vendredi 23 décembre 2022

Nous irons mieux demain


Résumé : 

Mère célibataire de vingt-huit ans, ébranlée par le décès récent de son père, Candice Louradour mène une vie sans saveur. Un soir d'hiver pluvieux, à Paris, elle est témoin d'un accident de la circulation. Une femme est renversée et grièvement blessée.
Bouleversée, Candice lui porte assistance, puis se rend à son chevet à l'hôpital. Petit à petit, la jeune ingénieure du son et la convalescente se lient d'amitié.
Jusqu'au jour où Dominique demande à Candice de pénétrer dans son appartement...

Mon avis

Nous irons mieux demain est un des livres de la rentrée littéraire de septembre 2022 que j’avais envie de découvrir. Je l’ai, en fait, écouté puisque j’avais la version audio et quelques semaines après l’avoir fini, je ne sais toujours pas si j’ai aimé ou pas….

Tout d’abord, la version audio est lue par l’auteure, elle-même, et j’ai eu beaucoup de mal à rentrer dans l’histoire. Sa voix ne me plaisait pas et je ne suis rendue compte que la plupart du temps, je préfère les donneurs de voix masculins (désolée mesdames).

J’ai adoré l’intrigue qui tourne autour de Zola mais je trouve malheureusement que le roman se disperse trop : La maladie de Candice est terrible, certaines descriptions font froid dans le dos, mais elle n’apporte pas grand-chose au roman. De même que le mystère autour du père de Candice. Dominique est attachante mais son personnage est trop dans l’excès, elle a un comportement vraiment étrange dans n’importe quelle situation. Elle visite la maison de Zola et elle réagit comme une folle, Candice l’héberge et elle devient envahissante, ses relations avec les collègues de Candice ou son petit-ami sont là encore soit extrêmement amicale soit elle disparait sans laisser de trace, sans parler des détails très poussés sur sa sexualité.

Même si le fond du roman est réussi parce qu’il se dévore, même s’il nous donne envie de relire Zola ou de flâner dans les rues de Paris, je ressors un peu sceptique sur la forme donnée par Tatiana de Rosnay. On est loin des superbes romans écrit par le passé comme Boomerang ou Rose mes deux favoris.

The bullet that missed


Résumé : 

It is an ordinary Thursday and things should finally be returning to normal.

Except trouble is never far away where the Thursday Murder Club are concerned. A decade-old cold case leads them to a local news legend and a murder with no body and no answers.

Then a new foe pays Elizabeth a visit. Her mission? Kill. . . or be killed.

As the cold case turns white hot, Elizabeth wrestles with her conscience (and a gun), while Joyce, Ron and Ibrahim chase down clues with help from old friends and new. But can the gang solve the mystery and save Elizabeth before the murderer strikes again?

Mon avis : 


Troisième tome du Murder club du jeudi, lu dans le cadre de mon club de lecture et encore une fois gros coup de cœur.

Quel plaisir de retrouver des personnages que l’on aime : Elizebeth et son passé si mystérieux, Joyce et sa naïveté si attachante, Ibrahim et son côté très réfléchi et Ron, qui malgré les années est toujours prêt à faire la révolution. Et puis bien sur les personnages secondaires sont importants notamment le nouveau couple formé par Bogdan et Donna.

L’enquête est une nouvelle fois prenante mais peut-être un peu plus complexe car le murder club rouvre un cold case mais dans un même temps, Elizabeth est menacée. Il y a donc deux affaires qui finalement vont se rejoindre à la fin.

L’écriture de Richard Osman est toujours aussi agréable, les chapitres courts se succèdent rapidement, chaque chapitre met en lumière un personnage différent et le suspense est là. C’est sans doute ma série Cozy murder préférée et j’attends septembre 2023 avec impatience pour découvrir le quatrième tome.

jeudi 22 décembre 2022

Verity

 

Résumé : 

Toute vérité n'est pas bonne à dire.

La vie a toujours souri à Verity Crawford.
Ses livres font d'elle une auteur star, sa maison du Vermont est splendide et elle forme avec Jeremy, son mari, un couple parfait. Mais un jour, sur une route, son rêve tourne au cauchemar. L'accident l'empêche d'écrire, transforme sa trop grande maison en prison, et menace de l'éloigner de Jeremy.

La vie n'a jamais été tendre avec Lowen ashleigh.
Ses livres ne rencontrent qu'un accueil poli, ses finances sont au plus mal et ses histoires d'amour sont des feux de paille. Jusqu'à ce que Jeremy la recrute pour devenir le ghostwriter de Verity et terminer à sa place sa série à succès.

Pour Lowen, aussi incongrue que soit la proposition, l'occasion est beaucoup trop belle pour ne pas la saisir, et Jeremy beaucoup trop séduisant pour qu'elle lui dise non. Mais en découvrant, dans les papiers de Verity, ce qui semble être son autobiographie, Lowen va voir se dessiner, page après page, le portrait d'une femme épouvantable, prête au plus atroce des crimes pour ne pas perdre ce qu'elle a, et prompte à toutes les perversités lorsqu'elle se sent menacée.
Et aux yeux de Verity, Lowen est désormais une menace.

Mon avis : 


A la lecture du résumé, je m’attendais à un véritable coup de cœur avec ce roman et je ressors de cette lecture avec un sentiment vraiment mitigée.

J’ai aimé l’intrigue avec cette auteure pleine de secrets que Lowen va tenter de percer. Se faire une idée de la personnalité d’un écrivain a travers ses romans, c’est plutôt intéressant comme concept. Mais le récit est extrêmement maladroit.

