dimanche 30 août 2015

Le censeur

Résumé :

Dans les salons littéraires de la Restauration, Charles Brifaut est un courtisan influent, vêtu à la dernière mode, menant grand train et dont on réclame le prochain chef-d’œuvre. Un seul succès dramatique n'a-t-il pas suffi à le faire entrer à l'Académie ? En 1827, pour plaire à Charles X, son roi, Brifaut conclut un pacte fatal en acceptant la fonction de censeur des théâtres et règne désormais sur tout le répertoire du Théâtre-Français, sur les romantiques et notamment Hugo.
Cette emprise sera bientôt troublée par l'arrivée d'un étrange secrétaire, un copiste gris et inquiétant du nom de Kovaliov. Inspiré d'un personnage historique qui dans ses Mémoires se garda bien d'évoquer sa fonction, Le Censeur dépeint de façon vivante et enlevée un XIXe siècle nourri du secret des archives de la censure dramatique, autant que de la folie des Contes d'E T A. Hoffmann et des romans russes.

Mon avis :



Première lecture de cette rentrée littéraire 2015, Le censeur nous raconte, sous la forme d'une fiction, la vie de Charles Brifaut, auteur, dramaturge et surtout censeur.
"Il était d’abord d’avis de supprimer certains mots : grecs, arabes, germains, tout ce qui était de nature à offusquer les officiers ennemis qui envahissaient désormais nos salles parisiennes (ces mêmes mots qui, dans une traduction du russe ou de l’allemand, auraient à ses yeux constitué une circonstance atténuante, pour lesquels il aurait fallu faire preuve de souplesse et de diplomatie et conserver l’idiosyncrasie de la langue, en signe d’amitié entre les peuples) ; puis rayer citoyen, arme, servitude, joug, jugés trop politiques ; il voulut retoucher certains vers de Racine ; faire disparaître de la scène, depuis la loi sur le sacrilège, tous les évêques, tous les envoyés de Rome, tous les membres de l’Inquisition ; prohiber, après Polyeucte, le Tartuffe de Molière devenu un enjeu pour tous les mangeurs de prêtraille ; interdire jusqu’à la mention d’une chicorée à la mode, plus connue sous le nom de « barbe de capucin » et soudainement devenue blasphématoire. "

Brifaut est un personnage attachant ainsi que les personnages qui gravitent autour de lui.

L'époque historique est très bien décrite et la plume de l'auteur rend le roman très agréable.
" Il posa sa plume, releva la tête et se mit a contempler son petit univers. La lumière hivernale qui éclairait faiblement la pièce donnait aux choses une teinte bleutée. Les chinoiseries vertes du paravent viraient au mauve tandis que les plinthes et les portes pourtant peintes en gris étaient devenues bleues. Ces changements de couleurs qui le rendaient autrefois mélancolique étaient désormais vécus avec philosophie : il y voyait le signe que les évènements, les objets ou les êtres pouvaient toujours être perçus autrement pourvu que l'on s'en donnât la peine [...] "

C'est une lecture vraiment sympa mais je n'ai pas eu le coup de cœur que j'espérais. Il manque un petit peu d'action au roman car pour ma part, j'ai eu l'impression d'être spectatrice mais je ne suis pas totalement imprégnée, rentrée dans l'intrigue.

En tout cas, une chose est sûre, ce roman saura conquérir les cœurs des amateurs de romans historiques.

Le crime du comte Neville

Résumé : 


« Ce qui est monstrueux n'est pas nécessairement indigne. »

Mon avis : 


Je poursuis ma découverte de la rentrée littéraire 2015 avec cette fois ci, le nouveau Amélie Nothomb.

L'auteur s'inspire ici d'une nouvelle d'Oscar Wilde comme trame de fond du roman. On découvre une famille d'aristocrate au bord de la faillite mais avant de vendre leur château, le comte décide d'organiser une dernière garden party. Seulement quelques jours, une voyante lui prédis qu'il va tuer un de ses invité.

"Si l'on avait dit au Comte Neville qu'il se rendrait un jour chez une voyante, il ne l'aurait pas cru. Si l'on avait précisé que ce serait pour y chercher sa fille qui aurait fait une fugue, cet homme sensible se serait évanoui.
Un genre de secrétaire lui ouvrit la porte et le conduisit jusqu'à une salle d'attente.
- Madame Poternduère va vous recevoir très vite.
On se serait cru chez le dentiste. Neville s'assit, très raide, et regarda avec perplexité les motifs tibétains qui décoraient les murs. Quand il se retrouva dans le cabinet de la voyante, il demanda aussitôt où était sa fille.
- La petite dort dans la pièce d'à côté, répondit la dame.
Neville n'osa parler, allait-on exiger de lui une rançon ? La voyante, une femme sans âge, énergique, rondelette, d'une extrême vivacité, reprit la parole :
- Hier, après minuit, je me promenais dans la forêt non loin de votre domaine. La lune éclairait presque comme en plein jour. C'est là que je suis tombée sur votre fille, roulé en boule, qui claquait des dents. Elle n'a rien voulu me dire. Je l'ai convaincue de m'accompagner : elle allait mourir de froid si elle restait dehors. Arrivée ici, j'ai voulu vous appeler tout de suite pour vous rassurer : elle a dit qu c'était inutile, que vous n'aviez pas remarqué sa disparition."


