dimanche 29 novembre 2015

La dame a la camionnette

Résumé :


Miss Shepherd, vieille dame excentrique, vit dans une camionnette aux abords de la résidence londonienne d’Alan Bennett. Victime de l’embourgeoisement du quartier et de quelques vauriens, elle finit par installer son véhicule dans la propriété de l’auteur. Commence alors une incroyable cohabitation entre la marginale et la célébrité, qui durera près de vingt ans. Entre disputes, extravagances et situations drolatiques, la dame à la camionnette n’épargne rien à son hôte ni au lecteur. Bennett, en excellent conteur, saisit leur duo et livre, au-delà des anecdotes, un tableau très juste du Londres des années 1970 et 1980, de sa bourgeoisie progressiste et de ses exclus. Un récit d’une grande humanité qui croque avec humour les travers de la société britannique contemporaine.

Mon avis : 


Après avoir beaucoup aimé La Reine des lectrices, j'ai eu envie de relire Alan Bennett et puis comme je projetai d'aller voir The lady in the van au cinéma, c’était l'occasion idéale.

La construction du roman est assez déstabilisante, car il s'agit de souvenirs apposés les uns a la suite des autres. Je pense que j'aurai préféré un roman a proprement parlé mais cette Miss Shepherd est excellente.

Alan Bennett, nous révèle donc qu'il a acheté une maison dans un quartier résidentiel londonien. Puis est arrivé Miss Sheperd, une vieille dame qui vivait dans sa camionnette. Elle s'est d'abord garée dans la rue puis a atterri dans l'entrée de l'écrivain. D'abord provisoire, cette situation a duré en réalité 15 ans. Forcement c'est attendrissant, c'est touchant et on éprouve vraiment de la compassion pour cette pauvre dame forcée de vivre dans ces conditions. Mais d'un autre coté, elle a une repartie incroyable, qui fera énormément rire le lecteur.

 Je suis donc allée au cinéma, hier soir, voir cette adaptation sur grand écran. Si je vous dis que Maggie Smith est excellente, je ne vous apprends rien et de mon coté, je l'adore donc je ne peux pas être objective.

On rit beaucoup aux répliques de Miss Sheperd : 
"I only asked for one coat, and green is not my colour..."
"Don't sweetheart me, I'm dying... possibly"
"I've had guidance from the virgin Mary, she spoke to me yesterday outside the post office."

Bref, je suis conquise par le roman comme par le film.

Lu dans le cadre des challenges :
- Adaptations

- Le tour du monde en 8 ans 

samedi 28 novembre 2015

A l'origine des Contes : Blanche Neige

Résumé : 


Les frères Grimm auraient trouvé un livre racontant la vie d’Otilie et en auraient tiré leur conte Blanche-Neige que cela ne leur aurait ôté aucun mérite. Une belle et jeune écuyère qu’ils transforment en une véritable sorcière, un géant, un ours, des enfants égarés et un nain... Et qui sont d’ailleurs les « vrais 7 nains » de leur conte, dans ce coin d’Allemagne de la fin du XVIIIe siècle ?

Mon avis : 


Une réécriture d'un conte, forcement je suis toujours partante mais je dois dire qu'avec cette BD, j'ai un sentiment un peu mitigé.

Commençons par le positif, j'ai aimé retrouvé Blanche Neige et son univers. Les dessins sont vraiment bien travaillés et j'ai aimé le voyage dans le passé.

Par contre, j'ai trouvé cette BD très longue a démarré. Au début, tout est assez confus et il faut un certain temps au lecteur pour arriver a situer les personnages. Et puis parfois, les bulles avec les paroles des personnages sont en décalage avec les images, ce qui n'aide absolument pas le lecteur. L'auteur s’éloigne aussi du conte en ajoutant un certains nombres de femmes dénudés (poitrine et fesses a l'air) qui plairont sans aucun doute aux lecteurs mais que je trouvais un peu en trop.

Bref, c'est une lecture en demi teinte, et une BD qui ne m'a que moyennement convaincue.

vendredi 27 novembre 2015

Ciel bleu


Résumé :



Galsan Tschinag raconte son enfance dans la steppe aux confins du désert de Gobi, dans les terres du Haut-Altaï.
Le groupe familial se déplace en fonction des pâturages et des saisons, on monte les yourtes et on rencontre les gens. Les enfants ont une place bien définie que vient troubler l'obligation de scolarisation imposée par le gouvernement communiste. Mais il y a toujours les vacances pour retrouver la grand-mère choisie et adoptée par l'enfant, pour jouer dans la montagne avec son chien et parcourir à cheval ces étendues sans fin où le galop sert aussi à mesurer l'espace et le temps. Un auteur contemporain dont le livre s'inscrit dans la lignée de Dersou Ouzala.

Mon avis :

J'ai posé mes valises en Mongolie en compagnie de Galsan Tschinag. Dans ciel bleu, il nous raconte ses souvenirs d'enfances dans les plaines de Mongolie. C'est une totale découverte pour moi et j'ai beaucoup apprécié ce court récit.

