lundi 29 février 2016

La Trilogie Victorienne, tome 1 : La Carte du temps

Résumé : 


A Londres, en 1896, l’agence de voyages dans le temps Murray propose au public « las de voyager dans l’espace » de voyager « dans la quatrième dimension », précisément en l’an 2000. L’écrivain H G Wells, auteur de La Machine à remonter le temps, doute pourtant de la réalité d’un tel voyage, car il pense qu’on ne peut pas changer le passé. Andrew Harrington, jeune homme de bonne famille éperdument amoureux de Marie Kelly, la dernière prostituée assassinée par le sinistre Jack l’Éventreur, voit là une façon d’éviter ce crime odieux et se lance dans l’aventure, tandis que la jeune Claire se rêve un avenir passionné et échange de son côté une correspondance avec Derek, un homme du XXe siècle...

 Mon avis : 


La carte du temps est le premier tome de la trilogie victorienne, écrite par l'auteur espagnol Félix J. Palma, et je dois dire que celui-ci est très prometteur. C'est un chouette pavé de 730 pages (et oui rien que ça !) qui nous entraîne à la fin du XIXème siècle.

Le roman se compose en trois partie bien distinctes :
Dans la première partie on rencontre Andrew, fou amoureux d'une prostituée assassinée par Jack l’Éventreur. Bien des années plus tard, toujours rempli de chagrin, il décide de se donner la mort. Mais son cousin arrive a le convaincre de voyager dans le passé et d'aller sauver la vie de son amoureuse et bien sur de tuer le terrible assassin.
C'est à mon avis la partie la plus passionnante.... Dotant que cette partie se termine par une incroyable chute de la part de l'auteur.

Dans une seconde partie, on fait la connaissance de Claire, qui elle voyage dans l'avenir et se retrouve en mai 2000 pour assister a la bataille finale entre les hommes et les automates. S'ensuit une correspondance passionnée entre les deux tourtereaux. Si le début est un peu laborieux, notamment les scènes de batailles qui peuvent s'étendent un peu trop a mon goût, la suite vaut vraiment la peine.

Enfin la troisième partie arrive et le célèbre auteur H G Wells en devient le personnages principal. Il était pourtant bien présent dans les deux parties précédentes mais il se retrouve au centre de l'attention ainsi que deux de ses collègues : Bram Stocker et Henry James. Le début de cette dernière partie est pleine de suspense mais j'ai trouvé la fin un peu longue.... C'est sans doute normal après 700 pages....

En tout cas c'est un premier tome excellent. J'ai les deux tomes suivants dans ma PAL (dommage qu'ils n'ai jamais été traduits en français) et ils ne devraient pas y rester très longtemps. L'écriture de l'auteur est également à saluer car elle est très poétique, pleine de style et donne du rythme au roman.

Lu dans le cadre des challenges :
- ABC 2016
- Pavés 2015-2016

samedi 27 février 2016

Avant d'aller dormir

Résumé : 


À la suite d'un accident survenu une vingtaine d'années plus tôt, Christine est aujourd'hui affectée d'un cas très rare d'amnésie : chaque matin, elle se réveille en croyant être une jeune femme célibataire ayant la vie devant elle, avant de découvrir qu'elle a en fait 47 ans et qu'elle est mariée depuis vingt ans. Son dernier espoir réside dans son nouveau médecin, Ed Nash. Celui-ci lui a conseillé de tenir un journal intime afin qu'elle puisse se souvenir de ce qui lui arrive au quotidien et ainsi reconstituer peu à peu son existence. Quand elle commence à constater de curieuses incohérences entre son journal, ce que lui dit son entourage et ses rares souvenirs, Christine est loin de se douter dans quel engrenage elle va basculer. Très vite elle va devoir remettre en question ses rares certitudes afin de faire la vérité sur son passé... et sur son présent.

Mon avis :


Avant d'aller dormir est un thriller très réussi dont le scénario est vraiment très original. On rencontre Christine qui souffre d'amnésie : chaque matin, elle se réveille et a tout oublié. Elle ne sait plus qui elle est, ou elle est, ce qu'elle a fait la vieille.....
Son mari, Ben, doit donc tout lui réexpliquer. Puis quand il part au travail, c'est le docteur Nash qui téléphone et qui lui redonne espoir en lui parlant du journal qu'elle tient tous les jours pour consigner ses souvenirs et essayer de se remémorer sa vie. Seulement en première page de ce fameux journal, il est écrit : Ne pas faire confiance à Ben....