Suite à cette prédiction, le comte s'inquiète, et victime d'insomnie. Et puis, sa fille lui demande de la tuer.....
Le suspense est vraiment très bon et jusqu'au dernier moment, on attend de savoir si la prédiction va se réaliser.
La fin m'a vraiment beaucoup plu mais je ne vous en dirais pas davantage.

C'est un très bon Amélie Nothomb et je commence peu à peu à l'apprécier de nouveau.

mercredi 26 août 2015

La peur

Résumé : 



Ce recueil de six nouvelles illustre à la perfection le génie de l'observation de Stefan Zweig, son sens magistral de la psychologie dans l'analyse des comportements humains. Romain Rolland lui attribuait " ce démon de voir et de savoir et de vivre toutes les vies, qui a fait de lui un pèlerin passionné, et toujours en voyage ". Admirateur de Maupassant, Zweig voulait, dans ces six chefs-d’œuvre, " résumer le destin d'un individu dans un minimum d'espace et donner dans une nouvelle la substance d'un livre.

 Mon avis : 


La peur est un recueil de six nouvelles de célèbre Stefan Zweig qui regroupe La Peur, la nouvelle qui donne son titre au livre, Révélation inattendue d'un métier, Leporella, La femme et le paysage, le bouquiniste Mendel et pour finir La collection invisible.

Ces six nouvelles ont toutes un point commun : la peur, l'appréhension, l'angoisse.
"Lorsque Irène, sortant de l'appartement de son amant, descendit l'escalier, de nouveau une peur subite et irraisonnée s'empara d'elle.
Une toupie noire tournoya devant ses yeux, ses genoux s'ankylosèrent et elle fut obligée de vite se cramponner à la rampe pour ne pas tomber brusquement la tête en avant.
"
Zweig dissèque ses personnages, décrit avec détail et précision chaque émotion et c'est un vrai plaisir a la lecture.

Pour ma part trois nouvelles sont vraiment sorties du lot : La Peur bien sur qui nous raconte l'histoire d'une femme qui a un amant et qui se fait surprendre par une autre femme. A partir de ce moment, elle entre dans une spirale folle ou elle a peur de perdre son mari, sa situation et réputation. Leoporella, nous conte l'histoire d'une femme, domestique et cuisinier, entièrement dévoué a son maître (peut-être même un peu trop...) et enfin La collection invisible que j'avais lu il y a peu et que j'ai pris plaisir a relire

 Lu dans le cadre du challenge :
- ViRée LiTTéRaiRe EuRoPéeNNe #2 : Autriche

dimanche 23 août 2015

Une nouvelle amie

Résumé :


Christine a pour habitude de voir Angie, sa meilleure copine, tous les jeudis après-midi. Mais lorsqu’Angie doit partir dans le nord de l’Angleterre pour s’occuper de sa mère, Christine fait une nouvelle connaissance. Cette nouvelle amie va lui redonner le goût de la vie et de l’aventure. Mais elle lui réserve aussi bien des surprises…

Mon avis : 


Une nouvelle amie est une très courte nouvelle de Ruth Rendell qui a été récemment adapté au cinéma. Je n'ai pas vu le film, mais la bande annonce a l'air prometteuse par contre cette nouvelle est excellente. Dix huit page, tellement intense....

Christine est mariée a Graham et ils sont amis avec Angie et David. Un jour, elle découvre David habillé en femme et c'est alors un jeu macabre qui s'installe entre eux. "Il portait un tailleur de soie bleu marine, orné d'un motif de fleurs roses et blanches. La jupe était très courte, et la veste serrée autour de sa taille par une large ceinture bleu marine de cuir verni. La longue chevelure blonde tombait sur ses épaules. Il était très maquillé, et cette fois-ci, il s'était verni les ongles.
Il était bien plus beau que la première fois."


J'ai adoré le suspense de cette nouvelle, on se demande jusqu’où David va aller et puis cette fin est une chute assez inattendu. C'est la première fois que je lisais un écrit de l'auteur anglaise et celui-ci m'a donné envie d'en découvrir d'autre.

Big game

Résumé :


Comme tous les garçons de son village, et ce depuis des générations, Oskari est envoyé dans la forêt vivre le rite d’initiation qui fera de lui un homme à la veille de ses 13 ans. Sa mission : chasser un animal sauvage. Peu habile, Oskari est la risée des autres adolescents. Livré à lui-même en plein cœur de la forêt boréale, il s’apprête à rentrer bredouille, lorsqu’un avion explose sous ses yeux. Près du lieu de l’accident, il découvre une capsule de sauvetage où ne se trouve rien de moins que le président des Etats-Unis ! Oskari est alors investi d’une toute nouvelle mission : sauver l’homme le plus puissant au monde des terroristes qui le pourchassent. Une aventure hors du commun qui sera pour lui l’occasion de découvrir la véritable signification du mot "courage".