Si au début, tout est merveilleux pour cet enfant : la vie avec sa famille, les ballades avec son chien très vite tout bascule quand ses frères et sœurs doivent être scolarisé en ville. Puis c'est sa grand-mère qui disparaît.

On découvre d'autres coutumes et croyances, un autre mode de vie dans les yourtes. Bref c'est on ne peut plus dépaysant.

J'ai beaucoup aimé l’écriture de l'auteur et je pense sortir très vite ses autres romans de ma PAL.

Lu dans le cadre des challenges : 
- Le tour du monde en huit ans
- Raconte moi l'Asie


mercredi 25 novembre 2015

Stupeur et Tremblements

Résumé : 


Au début des années 90, la narratrice est embauchée par Yumimoto, une puissante firme japonaise. Elle va découvrir à ses dépens l'implacable rigueur de l'autorité d'entreprise, en même temps que les codes de conduite, incompréhensibles au profane, qui gouvernent la vie, sociale au pays du Soleil levant. D'erreurs en maladresses et en échecs, commence alors pour elle, comme dans un mauvais rêve, la descente inexorable dans les degrés de la hiérarchie, jusqu'au rang de surveillante des toilettes, celui de l'humiliation dernière.

Mon avis : 


 Voila un des titres anciens d’Amélie Nothomb que je n'avais pas encore lu. Nous sommes au début des années 90 et Amélie travaille pour un an pour la compagnie Yumimoto. Et l'on ne peut pas dire que ça soit une très bonne expérience, entre es multiples gaffes, les différences culturelles et les bassesses, il ne lui arrive que des ennuis. Elle passera d'interpretes (ce pour quoi elle a été recruté) a comptable pour finir a nettoyer les toilettes.

J'ai eu un peu de mal avec le premier tiers du livre mais ensuite, je suis vraiment rentrée dedans et j'ai beaucoup aimé. Amélie regroupe tous les petits travers nippons pour les caricaturer et les regrouper dans ce romans. C'est forcement vraiment tres drole.

J'en ai profité pour voir son adaptation et il n'y a pas photo pour moi, le livre est bien meilleur. Je ne sous entend pas ici que le film est mauvais mais certaines blagues tombent a plat comme un soufflé et forcement la plume d'Amélie perd de sa force et de son style.

Sylvie Testud joue tres bien mais c'est le personnage de Fubuki, interpreté par Kaori Tsuji, qui m'a le plus plu et touché. Je trouve qu'elle est plus mise en avant dans le film que dans le roman.

Malgré tout le film est extremement fidele au roman, la chronologie est respectée et puis on retrouve les repliques du livre.

Lu dans le cadre du challenge :
- Adaptations

dimanche 22 novembre 2015

Les abeilles de Monsieur Holmes

Résumé  :


Sussex, 1947. Sherlock Holmes vit retiré d'un monde dont les mutations et le tapage absurde lui échappent de plus en plus. Seuls le préoccupent à présent ses abeilles, l'écriture et le déclin de sa mémoire. Mais certains êtres cherchent encore auprès de lui des réponses essentielles sur la vie, l'amour ou les limites terriblement humaines de la raison, provoquant la résurgence d'émotions que Holmes avaient si longtemps enfouies, fissurant sa maîtrise légendaire... Dans ce portrait subtil et doux-amer d'une figure mythique, réflexion sur l'absence du père, le temps qui passe et les barrières intérieures que l'on s'impose, Mitch Cullin mène l'enquête, entrelaçant trois histoires, trois temps de la vie de Holmes, et porte sur le personnage un éclairage inédit et émouvant.

Mon avis : 


 Mitch Cullin met en scène un Sherlock Holmes vieillissant et dont la mémoire lui fait défaut, c’était un pari très risqué mais pourtant réussi.

J'ai pris beaucoup de plaisir a retrouver le célèbre détective qui est maintenant retiré dans sa maison de campagne auprès de ses abeilles.
"- Vrai? C'est bien vous?
- J'ai cet honneur, en effet.
- Non? Sherlock Holmes? Je n'en crois pas mes oreilles.
- Ne vous en faites pas, c'est à peine si j'y crois moi-même."

C'est l'occasion de se souvenir sa dernière enquête et d'essayer de mettre ses souvenirs sur papier. Il se remémore aussi son récent voyage au Japon.

Si les souvenirs de Holmes sont confus, le roman lui l'est aussi puisque, le détective se rappelle des choses dans le désordre.
"- Eh non, répondit Holmes. Malheureusement, je n’ai jamais porté la casquette avec laquelle on me représentait toujours, ni d’ailleurs fumé la pipe. Pures inventions d’illustrateur décidé à me doter d’accessoires distinctifs afin de mieux vendre les magazines où paraissaient mes aventures. Je n’ai pas eu mon mot à dire.
  - Ah… fit M. Umezaki, dont la déception était évidente. Il transmit l’information à son frère, qui adopta aussitôt la même expression, mais s’inclina prestement, comme s’il en avait honte. 