La romance entre Lowen et le mari de Verity est absolument ridicule et non crédible, c’est l’extase à chaque rapport et bien sûr, elle tombe enceinte du premier coup. Quant aux descriptions de sexe entre Verity et son époux, elles finissent par être extrêmement lassante. Trop de détails inutiles dont je me serais bien passée. On sent que Colleen Hoover a l’habitude d’écrire des romances mais que c’est son premier thriller. Je ne parle même pas de la scène de meurtre final, qui m’a fait rouler des yeux…. Elle arrive trop vite et est complètement tiré par les cheveux.

En revanche, j’ai aimé le coté inquiétant, quand Lowen est persuadée que Verity n’est pas malade, qu’elle l’espionne.

Enfin la fin, je l’ai trouvé plutôt réussite. Verity est-elle un monstre comme elle le décrit dans son autobiographie ? Son mari est-il si parfait ? Ou au contraire le manipulateur ? Lowen en parfaite idiote choisit de fermer les yeux dommage. J’aime le retournement de situation et le fait que l’on ne sache pas qui manipule qui. C’est maintenant à chaque lecteur de se faire sa propre opinion. Cette fin ouverte apporte un peu plus et relève un peu le niveau.

mercredi 21 décembre 2022

Sous protection


 Résumé : 

Andreis Kova? est un homme puissant. Enfant réfugié de la guerre de Bosnie, il est devenu baron de la drogue à Stockholm. À défaut de pouvoir le faire tomber pour trafics de stupéfiants, la justice tente de le coincer pour fraude fiscale. Mais Kova? peut s’offrir les meilleurs avocats : il sait qu’il s’en sortira, une fois de plus.

Une femme fait pourtant le pari contraire : la procureure Nora Linde. Pour l’atteindre, elle compte sur la jeune épouse du trafiquant, Mina, en fuite après avoir été battue par son mari. C’est un témoin clé qui pourrait faire basculer le procès.

Placée sous protection avec son bébé dans une villa de l'archipel, Mina devient l’enjeu d’une guerre sans merci. Andreis Kova? ne reculera devant rien pour les récupérer, elle et son fils. L'inspecteur Thomas Andreasson saura-t-il protéger Nora Linde de sa brutalité sans bornes ?

Mon avis : 

Un neuvième tome a la hauteur des huit précédents et encore une fois je suis conquise par l’écriture de Viveca Sten.

Tout d’abord, j’ai vraiment adoré l’intrigue, le suspense est incroyable et l’auteure m’a privé de quelques heures de sommeil car j’ai veillé pour le finir. J’ai tremblé pour Mina et son fils, j’ai été épouvanté par Andreis et sa violence mais qui en parti s’explique par ce qu’il a vécu dans son enfance en Bosnie.

J’ai été ravie de retrouver Nora et Thomas qui comme toujours forme un incroyable duo. Je suis heureuse de voir Nora épanouie dans ses activités professionnelles mais aussi au coté de Jonas. Pour Thomas, j’espère que son couple va survivre car j’aime beaucoup Pernilla.

J’espère que le dixième tome « I hemlighet begravd » paru en 2019 en Suède sera traduit en français rapidement.

mardi 20 décembre 2022

La fille du Docteur Moreau

 

Résumé : 

Carlota Moreau : jeune femme ayant grandi dans une propriété isolée à l’environnement luxuriant, loin des conflits qui secouent la péninsule du Yucatán. Fille unique d’un chercheur soit génial… soit fou.

Montgomery Laughton : marginal, chef d’équipe mélancolique au passé tragique, porté sur la boisson. Aide le docteur Moreau dans ses expériences financées par les Lizalde, propriétaires fortunés de splendides haciendas.

Les hybrides : fruit des travaux du docteur, destinés à obéir aveuglément à leur créateur et à rester dans l’ombre. Monstres mi-humains, mi-animaux formant un groupe hétéroclite.

Tous vivent dans un monde stable et routinier ébranlé par l’arrivée soudaine d’Eduardo Lizalde, charmant et insouciant, fils du mécène du docteur Moreau, qui déclenchera sans le vouloir une dangereuse réaction en chaîne.

Car Moreau a des secrets, Carlota des interrogations, et dans la chaleur accablante de la jungle, les passions pourraient bien s’embraser.

Mon avis : 


Second livre de Silvia Moreno-Garcia que je lis et je suis moins enthousiasme par celui-ci que par Mexican gothic, le précédent.

La fille du Docteur Moreau est une réécriture de L'Île du docteur Moreau de H. G. Wells. Je ne connais pas le roman original mais cela ne m’a pas posé de problème durant ma lecture. Pourtant j’ai trouvé le livre long et sans aucune surprise : la première partie ou Carlota est enfant n’apporte rien à l’intrigue mais installe juste les lieux et les personnages. Une fois celle-ci terminait, on s’attend à un sursaut dans l’intrigue qui n’arrive pas. Le secret de Carlotta tarde arrive alors qu’on la devinait depuis le premier chapitre….

Ce qui m’a aussi dérangé, c’est le manque de narration. En effet, le roman se présente quasi uniquement sous forme de dialogues. Dialogue qui parfois m’ont fait rouler des yeux comme : “Carlota loved everything about Yaxaktun, but most of all she loved her father. He was like the sun in the sky, lighting her days.”

Je suis contente d’etre retournée au Mexique le temps d’une lecture mais ce n’est pas le meilleur roman de l’ateure.