Pour un thriller, le rythme est assez lent. Pourtant, cela ne m'a pas déranger bien au contraire, le roman dissèque chaque personnage, on apprend à les connaître, a savoir ce qu'il pense. C'est un thriller psychologique épatant et la fin est renversante.

J'ai été captivé du début à la fin et j'ai adoré écouter cette version audio, lu par Françoise Cadol.

 Le roman ayant été adapté au cinéma, j'en ai profité pour voir le film. La par contre c'est une énorme déception ! Je n'ai tenu que 30 minutes sur les 1h30 de film.

Le film va beaucoup trop vite, il y a énormément de détail changé : Christine, interprété par Nicole Kidman, n'écrit plus son journal mais se filme, Ben (Colin Firth), lui raconte que leur fils est mort à 8 ans alors que dans le livre c'est à 19. Bref, la psychologie du roman passe a la trappe. Dommage.

mercredi 24 février 2016

Les jeunes mortes

Résumé : 


Années 80, dans la province argentine : trois crimes, trois affaires jamais élucidées qui prennent la poussière dans les archives de l’histoire judiciaire. Des “faits divers”, comme on dit cruellement, qui n’ont jamais fait la une des journaux nationaux.

Les victimes sont des jeunes filles pauvres, encore à l’école, petites bonnes ou prostituées : Andrea, 19 ans, retrouvée poignardée dans son lit par une nuit d’orage ; María Luisa, 15 ans, dont le corps est découvert sur un terrain vague ; Sarita, 20 ans, disparue du jour au lendemain.

Troublée par ces histoires, Selva Almada se lance trente ans plus tard dans une étrange enquête, chaotique, infructueuse ; elle visite les petites villes de province plongées dans la torpeur de l’après-midi, rencontre les parents et amis des victimes, consulte une voyante… Loin de la chronique judiciaire, avec un immense talent littéraire, elle reconstitue trois histoires exemplaires, moins pour trouver les coupables que pour dénoncer l’indifférence d’une société patriarcale où le corps des femmes est une propriété publique dont on peut disposer comme on l’entend. En toute impunité.

À l’heure où les Argentins se mobilisent très massivement contre le féminicide (1808 victimes depuis 2008), ce livre est un coup de poing, nécessaire, engagé, personnel aussi. Mais c’est surtout un récit puissant, intense, servi par une prose limpide.

Mon avis : 


Les jeunes mortes est un récit qui fait froid dans le dos. L'auteur revient sur trois crimes, trois jeunes filles sauvagement assassinées dans les années 80 : Andrea, 19 ans, retrouvée poignardée dans son lit par une nuit d’orage ; María Luisa, 15 ans, dont le corps est découvert sur un terrain vague ; Sarita, 20 ans, disparue du jour au lendemain.

Elle part à la rencontre des familles et essaie de reconstituer un brin d’enquête. Mais c'est chose difficile après vingts ans. Avec l’épilogue final, on comprend que la situation n'a pas vraiment évolué. Les femmes sont toujours autant soumise a la violence et c'est un récit coup de poing. Le texte est bref mais vraiment intense. Il y a des scènes dures, l'auteur ne cache rien et dénonce beaucoup le système de son pays notamment la corruption. On y découvre la détresse des familles qui reste sans réponse.

Si son précédent récit, Après l'orage, m'avait que moyennement conquise, ici j'ai été happé. 

Lu dans le cadre du challenge :
- ABC policier, thriller

Le Carnaval des innocents

Résumé : 