- Je vous en prie, ce n’est rien, intervint Holmes, qui avait l’habitude qu’on lui pose ces questions et qui, à la vérité, prenait un plaisir pervers à détruire le mythe."
C'est parfois difficile de suivre mais pourtant le résultat est étonnant et donne un excellent roman.


Parlons maintenant de son adaptation en film, sous le simple titre de Mr. Holmes. Je crois que je l'ai préféré au roman pourtant je pense qu'il faut vraiment avoir lu le roman avant de voir le film pour l'apprécier a sa juste valeur.

Le scénario s'avère plus simple et moins confus. Le détective traite affaire après affaire et non plusieurs en même temps comme dans le roman.

Ian McKellen est excellent dans le rôle de Holmes. Le jeune garçon, interprété par Milo Parker, est très attachant et s'avère un acteur prometteur.

Bref ce film comme le roman devrait ravir les fans de Sherlock.

Lu dans le cadre du challenge :
- Challenge des adaptations 

vendredi 20 novembre 2015

Ce que le jour doit a la nuit


Résumé : 



Algérie, dans les années 1930.
Les champs de blés frissonnent. Dans trois jours, les moissons, le salut. Mais une triste nuit vient consumer l'espoir. Le feu. Les cendres. Pour la première fois, le jeune Younes voit pleurer son père. Et de pleurs, la vie de Younes ne manquera pas. Confié à un oncle pharmacien, dans un village de l'Oranais, le jeune garçon s'intègre à la communauté pied-noire. Noue des amitiés indissolubles, françaises, juives : "les doigts de la fourche ", comme on les appelle.
Et le bonheur s'appelle Emilie, une "princesse" que les jeunes gens se disputent. Alors que l'Algérie coloniale vit ses derniers feux, dans un déchaînement de violences, de déchirures et de trahisons, les amitiés se disloquent, s'entrechoquent. Femme ou pays, l'homme ne peut jamais oublier un amour d'enfance...

Mon avis : 


Première rencontre avec le célèbre Yasmina Khadra et je dois dire que j'ai été séduite par ses belles descriptions notamment toute la première moitié du roman. J'ai trouvé la fin un peu longue mais je ne peux que vous recommandez ce magnifique roman.

Ce que le jour doit a la nuit nous transporte sur plusieurs décennies en Algérie, d'abord française puis indépendante. Le roman s'ouvre sur les années 30, Younes est un petit garçon et sa famille est pauvre. Son père n'arrive pas a nourrir sa famille et envoie donc le jeune garçon chez son frère qui est marié a une française et sont tous deux propriétaire d'une pharmacie. Le garçon va donc changer de vie, être élevé a la française et rebaptisé Jonas. Ils se fait des amis français et grandit avec eux. 
Et puis la guerre arrive et il est prix entre deux feux : la France ou l'Algérie.

Le roman est magnifiquement bien écrit et l'on et très vite captivé. Il a été adapté au cinéma et je crois que j'ai encore été plus touché par le film.

Les acteurs sont excellents et l'histoire d'amour impossible entre Younes et Emilie mis en avant.

Le dépaysement est total et les paysage a couper le souffle.

C'est une excellente adaptation, la chronologie du roman est respectée et si le réalisateur a pris quelques libertés, on retrouve malgré tout l’atmosphère de Yasmina Khadra

Bref, je suis conquise par les deux (même si j'ai eu une petite préférence pour le film). En tout cas, si vous ne connaissez pas ni le livre ni le film, je vous les recommande vivement.




Lu dans le cadre du challenge :
- Challenge des adaptations 

lundi 16 novembre 2015

L'importun


Résumé : 



Une nouvelle maison, pleine de charme, qui se révèle inquiétante. L'ancien propriétaire ombrageux qui s'impose. Lorsque la narratrice emménage avec son mari et ses enfants, elle n'imagine pas que sa vie va étrangement basculer. Quels souvenirs hantent le vieil homme ? Quelle réparation cherche-t-il auprès d'elle ? De quelle mémoire les murs de la maison sont-ils les gardiens ? Aude Le Corff livre un second roman subtil, qui sonde les fragilités de l'âme humaine et s'interroge sur les stigmates de l'Histoire.

Mon avis : 


Première rencontre avec Aude Le Corff et j'ai beaucoup aimé sa plume.
"Ne fréquentez jamais un auteur, il s'emparera de votre vie pour peu qu'elle l'intéresse, et la livrera en pâture à des inconnus. Les écrivains sont des charognards. Mais des charognards fragiles, qui peuvent se laisser dévorer par leurs proies s'il n'y prêtent pas attention et y mettent des sentiments."