Mon avis  :


Je remercie Livraddict pour leur partenariat et les éditions Michel Lafon pour l'envoi de ce roman. J'ai terminé cette lecture est mon sentiment est partagé.

Enfin commencions par le positif, le Suspense (avec un grand S) car une fois le livre commencé, il est dur de le lâcher.

On fait la connaissance d'Oskari qui s’apprête a partir une nuit dans la foret pour chasser un animal. C'est un rituel obligatoire pour que les adolescents passe dans l'âge adulte. Seulement tout ne va pas se passer comme prévu et il se retrouve a devoir protéger le président américain donc l'avion s'est écrasé et qui est poursuivi par des terroristes.

Bon le scénario fait fortement penser au grosse production américaine avec toutes les belles explosions et effets spéciaux. Je viens d'ailleurs d'aller visionner la bande annonce du film et pas de doute on est en plein dedans. Malgré tout, on tourne les pages a toute vitesse pour connaître la fin.

Le livre a été écrit a partir du film et non l'inverse, et si l’écriture de l'auteur n'a franchement rien d'exceptionnelle, je ne lui en tiens pas rigueur car pour moi c'est un exercice difficile. Je pense qu'adapter un livre au cinéma est plus facile car on va donner son interprétation, ce que l'on a compris du roman et le mettre en image. Alors que pour un film, il suffit de mettre sur papier les images que l'on voit.

Les personnages sont assez stéréotypés : Oskari, adolescent fragile, dont on se moque et qui va se révéler le sauveur et puis le président américain qui se retrouve perdu en pleine foret. J'ai aimé le président, c'est un homme très attachant par contre Oskari ne m'a pas plu. Il est agaçant a répéter sans cesse qu'il va protéger l'américain, qu'il est la pour lui...... Malgré ça je trouve qu'il fait preuve d'un grand courage pour un gamin de son âge.

Si j'avais un petit bémol a ajouter c'est qu'au final on ne découvre rien de la Finlande. Le but du film, je le disais plus haut est sans doute d'être un chouette film d'action holywoodien mais j'aurai aimé découvrir un peu plus du pays. Je pense que les livres sont fait pour nous faire voyager mais  ici le roman aurait pu se passer dans n'importe quelle foret du monde, on n'en aurait pas vu la différence. Dommage.

Bref c'est une lecture facile, le roman se dévore en quelques heures. C'est rempli de suspense mais le livre n'a pas été a la hauteur de mes attentes. Il faut croire qu'avec l'âge, je deviens plus critique et exigeante.


Une dernière danse

Résumé  :


Derrière les tours majestueuses de l'Alhambra, les ruelles de Grenade résonnent de musique et de secrets. Venue de Londres pour prendre des cours de danse, Sonia ignore tout du passé de la ville quand elle arrive. Mais une simple conversation au café El Barril va la plonger dans la tragique histoire de la cité de Garcia Lorca et de la famille qui tenait les lieux. Soixante-dix ans plus tôt, le café abrite les Ramirez : trois frères qui n'ont rien d'autre en commun que leur amour pour leur sœur, Mercedes.
Passionnée de danse, la jeune fille tombe bientôt sous le charme d'un gitan guitariste hors pair. Mais tandis que l'Espagne sombre dans la guerre civile, chacun doit choisir un camp. Et la fratrie va se déchirer entre résistance, soumission au pouvoir montant, ou fuite. Happée par ce bouleversant récit de feu et de sang, Sonia est loin d'imaginer à quel point cette histoire va bouleverser sa propre existence...

Mon avis :


Il y a un petit moment que j'ai envie de découvrir les romans de Victoria Hislop et je suis, dans l'ensemble, plutôt contente d'Une dernière danse.

L'auteur nous emmène en Espagne, a Grenade. Le dépaysement est total : Flamenco, soleil, vieille ruelle, torero...... "Les deux femmes se repérèrent enfin en tournant à un angle pour se retrouver face à l’Alhambra, désormais délicatement illuminé. Malgré l’heure tardive – minuit passé – la douce lueur ambrée qui baignait l’édifice laissait presque croire que le soleil se couchait à peine. Avec ses nombreuses tourelles crénelées qui s’élevaient dans le ciel nocturne clair, la forteresse semblait tout droit sortie des contes des Mille et Une Nuits."
Bref notre héroïne, Sonia a tout pour passer un excellent séjour. Elle rencontre par hasard Miguel qui va lui raconter l'histoire de la famille Ramirez.

L'histoire de cette famille, est une histoire tragique pendant la guerre civile espagnole. L'auteur a très bien documenté son roman et l'on découvre, apprends beaucoup sur cette période. Par contre j'ai trouvé la narration assez longue, surtout les passages sur Mercedes et Antonio. Je pense que l'auteur aurait pu raccourcir son roman d'une centaine de pages.

J'ai malgré tout aimer découvrir cette famille espagnole que j'ai trouve très attachante, mais encore une fois, le secret qui entoure Sonia est prévisible des le début du roman. Bref ça n'a pas été une grosse révélation.