Le docteur Justo Pastor Proceso a tout pour être heureux. Il est gynécologue dans une petite ville du sud de la Colombie, il a une résidence secondaire, une femme coquette, deux filles et un hobby : la recherche historique sur la véritable histoire de Simón Bolívar. Le carnaval de décembre 1966 met à mal l'harmonie de son univers. Obsédé par ses découvertes, il fait préparer par les meilleurs artisans de la ville un char de carnaval burlesque, pour montrer la vérité sur Bolívar : le Libérateur s'est attribué des victoires sur des champs de bataille où il n'a jamais mis les pieds, il mentait sans pudeur et enlevait et violait les petites filles à peine nubiles.
Sauf que pareille offense au héros national ne passe pas inaperçue, surtout dans la petite ville de Pasto : on crie au scandale, les notables se liguent contre lui, et don Furibard du Klaxon attaque même l'atelier à l'arme à feu. Pour couronner le tout, il découvre que sa femme le trompe (avec un général et quelques autres), ses filles le méprisent et ses amis se servent de lui. On quitte alors le vaudeville pour la farce, mais le drame n'est jamais loin.
Dans la Colombie de la fin des années 60 on préfère vivre dans le mensonge plutôt que de remettre les mythes en question. Dans ce roman à la fois ironique, drôle et totalement tragique, Evelio Rosero confirme son très grand talent de styliste et de raconteur d'histoires.

Mon avis :


Tout d'abord, je tiens a remercier Babelio pour leur opération masse critique ainsi que les éditions Métaillié pour l'envoi de ce roman.

Je ne vois que des critiques élogieuses pour ce roman et je suis bien embêtée au moment d'écrire cette critique car pour ma part, je suis partagée.

J'ai aime le voyage en Colombie, j'ai appris beaucoup sur les croyances, les coutumes, la politique et l'histoire du pays. Le récit est richement documenté. Par contre je n'ai pas aimé le style de l'auteur. Les phrases sont longues et confuses, on s'y perd facilement et puis aucun des personnages n'est vraiment sorti du lot. Je ne me suis pas attachée à eux.

C'est une lecture fastidieuse ou je pense il faut prendre son temps, faire éventuellement quelques recherches, car pour ma part, je ne suis pas vraiment calée en Histoire sud-américaine. En tout cas, l'auteur réécrit l'histoire de manière beaucoup élogieuse notamment pour Bolívar.

Mon bilan n'est pas entièrement négatif et je vous invite a lire ce livre pour ma part, je pense que je m'attendais a quelque chose de diffèrent.


mardi 23 février 2016

D'après une histoire vraie

Résumé : 


"Ce livre est le récit de ma rencontre avec L. L. est le cauchemar de tout écrivain. Ou plutôt le genre de personne qu'un écrivain ne devrait jamais croiser."

Dans ce roman aux allures de thriller psychologique, Delphine de Vigan s'aventure en équilibriste sur la ligne de crête qui sépare le réel de la fiction. Ce livre est aussi une plongée au cœur d'une époque fascinée par le Vrai.

 Mon avis : 


Après avoir été conquise pas Un soir de décembre ou Les heures souterraines, je retrouve avec plaisir la plume de Delphine de Vigan. Et je dois dire que j'ai adoré ce nouveau roman que j'ai écouté en version audio.

L'auteur se met en scène, son dernier roman a eu énormément de succès et elle se demande ce qu'elle peut écrire après çà. Jusqu’à la c'est plutôt autobiographique, mais elle tisse doucement une fiction qui prend des allures de thriller et qui fait froid dans le dos.

L'intrigue est vraiment très reussite. Il y a énormément de questionnement : quelle est la part du réel et la part de fiction ? Le  personnage de l'auteur Delphine est vraiment attachante tandis que le personnage de L. prend de plus en plus de place dans sa vie. On sent de le début que la pression monte, qu'il va se passer quelque chose mais j'étais loin d'imaginer la fin que l'auteur donne a son roman et qui nous laisse bouche bée.

Comme je le disais plus haut, c'est la version audio que j'ai écouté. Je dois dire qu'il y a des livres plus propices que d'autres à écouter. Celui-ci est une pure merveille. Il y a quelque chose d'intime dans ce roman ou l'auteur choisi de mêler le vrai et le faux et le fait d’écouter renforce ce sentiment. On a l'impression d’écouter une confession. Marianne Epin prête sa voix et je lui tire mon chapeau car la lecture est un exercice difficile qu'elle relève avec brio. Et puis petit bonus, l'edition audio se termine par un entretien avec l'auteur que j'ai beaucoup aimé.

lundi 22 février 2016

La maison aux esprits


Résumé : 



Entre féérie et cauchemar la saga de la famille Trueba avec son chef Esteban, riche propriétaire parti de rien, tyran familial et sénateur musclé, sa femme Clara hypersensible et qui dialogue volontiers avec les esprits et une foule de personnages, enfants légitimes ou non, employés, paysans. Portrait d'un pays passé sans transition des traditions rurales à l'horreur des tyrannies modernes. Premier roman de la nièce de l'ancien président du Chili.