L'intrigue m'a elle un peu moins plu. C'est l'histoire d'une femme, enceinte de son deuxième enfant, qui décide de s'installer en province avec sa famille. Seulement, l'ancien propriétaire a garder la clef et revient régulièrement dans sa maison. C'est l'occasion pour la narratrice d’échanger quelques mots avec lui et de se replonger dans ses souvenirs.

Le livre est pourtant très bien écrit et plutôt court (moins de 200 pages mais je me suis un peu ennuyée. Je m'attendais, je pense a quelque chose d'autre, quelque chose de plus dynamique. Je retenterai ma chance avec Les arbres voyagent la nuit, l'autre roman de l'auteur qui attend dans ma PAL.

Lu dans le cadre du :
- week-end a 1000

dimanche 15 novembre 2015

Persepolis

Résumé : 


Dans Persepolis, Marjane Satrapi raconte son enfance sur fond d'histoire de son pays, l'Iran. C'est un récit drôle et triste à la fois, parfois cocasse, souvent touchant. Mais toujours passionnant.

Mon avis : 


J'aime beaucoup les BD de Marjane Satrapi mais je n'avais encore jamais lu Persepolis. C'est maintenant chose faite et j'ai adoré.

Elle nous raconte son enfance et son adolescence en Iran, puis son exil en Autriche avant de rentrer dans son pays. Elle nous parle de l'instabilité politique, de la révolution, de la guerre avec toujours beaucoup d'humour.


J'en ai profité pour voir le film que j'ai tout aussi adoré. Il est très fidèle a la BD.

C'est touchant et Chiara Mastroianni qui prête sa voix au personnage a Marji est excellente. Le film est drôle et l'on passe un excellent moment.

Bref, si vous n'avez pas encore lu ou vu Persepolis, il faut vite y remédier.

Lu dans le cadre des challenges :
- Challenge des adaptations 
- Week-end a 1000

samedi 14 novembre 2015

L'heure trouble

Résumé : 


À l’heure trouble avant la tombée de la nuit, un enfant disparaît sans laisser de trace dans les brouillards d’une petite île de la Baltique. Vingt ans plus tard, une de ses chaussures est mystérieusement adressée à son grand-père. Qui a intérêt à relancer l’affaire ? Pourquoi toutes les pistes mènent-elles à un criminel mort il y a longtemps ? Dans une oppressante atmosphère de huis-clos, une étrange histoire de deuil, d’oubli et de pardon, hantée par les ombres du passé.

Mon avis : 


 Les polars nordiques ont bonne réputation pourtant ici mon avis est plutôt mitigé.

Mais parlons d'abord du positif. L’écriture de l'auteur est agréable a lire, l'intrigue est pleine de suspense et le coupable n'est vraiment pas celui que l'on croit. La construction du roman est vraiment bien faite, on alterne les époques et les personnages. Deux affaires se croisent et on a qu'une hâte, connaître le fin mot de l'histoire.

Pourtant il manque un petit quelque chose, un rythme un peu plus soutenu car le roman est long. Il y a des moments ou on s'ennuie un peu.

Pour me faire une idée, j'ai eu envie de voir le film qui au départ est assez déstabilisant car les éléments s'enchaînent dans un ordre différent.


Les acteurs sont très bons et le dépaysement garanti. C'est très rare quand je dis ça mais je crois bien avoir préféré le film au roman.

Le problème de rythme que j'évoquais plus haut est totalement inexistant ici et l'on ne voit pas le temps passer.

En bref, c'est un bon thriller avec lequel on passe un bon moment mais pas de coup de cœur.

Lu dans le cadre des challenges : 
- challenge Pavés 2015-2016
- Challenge des adaptations

vendredi 13 novembre 2015

Week-end a 1000 - 13 au 15 nov 2015





Ce week-end, je participe a un nouveau week-end a 1000 sur Livraddict (challenge organisé par LiliDrawinthecity). Je ne pense pas avoir besoin de faire un long article pour vous expliquez le principe du challenge, puisque c'est tout simple : il faut lire 100 pages.

Tout ça se déroule entre Vendredi 19h (pour moi ça sera 18h a cause du décalage horaire) et Dimanche a minuit (23h)


MES LECTURES

Je me suis préparée une liste d'une vingtaine de livres dans laquelle, je piocherai a gré de mes envies.


Vendredi :
J'ai lu La dame a la camionnette d'Alan Bennett (Folio, 112 pages), dont je ferai une critique un peu plus tard car je voudrais aller voir le film au cinéma.
J'ai commencé L'importun d'Aude Le Corff

Bilan : 112 pages lues (je ne compte pas les 50 pages de L'importun, je conterai la totalité quand je l'aurai fini)

Samedi :
J'ai lu Persepolis pour me changer les idées (344 pages) [ma critique]

Bilan : 456 pages lus

Dimanche :
J'ai fini L'importun d'Aude Le Corff (198 pages) [ma critique]

Bilan total : 654 pages

(Petit bilan mais au vu des événements ce week-end, j'avais plutôt envie de sortir, de voir du monde plutôt que de rester a la maison et de lire....)

mercredi 11 novembre 2015

Maman a tort

Résumé : 


Quand Malone, du haut de ses trois ans et demi, affirme que sa maman n’est pas sa vraie maman, même si cela semble impossible, Vasile, psychologue scolaire, le croit. Il est le seul… Il doit agir vite. Découvrir la vérité cachée. Trouver de l’aide. Celle de la commandante Marianne Augresse par exemple. Car déjà les souvenirs de Malone s’effacent. Ils ne tiennent plus qu’à un fil, qu’à des bouts de souvenirs, qu’aux conversations qu’il entretient avec Gouti, sa peluche. Le compte à rebours a commencé. Avant que tout bascule. Que l’engrenage se déclenche. Que les masques tombent. Qui est Malone ?