Une dernière danse a été donc une bonne lecture, mais je n'ai pas eu de véritable coup de cœur.

Lu dans le cadre des challenges :
- Des pavés sur la plage 2015 (Livraddict)
- Challenge PAVES 2015 - 2016 (Babelio)

dimanche 16 août 2015

Challenge PAVES 2015 - 2016


J'ai encore succombé a la tentation d'un nouveau challenge, cette fois sur Babelio et organisé par Gwen21. Il s'agit du challenge pavés :

Le challenge PAVES vous propose d'extraire de votre PAL les ouvrages de plus de 500 pages, ce qui réduirait très sensiblement sa hauteur.

Le challenge dure du 15/08/2015 au 15/08/2016.

Je précise qu'il s'agit d'une "compétition" avec soi-même et non entre lecteurs.

Différents niveaux de difficulté vous sont proposés, à vous de choisir le palier que vous souhaitez atteindre. Evidemment, vous pouvez décider de commencer petit et de progresser au fur et à mesure de vos envies.

NIVEAU 1 - LE BURIN
Vous avez lu et critiqué 5 pavés en 1 an.

NIVEAU 2 - LA PIOCHE
Vous avez lu et critiqué 10 pavés en 1 an.

NIVEAU 3 - LE MARTEAU-PIQUEUR
Vous avez lu et critiqué 15 pavés en 1 an.

NIVEAU 4 - LA DYNAMITE
Vous avez lu et critiqué 20 pavés en 1 an.

NIVEAU 5 - LE BULLDOZER
Vous avez lu et critiqué 25 pavés en 1 an.

NIVEAU BONUS - LE CHEF DE CHANTIER
Vous avez lu et critiqué plus de 25 pavés en 1 an.



C'est l'idéal pour qui possède une PAL énorme et j’espère que ce challenge me motivera a sortir des pavés de ma PAL.

Mes lectures : 

- Une dernière danse / Victoria Hislop (poche, 624 pages) [ma critique]
- Sous un ciel de marbre / John Shors (poche, 511 pages) [ma critique]
 - Les disparus du Clairdelune / Christelle Dabos (grand format, 527 pages) [ma critique]
- Millénium, tome 1 : Les hommes qui n'aimaient pas les femmes /
- Maman a tort / Michel Bussi (grand format, 512 pages) [ma critique]
- L'heure trouble / Johan Theorin (poche, 531 pages) [ma critique]
- Emma / Jane Austen (poche, 573 pages) [ma critique]
- Mansfield Park / Jane Austen (poche, 646 pages) [ma critique]
- Mort d'une héroïne rouge / Qiu Xialong (poche, 502 pages) [ma critique]
- Zorro / Isabel Allende (poche, 544 pages) [ma critique]
- 1Q84 / Haruki Murakami (poche, 552 pages) [ma critique]
- La Trilogie Victorienne, tome 1 : La Carte du temps / Félix J Palma (poche,730 pages) [ma critique]
- Une place a prendre / J.K. Rowling (poche, 792 pages) [ma critique]
- Lady Julia Grey, tome 1 : Le Silence de Grey House/
- Lady Helen, tome 1 : Le Club des Mauvais Jours /Alison Goodman (grand format, 568 pages)
BILAN :  15 pavés

jeudi 13 août 2015

Fleur de tonnerre

Résumé :


Ce fut une enfant adorable, une jeune fille charmante, une femme compatissante et dévouée. Elle a traversé la Bretagne de part en part, tuant avec détermination tous ceux qui croisèrent son chemin: les hommes, les femmes, les vieillards, les enfants et même les nourrissons.

Elle s'appelait Hélène Jégado, et le bourreau qui lui trancha la tête le 26 février 1852 sur la place du Champs-de-Mars de Rennes ne sut jamais qu'il venait d'exécuter la plus terrifiante meurtrière de tous les temps.

Mon avis :


J’oublie mes dernières déceptions littéraires avec Jean Teulé notamment avec Charly 9 ou encore le Montespan, car j'ai retrouvé ici la plume de l'auteur qui m'avait tant séduite avec son magasin des suicides.

Fleur de tonnerre m'a passionné, on découvre ici l'histoire romancée d'Helene Jégado, tueuse en série dans la Bretagne du XIXe siècle. Helene, dit Fleur de tonnerre, est une empoisonneuse qui a tué un grand nombre de victimes, impossible de toutes les dénombrées d'ailleurs. Le récit pourrait faire froid dans le dos, mais sous la plume de l'auteur il prend une tournure humoristique.

Et puis bien sur, on voyage en Bretagne, découvre les anciennes croyances, légendes de la région.
" - C'est loin d'ici, la France?
- Nous sommes en France, Hélène.
- Mais non, ici, c'est la Bretagne. Oh, mon pauvre monsieur, ça ne va plus du tout!
"
Le roman s'ouvre notamment sur une citation de Jacques Cambry : "Chaque pays a sa folie. La Bretagne les a toutes."

