'auteur que je ne connais pas, mais on passe du coq a l’âne sans arrêt. Anais se trouve dans un lieu qu'elle nous décrit, puis ce met à penser à quelques choses qui s'est déroulé dans le passé, on revient ensuite dans cet endroit pour repartir je ne sais ou. J'ai du relire plusieurs fois certains passages pour vraiment saisir ou l'auteur voulait en venir. Il est possible que dans la version papier, il y ai davantage de chapitre ou que le texte soit plus aéré mais ici la lecture a été laborieuse.

Les personnages ne m'ont pas vraiment paru très attachants. Anais, au final, je n'ai pas l'impression de la connaître davantage a la fin de ma lecture. Quand aux autres, qu'est-ce qu'ils sont caricaturaux ! La patronne de la galerie, alcoolique et qui rêve de se faire un carnet d'adresse, la copine d'Anais qui est agaçante et enfin les parents d'Anais très cucul la praline. Pour finir, Pierre, l'artiste caractériel et volage, bof bof selon moi. Bref, je ne m'étends pas plus sur le sujet.

Enfin l'amour dans tout ça. Et bien la encore, je suis déçue. J'avais envie de romance, j'ai eu droit a une passion ou le sexe tient une très grande place. On perçoit ici, sans aucun sexisme de ma part, que l'histoire est écrite par un homme. A quoi servent les scènes de sexe assez dérangeante qui jalonnent le roman (fétichisme de domination ou la femme piétine le dos de son compagnon avec ses chaussures talons aiguilles, les scènes ou le couple tire un coup rapide dans les toilettes d'une boite de nuit ou encore dans un taxi avec le chauffeur qui les regardent) ? Qu'est-ce que tout ça apporte au roman, pas grand chose selon moi, a part ce sentiment de malaise, de voyeurisme qui est assez désagréable.

Bref, je suis déçue par ce roman. Je ne peux, par contre, que vous recommandez cette lecture. Je suis passée totalement a coté, mais ne vous privez pas et surtout faites-vous votre propre opinion.

dimanche 6 novembre 2016

Les naufragés du métropolitain, tome 1 : Les Rats de Saint-Eloi

Résumé : 


Paris, janvier 1910. Alors que les eaux de la Seine menacent de déborder, Valentin, apprenti joaillier de la Place Vendôme, se fait appâter par une bande « d'Apaches », des anarchistes détrousseurs de bourgeois. Leur chef, Le Fennec, convoite les bijoux enfermés dans le coffre de l'atelier où l'adolescent apprend son futur métier. Mais Le Fennec ignore qu'il est sous la surveillance de la fameuse Brigade du Tigre du commissaire Sébille.

Mon avis : 


 Les Rats de Saint-Eloi, le premier tome de la saga Les naufragés du métropolitain à pour toile de fond, les grandes inondations de Paris de 1910. Les dessins, qui sont très réussis, nous fond revivre cette époque a merveille. 

Concernant l'intrigue, elle gravite autour d'un atelier de joaillier, place Vendôme. Le jeune apprenti se lance entraîner par une bande de voyous, tandis qu'une employé se laisse approcher par un jeune homme qui n'est autre qu'un policier en filature. Bref, l'intrigue est palpitante et ce premier tome très accrocheur. Il me tarde de découvrir la suite, d'autant que cet album s'arrête de façon abrupte. 

Les personnages sont tous, très attachants, j'ai aimé le personnage de Louise qui est une jeune fille naïve et travailleuse. Concernant Valentin, qui se laisse entraîner trop facilement, je suis partagée et j'attends la suite pour me faire une idée.
 

samedi 5 novembre 2016

Ohan

Résumé : 


Uno Chiyo mena dans le Tôkyô des années vingt la vie d'une môga - ces "modern girls" éprises de liberté et de plaisirs -, fréquentant artistes et écrivains de renom qui allaient bientôt saluer sa personnalité et son style littéraire inimitables.

Ohan, qu'elle a mis plus de dix ans à écrire, est considéré comme son chef-d'œuvre. C'est la confession d'un bon à rien, d'un homme qui a le diable au corps, prisonnier de ses attachements, hors d'état de choisir entre son amour pour sa femme et sa passion pour une geisha. Un homme au cœur indéchiffrable, qui s'abandonne à ses désirs comme si sa vie n'avait pas plus de consistance qu'un rêve. Et un récit dénué de toute morale, rythmé par les saisons et les signes prémonitoires de la tragédie à venir, où le temps parfois s'arrête pour capturer la beauté d'une femme émergeant de la bruine, la tête et les épaules inondées de pétales de fleurs de cerisier -des femmes douces et volontaires qui, l'espace d'un instant, adoptent la grâce éblouie d'une estampe du monde flottant.