Mon avis : 


Isabel Allende est une auteure que j'adore et j'ai a nouveau été conquise par ce magnifique roman qu'est "La maison aux esprits". 

Elle retrace ici, une fresque familiale sur plusieurs générations. Tout commence quand Clara est enfant puis on l'a suite adulte et enfin grand-mère. Elle retrace la vie de sa famille, ses parents, son frères et sœurs, son mari, ses enfants et sa petite fille au travers le Chili qui connait des grands changements. Changement politique, car bien sur la dictature et les différents gouvernements sont en toile de fond, mais on découvre aussi le mouvement des suffragettes, l’arrivée des automobiles....

Le réalisme magique est présent et donne beaucoup de charme au roman : les cheveux verts de Rosa et Alba, les objets qui bougent d'un seul regard de Clara, les dons pour lire l'avenir..... 
J'ai prolongé le plaisir de ma lecture en regardant le film de 1993. Forcément,  difficile de rendre plus de 500 pages en seulement 2h de film. Beaucoup de détails sont donc passer à la trappe. 

Malgré tout le casting est à la hauteur : Meryl Streep, Jeremy Irons, Antonio Banderas, Glenn Close..... Bref que des grands noms du cinéma.

Je vous conseille les deux si vous ne connaissez pas encore La maison aux esprits.

Lu dans le cadre du challenge :
- Adaptations 

Rose Soie


Résumé : 



Paris, 1884. Rose de Saulnay est une jeune femme en avance sur son temps et a un goût immodéré pour la mode, ce que ne manque pas de lui reprocher son mari violent. C'est grâce à sa rencontre avec Alexander Wright, le couturier le plus en vue de la capitale, que Rose trouve le courage de réaliser son rêve : elle ouvre une boutique de confection. C'est le début d'une période à la fois difficile et grisante. Mais la passion qui lie Rose et Alexander se transforme peu à peu en un amour qui ne peut s'exposer au grand jour...

Mon avis : 


Rose soie me faisait envie depuis quelques temps et j'ai profité de ce week-end à 1000 pour le dévorer. L'auteur, Camille Adler, s'est inspiré du roman d'Emile Zola pour créer son roman. On retrouve ici l'univers de la mode, des grands magasins au cœur d'un Paris, du XIXème siècle ou le paraître a toute son importance.

La première moitié du roman est longue..... Il ne se passe pas grand chose et l'auteur installe doucement son intrigue. L’héroïne est mariée avec un homme qu'elle n'aime pas, qui est violent, possessif, jaloux et j'en passe. Un jour, elle fait la connaissance de Mr. Wright, chargé de lui confectionner une robe pour un bal. Vient ensuite plusieurs essayage, bref pas beaucoup d'action.
Heureusement le bal arrive enfin et la tout commence à devenir intéressant. L'intrigue prend une tournure que je n'aurais pas imaginé. Enfin pour en savoir plus je vous invite a lire le roman.

Les personnages sont attachants, surtout Rose qui peut paraître fade au début mais qui prend vraiment de l'assurance ensuite. Par contre, je ne sais toujours pas quoi penser d'Alexander. Il est assez effacé et j'aurai aimé que l'auteur le façonne un peu plus, qu'il s'affirme, qu'il exprime davantage de sentiments.

J'ai aimé me promener dans Paris, assisté a ce bal dans les couloirs de l'opéra Garnier, un lieu que j'aime beaucoup.

Bref, pas de coup de cœur mais un bon moment avec ce roman.

Lu dans le cadre des challenges :
- Week-end à 1000 (fev 2016)
- ABC romance 2016

dimanche 21 février 2016

DesSeins

Résumé : 


Olivier Pont signe son grand retour à la BD avec 7 portraits de femmes magnifiques. Sept histoires courtes magnifiquement racontées par Olivier Pont, l'auteur d'Où le regard ne porte pas. Une lycéenne mal dans sa peau; une femme au foyer qui, en 1968, va s'émanciper sur les barricades ; la responsable d'une petite boutique de sous-vêtements qui lutte contre les grandes enseignes ; une femme qui décide de poser nue comme modèle pour une raison très personnelle ; etc. Des fragments de vie subtils, drôles, parfois tragiques et souvent sensuels. Des histoires pleines de douceur et de vérités.