J'ai quand même un bémol : le dernier chapitre qui pour moi n'apporte rien a l'histoire. Malgré tout Fleur de tonnerre reste un gros coup de coeur pour moi.

mardi 11 août 2015

Il était une fois, tome 2 : La belle et la bête

Résumé : 


À cause d’une malencontreuse méprise, la ravissante Linnet Thrynne est déshonorée. Sa tante trouve alors une solution : Linnet épousera Piers Yelverton, futur duc dont personne ne veut. Et pour cause : victime d’un accident qui l’a laissé boiteux et impuissant, il terrorise son entourage de ses fureurs dévastatrices. Puisqu’il n’a aucun espoir d’engendrer un héritier, il acceptera de donner son nom à une femme qui, pense-t-il, porte la vie.
Ce sera l’union de la Belle et de la Bête.
Sauf que Linnet est aussi pure que la blanche colombe et que son irascible fiancé est loin d’être un monstre…

Mon avis :


Après avoir beaucoup aimé le tome 1 de la saga Il était une fois, j'étais impatiente de découvrir ce second tome, d'autant que les critiques sont encore meilleures. Je dois avoir des goûts littéraires très différents car pour ma part j'ai trouvais ce tome très mauvais !

On est bien loin du célèbre conte La belle et la bête et ici les personnages sont absolument détestables. Linnet est agaçante et sans aucune personnalité quand a Piers, pour reprendre le terme d'une critique que j'ai pu lire sur le net, il est une pale copie de Dr House. Les personnages secondaires sont sans intérêt.

L'intrigue quand a elle est cousue de fil blanc. Bref passez vite votre chemin, quand a moi, j'espère que les tomes suivants seront bien meilleurs.

lundi 10 août 2015

L'Echo des Morts

Résumé :


Joakim et sa femme Katrine ont décidé de quitter Stockholm pour s’installer dans une vieille ferme sur l’île d’Öland.
Après la noyade accidentelle de Katrine, Joakim sombre dans une profonde dépression. En faisant des travaux dans la maison, il tombe sur des inscriptions mystérieuses. Il apprend alors que dans le passé, les habitants de la ferme ont souvent été victimes d’accidents mortels. Les vieilles et inquiétantes légendes d’Öland refont surface et Joakim se prend à imaginer qu’à l’instar d’autres esprits, Katrine pourrait revenir.
Le suspense s’épaissit. D’étranges cambriolages en série surviennent sur l’île. La jeune policière Tilda Davidsson qui mène l’enquête a bien du mal à dénouer tous ces fils qui s’entrecroisent, créant une tension dramatique extraordinaire.

Mon avis :


Enfin, oufff, je suis arrivée au bout de ce gros pavé de plus de 500 pages. Ça a été une lecture laborieuse, l'arrêtant quelques jours, le reprenant, puis l'arrêtant a nouveau mais je suis arrivée a la dernière page avec un grand soulagement mais également une légère déception.

Mais commençons par le positif, j'ai adoré l'ambiance du roman. On est en Suède, en plein hiver, il fait froid (estimez vous heureux quand il fait -10°), il fait quasiment toujours noir, on est au bord de la cote, dans une vieille demeure qui semble un peu hantée, le vent souffle bref c'est très prenant. 
"L’annonce de l’agence immobilière était libellée ainsi : 
"Magnifique demeure de gardien de phare, milieu du XIXe siècle. Situation isolée dans site préservé avec vue imprenable sur la Baltique, plage à moins de 300 mètres. Votre voisin le plus proche : le ciel""

La construction du roman est sympa, les chapitres alternent entre différents personnages : d'un coté Joakim et sa famille, d'un autre Tilda qui est policière mais également une bande de trois voleurs et un ribambelle de personnages secondaires. Si au départ il est un peu difficile de s'y retrouver, d'autant qu'ils ont des noms suédois pas toujours facile pour nos oreilles françaises, le suspense monte progressivement et l'on tourne les pages pour vite découvrir le chapitre suivant ou l'on découvrira la suite.

Pourtant malgré le suspense, le roman est long, très long. On attends sans cesse une révélation, j'étais impatiente de connaître la fin et celle ci m'a déçu. Bref, j'ai trouvé le roman fade, même s'il y a du suspense, L'écho des morts n'est pas le grand thriller que j'avais imaginé. Ça n'en reste pas moins une lecture sympa et la plume de l'auteur m'a bien plu alors qui sait je retenterai peut-être un autre de ses romans.

Lu dans le cadre du challenge :
- Des pavés sur la plage 2015

dimanche 9 août 2015

Portée disparue

Résumé :


Une enquête de l'inspecteur Morse : La disparition énigmatique d'une jeune fille, dossier dormant depuis deux ans, fait brutalement surface à la suite de deux évènements. La jeune fille a enfin donné de ses nouvelles à ses parents et l'inspecteur chargé du dossier a trouvé la mort dans un accident de la circulation alors qu'il rentrait de Londres après avoir certainement trouvé quelque chose de capital pour l'affaire. Strange demande à Morse de découvrir ce que cache tout cela... Morse est tout à fait certain qu'elle est morte depuis longtemps alors que Lewis est persuadé que la jeune fille fait sans doute la vie à Londres... La fine équipe va donc reprendre l'enquête qui passe d'abord par le lycée de la disparue puis par une boîte de strip-tease de Soho. Bientôt l'un des protagonistes de l'affaire est retrouvé assassiné. Les deux affaires sont-elles liées ?