Mon avis : 

Ma dernière escale littéraire m'a emmené au Japon avec Ohan de Chiyo Uno, une auteure que je voulais découvrir depuis longtemps.  J'avais lu d'excellentes critiques sur ces romans et j'étais curieuse de lire un de ses écrits. Et je dois dire que je comprends l'engouement de certains lecteurs(rices).

Premièrement l'écriture et le style sont magnifiques. Plein de pudeur et simplicité, sillonnent les pages de ce court roman. On pourrait nommer un grand nombre d'extraits, de citations car chaque page cache un trésor.

Ensuite l'intrigue du triangle amoureux, qui n'a rien d'extraordinaire et à déjà fait couler beaucoup d'encre. Pourtant ici, la formule marche et l'on découvre un homme qui ne sait pas choisir entre l'amour pour sa femme et l'amour pour une geisha.

C'est un court roman très joli, bien écrit avec lequel on passe un très bon moment.

Lu dans le cadre des challenges :
- Raconte-moi l'Asie
- ABC 2016

jeudi 3 novembre 2016

Le pavillon des hommes, tome 1

Résumé : 


Quand les femmes prennent le pouvoir ! Japon, XVIIe siècle. Une mystérieuse épidémie ayant décimé la population masculine, les rôles ont été inversés : les femmes ont pris en charge le pouvoir et le shogun est désormais une femme, avec, à sa disposition, un pavillon des hommes abritant les huit cents plus beaux hommes du pays ! Secrets d'alcôve, tensions et rebondissements nous font revisiter l'époque Edo sous un angle très original !

Mon avis :

Nous voici transporter au Japon, sous l’ère Edo.  La population masculine a été décimé par une maladie et les femmes ont pris le contrôle. La souveraine dispose d'un pavillon qui abrite 800 hommes, une espèce d'harem ou les rôles sont inversés. Le scénario est on ne plus original et l'on voyage dans le passé, en découvrant des coutumes d'époque.

Je reste cependant partagé car les personnages ne m'ont pas touché et j'ai eu du mal a rentrer dans l’histoire. Il s'agit la, d'un premier tome qui sert de tome d’installation et je pense que je pourrais vraiment me faire ma propre opinion en lisant la suite. 

Les dessins, par contre, sont très réussis et apporte a ce manga un petit plus. Je suis maintenant curieuse de voir ce qui va se passer dans les 11 tomes suivants.

Lu dans le cadre du challenge :
- Racontes-moi l'Asie

Arlequin, serviteur de deux maîtres

Résumé : 


Clarice, la fille unique d'un riche marchand vénitien va épouser celui qu'elle aime, Silvio, le fils du docteur Lombardi. Mais voilà que survient Fédérigo Rasponi, son ancien fiancé, que tous croyaient mort dans une embuscade ! Clarice va-t-elle devoir sacrifier son amour ? Qui est ce mystérieux revenant ?

Mon avis : 


C'est toujours un plaisir de lire Goldoni et je me suis régalée avec cette pièce lu d'une traite.

Clarice s'apprête a épouser Silvio et les deux tourtereaux sont très amoureux. Le père de Clarice avait promit la main de sa fille Fédérigo Rasponi qui a été tué et peu donc épouser Silvio. Mais voila que Fédérigo Rasponi réapparaît et souhaite épouser Clarice.... 
"SMERALDINE. [...] Servir une femme amoureuse, ce n'est vraiment pas de tout repos. Elle fait mille extravagances, ma maîtresse; et ce que je n'arrive pas à comprendre, c'est qu'elle est amoureuse de monsieur Silvio au point de s’étriper par amour pour lui, et pourtant elle envoie des billets à un autre. A moins qu'elle n'en veuille un pour l’été et l'autre pour l'hiver..."

S'ajoute une intrigue autour d'un serviteur qui sert deux maîtres, Goldoni nous livre a nouveau une pièce drôlissime. Bourré de quiproquo, de retournements de situation, on rit énormément.
"TRUFFALDIN. [...] J'ai servi à table deux maîtres, et aucun des deux ne s'est douté qu'il y en avait un autre. Mais puisque j'ai servi pour deux, maintenant, je veux manger pour quatre."

Après avoir adoré La Locandiera, Le café ou encore Les amoureux, j'ai passé un excellent moment avec Arlequin, serviteur de deux maîtres.

Lu dans le cadre du challenge : 
- Challenge So Classic - 2ème édition