Mon avis : 


Michel Bussi n'est plus a présenter. Je l'avais découvert avec Ne lâche pas ma main et c'est avec plaisir que je l'ai retrouvé ici.

Maman a tort est une intrigue prenante et surtout original car tout tourne autour d'un enfant. Ce dernier prêtant que sa mère n'est pas sa mère et si au départ, on ne prend pas trop ça au sérieux la police va vite se rendre compte que cette affaire est liée a une autre. Je ne peux pas trop vous en dire plus au risque de dévoiler l'intrigue.

J'ai été captivé très vite des les premières pages, pourtant je trouve que vers le milieu, le roman s'essouffle un peu. Pour être honnête, je pense que cent pages de moins aurait été parfaite. Malgré tout, on passe de rebondissements en rebondissements et l'auteur construit son roman avec des chapitres très courts ce qui donne un peu de peps au roman.

C'est une lecture prenante, avec laquelle on passe un bon moment mais pas de coup de cœur pour ma part.

Lu dans le cadre du challenge :
- Challenge pavés 2015-2016

L'Empire des lumières


Résumé :


Kim Kiyeong, importateur de films étrangers, père de famille sans histoire, voit sa vie basculer à la lecture d'un haïku de Bashô. Les vers du célèbre poète japonais contiennent un message codé qui le replonge dans un lointain passé. Vingt ans plus tôt, Kiyeong quittait clandestinement la Corée du Nord pour infiltrer Séoul ; l'absence de mission a finalement fait de lui un "agent dormant". Son brusque réveil le place au moment du choix : va-t-il obéir à l'ordre de rentrer en Corée du Nord, ce qui peut-être signe aussi son arrêt de mort ?
Il a vingt-quatre heures pour se décider, vingt-quatre heures dont chacune forme un chapitre du livre, en un compte à rebours où le temps s'accélère, comme si c'était sa dernière journée à vivre. Tandis qu'il retrouve ses réflexes d'agent secret, filé, épié, surveillé, Kiyeong fait un retour sur son passé, les choix et les hasards qui l'ont amené jusque-là, la fidélité et la trahison à soi-même, à ses idéaux de jeunesse.
"L'Empire des lumières" est un roman où la nécessité de penser sa vie et la société où elle se déroule devient une urgence, une question de vie et de mort. Et c'est un roman riche et fascinant car, à la fois, il nous propose une lecture critique et très éclairante des vingt dernières années de la Corée du Sud et du Nord, et il nous attache passionnément au destin d'un homme qui voulait changer le monde et découvre que c'est le contraire qui est arrivé.

Mon avis : 


L'empire des lumières est une lecture captivante. La construction du roman est une réussite puisqu'elle se déroule sur 24h a la manière d'un compte a rebours. Chaque chapitre s’égraine avec trois personnages principaux : le père de famille Kim Kiyeong, espion nord coréen, infiltré depuis 20 ans en Corée du Sud, sa femme Mari, qui ne sait rien de la double vie de son mari et leur fille, une adolescente de 15 ans. Autour d'eux gravitent plusieurs personnages secondaires qui au final on leur importance a la fin du récit.
Or cette journée n'est pas ordinaire car Kim Kiyeong reçoit un ordre bien particulier :
"Enfin le message décisif apparaît :
Au fond de la jarre
sous la lune d’été
une pieuvre rêve
Kiyeong ravale sa salive. En fait, il serait plus exact de dire que chaque particule de sa salive se fraie difficilement un chemin dans sa gorge. Il boit d’un trait son café qui est en train de refroidir à côté de la souris. Si sa mémoire est bonne, ce haïku doit être le message codé signifiant l’ordre n°4
."
L'ordre n°4 signifie, retourner immédiatement en Corée du nord. Mais dans ce pays qu'il a quitté 20 ans plus tôt, il ne sait pas ce qu'il l'attend......  Et je vous certifie que le suspense est la, jusqu'à la dernière page !

J'ai beaucoup aimé découvrir le visage de ces deux Corée. L'auteur ne fait pas l’apologie d'une au détriment de leur mais montre les défauts de chacune d'elle. C'est un roman avant tout, mais tout est vraiment richement documenté pour les lecteurs, comme moi, qui au final ne connaissent pas grand chose de ces deux pays.