Mon avis :


Deuxième enquête de l'Inspecteur Morse et si j'avais beaucoup aimé la première, j'ai encore plus aimé celle-ci. Morse et le sergent Lewis reprennent ici une enquête de disparition. Une jeune fille, lycéenne, a en effet disparu deux ans plus tôt. Si au départ, on a l'impression que la jeune fille était bien entouré, des parents aimants, des professeurs et un proviseur a son écoute, on se rend vite compte que chacun a ses petits secrets et tous peuvent être coupable. Mais reste le plus grand mystère a élucider : cette jeune fille est-elle morte ou toujours en vie ?

Encore une fois Morse et Lewis, font fausse route plusieurs fois. Ils émettent plusieurs hypothèses qui n'aboutissent pas et j'apprécie ce point qui les rend un peu plus humains.

La fin de l'enquête arrive peut être un peu vite et c'est la mon seul bémol. Malgré ça j'ai encore une fois pris plaisir a lire un roman de Colin Dexter qui fait preuve de beaucoup d'humour : "Baines n'est pas homme a être prisonnier de ses habitudes, ni de ses goûts. Parfois, il boit de la bière blonde, et parfois de la Guinness. Il lui arrive aussi, quand il a un gros poids sur la conscience, de boire du whisky. Parfois, il s'installe au salon, ou dans un pub, parfois a l’hôtel de la gare et parfois au Royal Oxford, car tous deux sont près de chez lui. Il lui arrive aussi de ne pas boire du tout.
Ce soir, il a commandé un whisky soda dans le salon de l’hôtel de la gare. C'est un endroit marqué d'un souvenir très spécial et très important. Le bar est assez petit et l'on peut aisément suivre le fil des conversation des autres. Mais, ce soir, Baines est sourd a ce qui se passe autour de lui. Il a eu une journée inquiétante, enfin pas vraiment, mais énervante, crispante. Il est intelligent, ce Morse !
"

Le dépaysement est assuré et l'on voyage dans la région d'Oxford avec grand plaisir.
"Les pendules ! On raconte a Oxford une bonne histoire sur les pendules qu'il faut retarder d'une heure. L’église de St Benedict possédait une horloge électrique. Pendant de nombreuses années, les complexités du réglage de cette horloge ont mis a l’épreuve la sagesse et l'esprit du clergé aussi bien que des laïcs. Elle ornait la façade nord de la tour et ses grosses aiguilles étaient actionnées autour du cadran carré et bleu au moyen d'un système de levier très élaboré. Celui-ci était situé derrière le cadran et on l'atteignait grâce a un petit escalier en spirale qui menait au toit de la tour. Le problème était le suivant : la personne qui manipulait les aiguilles derrière le cadran ne voyait pas ce qu'elle faisait. Les murs de la tour étaient si épais que, même avec un mégaphone, la personne située dehors ne pouvait communiquer avec le manipulateur. C'est pourquoi, chaque année, le sacristain se chargeait de gravir les marches, de manipuler le levier de façon approximative, de redescendre l'escalier, de sortir de l’église, de lever les yeux vers l'horloge, de regravir les marches, e changer la position des aiguilles et ainsi de suite jusqu’à ce que l'horloge indique enfin bon gré, mal gré l'heure exacte. Ce processus long et fatiguant était en vigueur depuis plusieurs années jusqu’à ce qu'un thuriféraire aux airs doux, dont on disait qu'il était l'un des meilleurs encenseurs de la profession, eut l'insolence de suggérer au ministre d’ôter le fusible du compteur et de le replacer exactement soixante minutes plus tard. Non seulement cela serait efficace, mais, en plus, cela épargnerait a un homme un peu âgé une crise cardiaque. L’idée fit l'objet de longues discussions et finit par être acceptée par le comité de l'église. Elle se révéla très efficace et est aujourd’hui une pratique fermement établie. "
Une partie de l'histoire se passe également au Pays de Galles, et l'auteur évoque quelques lieux qui vont rêver comme le Château de Caernarfon. Il nous donne quelques indices historiques qui complètent très bien le roman.

Et puis surtout notre duo d'enquêteur est vraiment attachant, j'ai donc hâte de les retrouver dans une autre enquête.

lundi 3 août 2015

La petite boulangerie du bout du monde

Résumé :


Quand son mariage et son entreprise familiale font naufrage, Polly Waterford quitte Plymouth et trouve refuge dans un petit port tranquille d'une île des Cornouailles. Elle s'installe seule dans un minuscule appartement situé au-dessus d'une boutique laissée à l'abandon. Pour se remonter le moral, elle se consacre à son plaisir favori : fabriquer du pain. Alors qu'il n'y a plus dans le village qu'une boulangère irascible au pain sans saveur, les arômes de levain qui s'échappent de chez elle attirent très vite la curiosité et la sympathie des habitants. Petit à petit, d'échanges de services en petits bonheurs partagés, elle ravive l'esprit d'entraide et de partage dans le village. Au fil des rencontres farfelues (un bébé macareux blessé, un apiculteur dilettante, des marins gourmands) et au gré des événements heureux ou tragiques qui touchent la communauté, ce qui ne devait être qu'un simple " break " devient l'entreprise de sa vie. Polly se révèle enfin à elle-même : une femme déterminée et créative, prête à mordre dans la vie comme dans une mie de pain chaude et croustillante. Un feel good book qui, sur fond de crise économique prône des valeurs de partage et d'entraide. Un ton bienveillant et drôle, pour une histoire romantique avec quelques accents mélancoliques qui ne tombe jamais dans la mièvrerie.