Mon avis : 


DesSeins est un album magnifique et un belle hommage à toutes les femmes, à travers 7 portraits de femmes.

L'album s'ouvre sur un très belle citation, un proverbe arabe :
"Le paradis de la terre se trouve entre les seins d'une femme, sur le dos d'un cheval, dans les pages d'un livre..."

Puis on fait la connaissance de Chloé, une lycéenne complexée par son corps. Vient ensuite Mathilde, une femme qui quitte son mari en 1968, Alison, une ancienne star de film pornographique, qui souhaite prendre un nouveau départ, Sylvia, une femme ronde que son mari trompe et ne regarde plus, Fanny, qui décide de poser nue dans une école d'art, Elikya, une jeune africaine au caractère bien trempé et enfin Fleur qui tient une boutique de lingerie.

Les dessins sont superbes, tout en finesse et pudeur. Le corps de ces femmes est toujours mis en valeur et rien n'est jamais vulgaire bien au contraire.

Lu dans le cadre du week-end à 1000 (fev 2016)


Amour, Orgueil et Préjugés

Résumé : 


Cassandra Nothfield est étudiante à la faculté de Lettres de Limerick, Irlande. Si elle a une tendresse particulière pour son père, professeur retraité de Lettres, et une grande complicité avec sa sœur aînée, au caractère pourtant radicalement opposé au sien, Cassandra se sent en décalage avec sa mère et ses autres sœurs. Toutefois, aussi exubérantes que ces dernières puissent être, elle ne tolère pas qu'on les raille.
Pour qui se prend ce grand brun aussi séduisant qu’arrogant qui se tient aux côtés du jeune directeur Lorley, lors de la présentation de la nouvelle filiale commune à leurs deux groupes ?

Toutefois, les apparences sont souvent trompeuses et la fierté mauvaise conseillère.
Les actes se révèleraient-ils plus éloquents que les mots lorsqu’il s’agit d’amour ?

Mon avis : 

Tout le monde connaît Orgueil et préjugés de Jane Austen mais une version moderne de ce roman ça vous dit ? C'est le défi que révèle, avec brio, Jess Swann.

Le lieu de l'action :
Premier bon point (désolée si je ne suis pas objective) mais c'est en Irlande qu'elle a choisi de situer son roman. La plupart des romances d'aujourd'hui, ont pour cadre Paris, la ville de l'amour où le Royaume-Uni....
Ici, même si il y a un passage en Écosse et un à Londres, le reste se déroule en Irlande et je ne peux que saluer ce choix. Je suis malgré tout curieuse du choix de la ville, car d'un point de vu personnel, je pense que Limerick a beaucoup moins de charme que d'autres villes du pays comme Dublin, Cork ou encore Galway.
Par contre, et c'est bien là mon seul bémol, tous les personnages du roman portent tous des noms britanniques. Pourquoi ne pas avoir poussé le trait irlandais un peu plus loin. D'autant que la plupart des gens porte des noms irlandais comme Aoife, Clodagh, Siobaigh, Roisin et bien d'autres........

L'intrigue :
Cassandra est une jeune fille passionnée par la littérature et qui suit des cours à l'université de Limerick. Elle vit avec ses parents, son père est son modèle, lui aussi professeur de lettres à l'université, tandis que sa mère, franchement agaçante, passe son temps à lire les magazines people et à penser au futurs mariages de ses filles. Elle a également trois sœurs : Brittany, Vikky (diminutif de Victoria je suppose) et Nicole.
Brittany va bientôt tomber sous le charme de Matthew, héritier d'une chaîne de grand magasin tandis que Damon, l'associer de Matthew, arrogant et prétentieux, prend un très mauvais départ avec Cassandra. Ces deux-là se détestent au plus au point et pourtant dès les premières lignes on sait qu'ils vont finir ensemble.
J'ai pris énormément de plaisir a lire ce roman. Il est très bien construit. Certaines critiques parlent d'un début long a se mettre en route, pour ma part je n'ai trouvé aucune longueur et je l'ai dévoré.