Lu dans le cadre des challenges :
- Raconte moi l'Asie
- le tour du monde en huit ans

samedi 7 novembre 2015

Novecento : pianiste

Résumé : 


Né lors d'une traversée, Novecento, à trente ans, n'a jamais mis le pied à terre. Naviguant sans répit sur l'Atlantique, il passe sa vie les mains posées sur les quatre-vingt-huit touches noires et blanches d'un piano, à composer une musique étrange et magnifique, qui n'appartient qu'à lui: la musique de l'Océan dont l'écho se répand dans tous les ports.
Sous la forme d'un monologue poétique, Baricco allie l'enchantement de la fable aux métaphores vertigineuses.

Mon avis : 


Novecento est une petite pépite et si vous ne l'avez pas encore lu, il faut remédier a ça de suite.

Novecento est le nom d'un pianiste, un bébé trouvé en 1900 sur un paquebot de croisière qui relit l'Europe aux États-Unis. Il est recueilli et élevé par Danny, puis deviendra l'un des plus grand pianiste mais qui refusera toujours de poser le pied sur la terre ferme.
"C'est ça que j'ai appris, moi. La terre, c'est un bateau trop grand pour moi. C'est un trop long voyage. Une femme trop belle. Un parfum trop fort. Une musique que je ne sais pas jouer."
Cette histoire nous est raconté par un trompettiste qui l'a côtoyé.
"Les souvenirs, c'est tout ce qu'il te reste quelquefois, pour sauver ta peau, quand t'as plus rien. C'est un truc de pauvre, mais ça marche toujours.

Alessandro Baricco nous transporte au cœur des années folles, sous des rythmes de jazz. Ce court récit est un vrai bijou.


J'en ai profité pour voir le film qui lui aussi est une vrai réussite.
Très fidèle au livre, on retrouve certaines répliques mais surtout, les acteurs sont extraordinaires (Tim Roth et Pruitt Taylor Vince)

Les deux, le livre comme le film, valent vraiment le détour et je vous les recommande.


Lu dans le cadre du challenge :
- Challenge des adaptations

vendredi 6 novembre 2015

L'Anneau de Claddagh, tome 1 : Seamróg

Résumé :


Irlande, comté de Galway, 1846. Keira est la fille d’une cuisinière irlandaise, Arthur le fils d’un grand propriétaire anglais. Ils ne devraient pas se rencontrer, et encore moins s’aimer. Mais le destin les réunit, pour très vite les séparer : Keira apprend brutalement qu’Arthur est parti pour New York. Dans un pays ravagé par la famine, Keira peut s’estimer heureuse d’être employée dans une maison où on ne manque de rien. Cependant, le départ d’Arthur est suivi d’autres drames qui bouleversent son existence. Et si une vie meilleure l’attendait, elle aussi, de l’autre côté de l’Atlantique ?

Mon avis : 


Tout d'abord, je tiens a remercier Babelio ainsi que les éditions Gulf Stream pour l'envoi de ce merveilleux roman. Rien qu'avec le titre, pas de doute c'est bien pour l'Irlande que l'on n'embarque. Seamróg signifie shamrock en anglais ou encore le trèfle, emblème du pays. Et puis l'anneau de Claddagh et sa légende. Bref, j'ai adoré découvrir mon pays d'adoption sous la plume de Béatrice Nicodème.

Ce premier tome se déroule en plein milieu de la grande famine qui toucha le pays entre entre 1845 et 1852. On fait la connaissance de Keira qui est femme de chambre pour une famille fortunée anglaise. Elle va tomber amoureuse d'Arthur, un fils de bonne famille anglaise qui rêve de partir pour New-York comme beaucoup a cette époque. Keira est indécise , et la différence de classe se fait ressentir. Quand un jour, elle apprend qu'il est parti sans elle.....

L'auteur réussi vraiment a nous immerger dans cette Irlande pauvre, sous la domination anglaise. Le gaélique / l'irlandais est bien présent et l'on savoure chaque page. L'immigration tient une place importante, avant la famine l'Irlande comptait 9 millions d'habitant tandis qu'après, entre les décès et la vague de personne ayant quitté le pays, on ne comptait plus que 4,4 millions. Le roman est vraiment très bien documenté et c'est un début de saga très prometteur. C'est sur, je lirai la suite des aventures de Keira, le second tome est prévu pour mars 2016 et le titre Stoirm (Tempête / orage) ne laisse présager rien de bon.



jeudi 5 novembre 2015

Yamabuki

Résumé : 


Cela fait maintenant cinquante-six ans que Aïko Toda a connu le coup de foudre pour celui qu'elle acceptait d'épouser dès leur premier rendez-vous. Aux côtés de cet homme, un cadre dévoué de l'importante compagnie Goshima, elle a été aux premières lignes de la reconstruction économique de son pays dévasté par la guerre. Toujours aussi amoureux, tous deux profitent aujourd'hui de leur retraite. Au fil des jours de pluie et des promenades, Aïko songe à ce demi-siècle passé auprès de Tsuyoshi Toda, son samurai ; un bonheur dont elle prend la mesure alors que remontent aussi à sa mémoire les années qui ont précédé leur rencontre, celles d'un premier mariage raté. Au plus près de l'intimité de ses personnages, Aki Shimazaki clôt avec cette histoire le cycle romanesque Au cœur du Yamato.