Mon avis : 


Vous avez envie d'un roman léger pour l'été, un roman drôle et touchant, un roman doudou qui vous fait vous sentir bien ? Ne cherchez plus, j'ai ce qu'il vous faut : La petite boulangerie du bout du monde.

Polly souhaite prendre un nouveau départ après une séparation et la faillite de son entreprise et par donc s'installer sur une toute petite île de Cornouailles.  C'est un changement de vie radicale pour cette citadine, qui se retrouve seule et sans argent. Les débuts sont difficiles, mais elle va faire de très belle rencontre. "Des années plus tard, quand elle serait bien vieille, et à des kilomètres de là, Polly aurait du mal à trouver les mots pour expliquer que tel était leur quotidien, à l'époque. Que certains jours, ils pouvaient rejoindre la côte en voiture, et d'autres, ils étaient obligés de prendre le bateau. Parfois même ils se retrouvaient complètement isolés pendant de longues périodes, et personne ne savait vraiment alors combien de temps cela allait durer. Le tableau des marées vous disait à quelle heure la mer allait monter ou se retirer, il n'annonçait pas la météo.
- Mais ça devait être affreux, dirait Judith. De se savoir coupé du monde, comme ça...
Alors, Polly repenserait aux reflets du soleil scintillant à la crête des vagues, quand la mer était haute, aux changements de lumière et aussi à l'eau qui se teintait de rose, de mauve et de violet lorsque le soleil se couchait, à l'ouest. Vous compreniez qu'un autre jour était sur le point de se terminer, sans que vous ayez eu envie d'aller nulle part ailleurs.
- En fait, pas du tout, répondrait-elle. C'était magnifique. Un peu comme se pelotonner sous une doudoune, bien à l'abri. En sécurité, avec tous les autres, sur le Mount. Il fallait s'assurer de tout avoir surélevé, et si l'électricité marchait encore, c'était tant mieux, sinon, eh bien, tu te passais aussi de ça. Tu pouvais voir dans ce cas les flammes des bougies briller derrière toutes les petites fenêtres. C'était chaud et douillet.
- On dirait que ça fait un siècle, au moins...
- Je sais, dirait Polly en souriant. Pourtant, c'était il n'y a pas si longtemps... Pour moi, ça semble hier. Lorsque tu as trouvé l'endroit où ancrer ton cœur, il reste à jamais en toi.
Mais bien sûr, tout cela arriva bien plus tard. Car au début, ce fut affreux
."

Et puis elle a une passion : elle adore faire du pain. Et je peux vous garantir que vous allez vous léchez les babines avec toutes les descriptions gourmandes. Les dernières pages du roman contiennent d'ailleurs quelques recettes que je suis bien tentée de tester......

C'est un roman très agréable et je dois dire plutôt bien écrit. C'est la première fois que je rencontre l'auteur Jenny Colgan et je suis plutôt conquise par ce roman que j'ai lu en une après-midi toute grise, confortablement installée dans mon canapé.

Lu dans le cadre du challenge : 
- Week-end a 1000
- Le tour du monde en huit ans : Ecosse
- Des pavés pour la plage 2015

samedi 1 août 2015

Le dernier bus pour Woodstock

Résumé :


La mort de Sylvia Kaye est annoncée à la Une du Oxford Mail. L'inspecteur Morse doit informer la population que la police est sur la piste d'un homme très dangereux, déjà coupable de nombreuses agressions. La piste principale s'enlise et Morse devient convaincu que la passion est au cœur de ce drame.

Mon avis : 


J'ai commencé récemment a regarder la série Inspecteur Lewis et j'ai eu envie de découvrir les enquêtes de l'inspecteur Morse, quand Lewis n'était encore que son second.

Le dernier bus pour Woodstock est donc la première enquête de Morse, écrite par Colin Dexter et je dois dire que je me suis régalée. Ça promet pour les douze tomes suivants !

L'enquête est passionnante, l'intrigue est merveilleusement bien écrite et jusque dans les dernières pages il est impossible pour le lecteur de connaître l'identité du meurtrier. Sylvia Kaye est retrouvée morte sur le parking d'un pub, et l'on suit une série de personnages au jour le jour. L'auteur nous entraîne sur de fausses pistes jusqu'à ce que les dernières pièces du puzzle s'assemblent.