Les personnages :
Cassandra est une héroïne très attachante que j'ai de suite adoré. Il est assez facile de s'identifier a elle. Matthew et Brit, forment eux un très joli couple.
Pour Damon, je l'ai vraiment détester toute la première moitié du livre. Je n'aimais absolument pas sa franchise et son coté blessant. Heureusement, il a su conquérir mon cœur sur la fin.
Il y a aussi tout un groupe de personnages secondaire qui gravitent autour de Cassandra, mais je ne vous en dis pas plus car c'est a vous de les découvrir.

C'est une excellente réécriture de célèbre roman de Jane Austen, que je vous recommande vivement. Et puis, je ne peux finir cette critique sans remercier deux personnes :
Ma copine Charlotte (MrsTurner) qui m'a offert ce livre pour mon anniversaire avec la complicité de Jess Swann, l'auteur, qui a eu la gentillesse de me dédicacer son roman. MILLE MERCIS a toutes les deux.

Lu dans le cadre des challenges : 
- Week-end à 1000 (fev 2016)
- ABC romance 2016



vendredi 19 février 2016

Week-end à 1000 - 19 au 21 février 2016




Je me lance en ce fin de semaine dans un nouveau week-end à 1000. 

Si vous ne connaissez pas le principe, il s'agit de lire 1000 pages entre le vendredi 18h (heure irlandaise soit 19h en France) et le dimanche 23h (soit minuit en France).

Le challenge est organisé sur Livraddict par LiliDrawinthecity 

Je me suis préparé une petite liste de lectures dans laquelle je poicherai au fur et a mesure de mes envies (thriller, romance, BD.....)

Mes lectures : 

Vendredi :
J'ai commencé mon challenge a la salle de sport en lisant tout en pédalant sur mon vélo. J'ai choisi pour commencer ce challenge, une romance  : Amour, orgueil et préjugés de Jess Swann, que j'ai continuer un peu plus tard dans mon lit.

Bilan 108/1000


Samedi :
J'ai fini Amour, orgueil et préjugés de Jess Swann [ma critique]
et j'ai commencé une autre romance Rose soie de Camille Adler.

Bilan : 565 / 1000

Dimanche :
Aujourd'hui, je compte finir Rose soie de Camille Adler [ma critique]
J'ai lu une BD : DesSeins [ma critique]
J'ai commencé Les jeunes mortes de Selva Almada (75 pages)

Bilan  : 898/1000

dimanche 14 février 2016

Patte de velours, œil de lynx

Résumé : 


Sara et Björn s'installent à la campagne dans la maison qu'ils viennent de rénover. Un paradis d'espace et de liberté pour eux comme pour leur chat. Le couple d'en face, leurs seuls voisins, est charmant. Ils n'ont qu'un seul défaut, leur propre chat, un animal belliqueux qui défend son territoire toutes griffes dehors. Bientôt, une guerre des nerfs s'engage, œil de lynx contre patte de velours. Et c'est délicieusement cruel. On ne choisit pas ses voisins. Leur chat encore moins.

Mon avis : 


J'avais beaucoup aimé les oreilles de Buster et c'est avec plaisir que j'ai retrouvé Maria Ernestam avec Patte de velours, œil de Lynx.

Avec ce court roman, on fait la connaissance de Sara et Björn qui viennent d'acheter une maison à la campagne. Mais ce petit coin de paradis devient vite un enfer a cause de leurs voisins et surtout a cause du chat des voisins.

C'est un roman réussit ou la tension monte petit à petit. Je ne suis pas entièrement certaine d'avoir compris la chute de l'histoire qui reste ouverte a plusieurs interprétations.
J'ai par contre un coup de cœur pour la couverture, ce chat dans la baignoire avec son regard noir et le pelage mouillé est vraiment drôle et va a merveille avec l'intrigue du roman.

Bref, ce n'est pas un coup de cœur mais une lecture rapide qui est prenante. Un autre roman de l'auteur est dans ma PAL : Toujours avec toi. Il ne devrait pas tarder à en sortir.