Mon avis : 


Aki Shimazaki sait toujours me toucher avec ses merveilleux romans. Yamabuki ne fait pas exception, car c'est un roman magnifique.

On fait la connaissance de Aïko et c'est l'occasion pour elle de faire le point sur sa vie, sur son mariage avec Tsuyoshi. "Toda lui dit "Vous êtes comme la fleur du Yamabuki, vous êtes la femme que j'attendais depuis toujours"" Voila cinquante six ans qu'ils partagent leur vie et l'on découvre au fil de leur souvenir, leur rencontre, leur mariage, leur vie commune a l'étranger... "La vie est complexe, n'est ce pas ? Même s'il y a des moments où le couple envisage la séparation, il arrive parfois des événements qui le font recommencer à vivre en harmonie." Aïko nous parle aussi de son premier mariage, son divorce.

L'écriture de l'auteur est encore une fois magnifique : simple et pleine de pudeur. Elle arrive a faire passer tellement d'émotion. "Tsuyoshi n'exprime pas beaucoup ses sentiments. C'est typique des Japonais. Je ne l'ai jamais entendu me dire "Je t'aime"."
C'est aussi un beau temoignage sur le Japon d'apres guerre, ou tout est a reconstruire.

Lu dans le cadre du challenge :
- Raconte moi l'Asie

mercredi 4 novembre 2015

Un été en vêtement de deuil


Résumé : 



Il découvrit alors une scène totalement différente de celle dont il avait l'habitude. Il en fut troublé comme s'il s'était égaré dans une autre maison. Trois lattes du plancher à l'endroit qui grinçait toujours avaient été enlevées, ménageant un trou rectangulaire d'où s'élevait une lueur qui éclairait le plafond. Inquiet à l'idée d'être englouti, il s'approcha craintivement et regarda dans le trou. Et il y découvrit un monde inimaginable pour lui.

Mon avis :


Voici une courte nouvelle qui commence comme un joli conte mais qui fait vite froid dans le dos. On y fait la connaissance d'un petit garçon Kiyoshi qui vit chez sa grand-mère. Celle-ci reste toute la journée alitée depuis la mort de son fils. 

Et puis dans une des dépendance vivent un couple, elle est la nièce de la grand-mère mais n'ont pas de bon rapport. Le couple a un petite fille qui se lit d'amitié avec Kiyoshi tandis que le couple espère une mort prochaine de la vieille femme pour toucher son héritage.

Kiyoshi, une nuit explore la maison et découvre un souterrain. C'est a partir de ce moment que le drame commence. "Quelqu'un marchait dans le couloir....Il avait l'impression d'entendre un bruit de pas sur le plancher. Était-ce une illusion ?... L'atmosphère paisible de la maison enveloppait son corps en sueur."

Avec cette nouvelle, je découvre Akira Yoshimura et j'ai vraiment beaucoup aimé son écriture. La nouvelle est construite de manière habile. Le suspense monte progressivement et le lecteur est un spectateur impuissant face aux événements tragiques qui se jouent. 

Lu dans le cadre du challenge :
- Raconte moi l'Asie.


mardi 3 novembre 2015

Je vous écris

Résumé :


Le lecteur fera la connaissance des dix personnages de ce surprenant roman au travers de leur correspondance privée : lettre à une amie, à un amant, à des parents, à un psychiatre. Petit à petit, il entre par effraction dans leur intimité et leur personnalité secrète, par le biais de leurs confidences épistolaires ou par l'irruption d'un acte de naissance, d'un certificat médical, d'un article de journal... Autant de rebondissements que de personnages dans ce livre qu'on peut lire aussi comme un roman policier, si l'on sait que le dernier chapitre, qui les réunira malgré eux à l'occasion d'une prise d'otages, entrecroisera leurs destins dans des retrouvailles et nous livrera un meurtrier inattendu.

Mon avis : 


Plongez-vous immédiatement dans ce petit bijou mais surtout ne lisez pas la quatrième de couverture qui en dit beaucoup trop. 

L'auteur nous présente 10 personnages a travers des lettres écrites a leur entourage. Chaque chapitre est indépendant et ce lit comme une nouvelle avec a chaque fois une chute, un retournement de situation a la fin. Rien que pour ça, je dis chapeau. Mais ce n'est pas tout car tout ces personnages, qui n'ont rien en commun, vous se retrouvez réunis dans un dernier chapitre, je ne vous dis pas comment mais l'auteur apporte habillement les choses.