Morse est un personnage très charismatique. Amateur de bières et de pubs, de fish and chips, de musique classique et de mots croisés, il se révèle être un personnage vraiment attachant et un enquêteur hors pair. Lewis est lui aussi sympathique, marié et père de famille, il suit les traces de son supérieur et il ne fait aucun doute qu'il deviendrait par la suite aussi doué.
"Un meurtre est chose hideuse, abominable à voir, et l’ennui avec un meurtre est qu’il anéantit généralement le seul témoin fiable du crime, la victime. Cela signifie que nous sommes contraints de recourir à d’autres témoins, des gens généralement très banals pour la plupart, qui, par hasard, ont été impliqués à un moment donné dans la misérable affaire. "
Enfin on évolue avec plaisir dans Oxford et sa région, on côtoie des professeurs et étudiants de la brillante université. L'ambiance est vraiment très agréable et pour tout ceux qui aime le petit coté british, vous serez forcement conquis. "Voilà : « Les verbes aimer, préférer, s’intéresser à, être heureux de, avoir tendance à, etc., sont fréquemment formulés au conditionnel à la première personne du singulier (J’aimerais savoir si, etc.). Dans ces cas, la langue anglaise exige l’emploi du conditionnel et non celui du futur. » Décidément, on apprend tous les jours..."


Lu dans le cadre du challenge : week-end a 1000

Le maitre des livres, tome 1

Résumé :


À la bibliothèque pour enfant "La rose trémière" vous êtes accueillis et conseillés par Mikoshiba, un bibliothécaire binoclard célèbre pour son caractère bien trempé. Mais contrairement à ce qu'il peut laisser paraître, c'est un professionnel de premier ordre. Aujourd'hui encore, adultes comme enfants perdus dans leur vie viennent à lui en espérant qu'il leur trouvera le livre salvateur.

Mon avis : 


C'est le manga dont tout le monde parle en ce moment et bien sur j'étais vraiment curieuse de le découvrir. Je ne suis pas passée loin du coup de coeur mais il m'a manqué un petit quelque chose..... Peut-être un peu plus d'action ou de dynamisme dans le récit.

Malgré ça forcement tous les amoureux des livres, tous les bibliothécaires vont adorer sans aucun doute cette saga. On suit la vie de Mikoshiba qui est bibliothécaire dans une bibliothèque pour enfants. On découvre son quotidien, ses conseils au lecteurs mais aussi son parcours. J'ai beaucoup aimé les pages ou il explique comment il a choisi ce métier.

De nombreuses références littéraires se succèdent : L'île aux trésors, Oscar Wilde, Nankichi Niimi, Selma Lagerlof... Et bien d'autres.

Ce manga est une véritable ode a la lecture :
"- je suis venu pour emprunter des bouquins ! Mais vu qu'il n'y a que des livres de gamins, il n'y a rien à lire pour moi !
- quel est le problème des livres pour enfants ?! Tu te crois suffisamment adulte pour avoir le droit de considérer comme stupide... la lecture de livres pour enfants
?!"

Et j'ai hâte de lire la suite.

Lu dans le cadre du challenge : week-end a 1000

Week-end a 1000 - 31 juillet au 2 aout 2015

Je me lance dans un second week-end a 1000, qui consiste a lire 1000 pages dans un temps impartis : du vendredi 19h (soit 18h chez moi avec le décalage horaire) au dimanche a minuit (23h).

Ce challenge est organisé par  Lilidrawinthecity sur Livraddict (régulièrement depuis 2013) :
Voir le lien : http://www.livraddict.com/forum/viewtopic.php?id=13743&p=1

Mes lectures 


Vendredi 31 :
J'ai lu Le maitre des livres, tome 1 de Umiharu Shinohara (188 pages) [ma critique]

Samedi 1er :
J'ai fini Le dernier bus pour Woodstock de Colin Dexter (317 pages au total mais je n'en compte que 155 car je l'avais commencé avant le début du challenge) [ma critique]
J'ai commencé La petite boulangerie du bout du monde de Jenny Colgan (160/463 pages)

Bilan de la journée : 477 pages
Bilan du challenge : 665 pages

Dimanche 2 :

J'ai fini La petite boulangerie du bout du monde de Jenny Colgan [ma critique] (+303 pages)
J'ai commencé Portée Disparue de Colin Dexter (+103 pages)

Bilan de la journée : 406 pages
Bilan du challenge : 1071 pages

Mini swap wishlist #8

Je me suis reinscrinte avec plaisir au mini swap wishlist organisé sur Livraddict par Nelcie. Et encore une fois j'ai été gaté comme vous allez le découvrir sur les photos. Je remercie encore une fois ma swappée dont je ne dirais pas le nom pour ne pas gacher le suspense de ceux qui n'ont pas encore recu leur colis.


Mon colis été tout beau : emballer dans un joli sac :

 Et j'ai découvert avec joie :
- Un manga : le maitre des livres, tome 1 que je voulais découvrir depuis sa sortie
- deux marque pages vraiment magnifique
- un bracelet a fleur
- et une jolie carte de mariage (nous sommes a j-13 jours de mon mariage)



Encore un grand merci a Nelcie pour son organisation et merci a ma swappée qui se reconnaitra.