Lu dans le cadre du challenge ABC

A toi

Résumé : 


Un cœur dessiné au rouge à lèvres, transpercé d'un «je t'aime» et signé «A toi». Il n'en faut pas davantage à la perspicace Inès pour découvrir que son mari la trompe, puisque, bien sûr, A toi ce n'est pas elle... Drapée dans sa dignité, elle sauve les apparences mais n'en exerce pas moins une vigilance active. C'est ainsi qu'elle surprend une conversation téléphonique sans équivoque et décide de filer discrètement le mari volage. Elle assiste alors impuissante (et soulagée ?) à l'assassinat d'A toi par les mains de son doux et, d'ordinaire du moins, si prévisible Ernesto qui vient de se défaire de sa secrétaire. Et l'auteur de déployer un thriller tragicomique addictif, avec une femme au bord de la crise de nerfs, prête à toutes les audaces pour éviter l'humiliation publique des femmes bafouées. Surtout ne jamais ressembler à sa pitoyable mère. Pendant qu'elle sillonne la ville de Buenos Aires, sanglée dans un ravissant tailleur de soie beige, subtilisant sans vergogne des pièces à conviction ou interrogeant habilement de présumés témoins qui n'ont rien vu, sa fille adolescente semble de bien méchante humeur. Se pourrait-il qu'elle ait des soucis autrement plus préoccupants ? Un portrait au vitriol des vicissitudes de la vie domestique dans la classe moyenne argentine.

Mon avis : 


 Attention : GROS COUP DE CŒUR !!!
Ce roman policier signé Claudia Piñeiro est une vraie réussite. 

On fait la connaissance d'Ines, femme au foyer, s'occupant d'Ernesto, son mari depuis un vingtaine d'année et de sa fille adolescente. Tout va bien en apparence, jusqu'au jour ou Ines tombe sur un cœur signé "A toi" dans les affaires de son mari. Elle décide donc de l'espionner et découvre qu'il a une liaison avec sa secrétaire. Scénario plutôt classique, seulement des le premier chapitre, Ernesto tue accidentellement la secrétaire sous les yeux de son épouse. Ines va tout mettre en œuvre pour sauver les apparences et tout manigancer pour sauver son mariage. Mais les apparences sont trompeuses et ce roman très riche en rebondissements.

Le style est vraiment très drôle, l'écriture fluide et le roman se dévore en quelques heures a peine tant il est dure de le lâcher.
"Yo pensé, lo tendría que hablar con Ernesto, preguntarle si le pasaba algo. Y casi lo hago. Pero después me dije, ¿y si me pasa como a mi mamá que por preguntar le salió el tiro por la culata? Porque ella veía medio raro a papá y un día fue y le preguntó : "¿Te pasa algo, Roberto?". Y él le dijo: "¡Sí, me pasa que no te soporto más!". Ahí mismo se fue dando un portazo y no lo volvimos a ver. Pobre mí mamá."




Bref si un petit voyage en Argentine vous tente, lisez ce roman, vous ne serez pas déçus. Quand a moi, je vais vite me procurer d'autres romans de l'auteur car c'est une belle découverte.


Lu dans le cadre du challenge :
- ABC policier / thriller

vendredi 12 février 2016

Détective Conan, tome 6

Résumé : 


On découvre le visage des parents de Shinichi.

Énigmes principales:
La vérité sous le masque. Le mystère du répondeur. De mystérieux frères. Un soir de fête.

Mon avis : 


 Encore une fois, je suis conquise par Détective Conan car ce tome 6 est vraiment palpitant. On avait quitté Conan, en danger, entre les mains d'une femme mystérieuse et d'un homme masqué et l'on découvre en fait les parents du jeune détective.

Ensuite, c'est pas moins de trois enquetes qui sont résolues ici :
- Le mystère du répondeur : un homme est assassiné dans sa propre maison et avait rendez-vous dans la même après-midi avec trois hommes différents qui ont tout trois appelés et laissé un message sur le répondeur. Le coupable est parmi eux mais qui est-il ? Rien de plus simple pour notre détective.

- De mystérieux frères : A la recherche d'un chat, Conan est ses amis découvre un cadavre dans une maison. Le temps de prévenir la police, le corps a disparu.

- Un soir de fête : Un homme est assassiné dans sa chambre d'hôtel est retrouvé mort. L'homme qui partage la chambre avec lui est coupable mais il s'est forgé un bon alibi. Conan va donc devoir ruser pour découvrir une faille.

Maintenant, je n'attends qu'une chose, la suite.