L'écriture est vraiment très belle, poétique et plein de pudeur comme beaucoup d'écrit japonais. On passe un excellent moment et je suis vraiment ravie d'avoir découvert cette lecture.


Lu dans le cadre des challenges : 
- Raconte moi ... L’Asie
- 170 idées : idée 31 : quelque chose de collectionnable.

dimanche 1 novembre 2015

Challenge : Raconte moi L'Asie (01 Juin 2015 - 31 Mai 2016)


Je débute aujourd'hui un nouveau challenge intitulé Raconte moi... L’Asie, sur Livraddict et organisé par Meylleen.  Le challenge est en route depuis Juin et se terminera le 31/05/2016. Il me reste donc 7 mois.
Bien sur, je me suis ajoutée un petit challenge personnel qui est de sortir le plus possible de livre de ma PAL.

Le principe :
Le principe est simple, découvrir l’Asie en lisant des livres d’auteurs asiatiques (romans, témoignages, contes).  Après libre à chacun de choisir de découvrir de nombreux romans d’un ou deux pays ou bien quelques  romans de nombreux pays différents.

Pour participer :
Il suffit de l’annoncer ici ou sur le blog. Si vous avez envie de vous fixer un défi particulier (nombre de livres, de pays,…) ou si vous avez eu une idée de ce que vous aimeriez découvrir, vous pouvez l’annoncer également.

Les règles :
Pour valider un pays, il faut lire un roman d’un auteur de ce pays.
Cependant, si pour certains pays, il s’avère qu’il n’est pas évident de trouver un auteur traduit en français, alors on pourra tricher un peu et le remplacer par un roman dont l’action se déroule dans le pays.


MES LECTURES




Drapeau Cambodge Cambodge
-

Drapeau Chine Chine
- Mort d'une héroïne rouge de Qiu Xialong [ma critique]

Drapeau Corée du Sud Corée du sud
- L'empire des Lumières de Young-Ha Kim [ma critique]

Drapeau Egypte Egypte
-

Drapeau Inde Inde
- L'Histoire la plus incroyable de votre vie de Chitra Banerjee Divakaruni [ma critique]
- La maitresse des épices de Chitra Banerjee Divakaruni [ma critique]

Drapeau Iran Iran
-

Drapeau Japon  Japon
- Azami d'Aki Shimazaki [ma critique]
- Rendez-vous dans le noir de

- La maison au toit rouge de
- Une carte pour l'enfer de Miyuki Miyabe [ma critique]
- Je vous écris d'Inoue Hisashi [ma critique]
- Un été en vêtement de deuil d'Akira Yoshimura [ma critique]
- Yamabuki d'Aki Shimazaki [ma critique]
- 1Q84 de Haruki Murakami [ma critique]

Drapeau Mongolie Mongolie
- Ciel bleu de Galsan Tschinag [ma critique]

Drapeau Singapour Singapour
-

Drapeau Sri Lanka Sri Lanka
- Jardin de Cannelle de Shyam Selvadurai [ma critique]

Drapeau Thaïlande Thailande
-

Drapeau Turquie Turquie
-

Drapeau Viet-Nam  Viet-Nam
-


=> Bilan 15 Lectures / 6 pays

Une femme d'imagination et autres contes

Résumé : 


Dans le sud-ouest de l’Angleterre , au début du XIXe siècle, quatre destins de femmes meurtries par l’amour : amour impossible pour un soldat étranger, amour ensorcelé pour un violoniste de village, amour refusé par un fils trop rigide, amour rêvé pour un homme jamais rencontré…

Comme dans Tess d’Urberville et Jude l’obscur, Thomas Hardy conte à merveille dans ces courts textes les tourments de l’âme féminine et la brutalité d’une société où le sentiment n’a pas sa place.

Mon avis : 


Quatre nouvelles anglaises signées Thomas Hardy sont réunies dans ce recueil pour le plus grand bonheur du lecteur.

On découvre Phyllis dans la première nouvelle : Le hussard mélancolique de la légion germanique. Elle est promise a homme assez distant quand elle tombe amoureux d'un soldat allemand. Choix difficile pour elle : écouter son cœur ou sa raison.

Ensuite dans Le veto du fils, on fait la connaissance de Sophy, veuve qui souhaite se remarier mais son fils si oppose fermement.

Vient après Le violoneux des contredanses, ou une jeune femme, Caroline tombe folle amoureux d'un violoniste.

Enfin Une femme d'imagination, c'est l'histoire d'Ella qui est folle d'un poète qu'elle ne connaît même pas et le destin fait tout pour les séparer.

Mis a part la troisième nouvelle que je n'ai que moyennement apprécié, les trois autres sont superbes. Attention tout de même, ne vous attendez pas a des happy ends, Thomas Hardy aime le tragique, la mélancolie, la morosité de certains destins. Malgré tout, son écriture est superbe et ce recueil est un vrai régal.

Lu dans le cadre du challenge :
- 170 idées, Idée 59 : Un chapeau