1Q84, tome 1

Résumé : 


Au Japon, en 1984.
C'est l'histoire de deux mondes, celui réel de 1984 et un monde parallèle tout aussi vivant, celui de 1Q84. Deux mondes imbriqués dans lesquels évoluent, en alternance, Aomamé et Tengo, 29 ans tous deux, qui ont fréquenté la même école lorsqu'ils avaient dix ans. A l'époque, les autres enfants se moquaient d'Aomamé à cause de son prénom, « Haricot de soja », et de l'appartenance de ses parents à la nouvelle religion des Témoins. Un jour, Tengo l'a défendue et Aomamé lui a serré la main. Un pacte secret conclu entre deux enfants, le signe d'un amour pur dont ils auront toujours la nostalgie.
En 1984, chacun mène sa vie, ses amours, ses activités.
Tueuse professionnelle, Aomamé se croit investie d'une mission : exécuter les hommes qui ont fait violence aux femmes. Aomamé a aussi une particularité : la faculté innée de retenir quantité de faits, d'événements, de dates en rapport avec l'Histoire.
Tengo est un génie des maths, apprenti-écrivain et nègre pour un éditeur qui lui demande de réécrire l'autobiographie d'une jeune fille qui a échappé à la secte des Précurseurs. Il est aussi régulièrement pris de malaises lors desquels il revoit une scène dont il a été témoin à l'âge d'un an et demi.
Les deux jeunes gens sont destinés à se retrouver mais où ? Quand ? En 1984 ? Dans 1Q84 ? Dans cette vie ? Dans la mort ?

Mon avis : 


J'aime beaucoup Murakami mais j'avais une certaine crainte de me plonger dans la trilogie 1Q84. Et pourtant, j'ai beaucoup aimé ce premier tome. 

On suit deux personnages : Aomamé, une jeune femme tueuse à gages et Tengo, professeur et jeune écrivain. Nos deux héros sont plutôt attachants même s'ils sont vraiment très différents. J'ai eu assez de mal à cerner où l'auteur voulait emmener ses lecteurs et puis, comme à chaque fois avec Murakami, il faut attendre les dernières pages pour vraiment que toutes les pièces du puzzles s'emboîtent. Le récit est lent, certains passages répète parfois mais laisse présager une très bonne trilogie.

On évolue dans un univers quelque peu fantastique, un monde parallèle avec deux lunes, et peuplé de Little People. C'est assez déconcertant au départ mais on devient vite curieux et si avec ce premier tome, l'auteur installe son intrigue, j'ai hâte de me plonger pleinement dans ce monde curieux.

Lu dans le cadre des challenges : 
- Pavés 2015-2016
- Raconte-moi l'Asie




dimanche 7 février 2016

Facteur pour femmes

Résumé : 


1914. Sur une île bretonne, tous les hommes sont mobilisés, sauf Maël : un rêve au milieu des femmes esseulées…

La Première Guerre mondiale vide une petite île bretonne de ses hommes. Il ne reste plus que les enfants, les vieux et les femmes. Parce qu’il a un pied-bot, Maël n’est pas mobilisé. Il devient le seul homme, jeune et vigoureux, de l’île… bientôt facteur, bientôt amant…

Mon avis : 


Facteur pour femmes m'a fait voyager en Bretagne car c'est avant tout un bel hommage à cette jolie région. 

Nous sommes en 1914, et la vie paisible de l'île est soudain bouleversé par l'arrivée de la guerre et la mobilisation des hommes. Les femmes se retrouvent seules sur l'île, et pensent comme la plupart que cette guerre sera courte.

Maël, lui, n'est pas parti, à cause de son pied-bot et on le nomme donc facteur. Lui qui a toujours été laissé à l'écart à cause de son handicap, se retrouve donc mis en avant et bientôt il se retrouve le seul réconfort pour les femmes. Réconfort mental, puisqu'il apporte des lettres de leur mari mais aussi un réconfort charnel, étant le seul homme restant. Il va donc profité de la situation et séduire peu a peu toutes les femmes....

C'est une BD vraiment très réussite. Les dessins sont vraiment superbes et le dépaysement est garanti. L'intrigue parait simple mais, j'ai adoré les multiples rebondissements, surtout ceux des dernières pages, qui donne un tout autre tournant à l'histoire.

Cette BD est un petit coup de cœur, une pépite que je vous invite à découvrir.