lundi 30 mars 2015

La position

Résumé :


1975. Au plus fort de la révolution sexuelle, Paul et Roz Mellow publient un guide du plaisir amoureux, décrivant la plupart des positions connues, illustré de dessins représentant le couple d'écrivains en action. Lorsque leurs quatre enfants, âgés de 6 à 15 ans, découvrent par hasard le livre, le choc est de taille. 2005. A l'occasion d'un projet de réédition du livre, la famille se réunit. Paul et Roz sont aujourd'hui divorcés.

Mon avis :


J'étais curieuse de découvrir ce roman et je dois dire que je ne suis pas déçue. Ce livre est assez diffèrent de ce que j'avais imaginé mais je me suis vite attachée a cette famille.

Alors ne vous attendez pas a un roman drôle ou un roman léger car vous serez très vite surpris. L'auteur, Meg Wolitzer, aborde ici des sujets plutôt sérieux : le divorce, la sexualité, le rôle des parents, la sexualité, la maladie..... Et je l'ai vite compris en tournant les pages. L'auteur analyse avec beaucoup de finesse les sentiments des personnages qui sont très bien travaillés. Et forcement le lecteur s'attache très vite a eux. Il y a les parents, Paul et Roz, mais c'est surtout les enfants ici qui sont mis en avant : Holly, l'aînée qui a été une ado rebelle et qui aujourd'hui et mariée et mère de famille, Michael, qui est accro au travail ainsi qu'au antidépresseurs, Dashiel, homosexuel qui tombe gravement malade et enfin Claudia, la petite dernière qui ne trouve pas vraiment sa voie.

C'est une famille ordinaire en quelque sorte que l'on suit et que l'on apprend a aimer. Le roman est en plus très bien écrit et se laisse lire très vite. Bref pas de coup de cœur mais quand même un très bon moment. On referme avec regret la dernière page quand il faut dire au revoir au Mellow.


dimanche 22 mars 2015

Ce que j'ai visionné du 16 au 22 mars 2015

GIBRALTAR


Synopsis : « Toujours mentir. Jamais trahir. »
Afin de mettre sa famille à l'abri du besoin, Marc Duval, un français expatrié à Gibraltar, devient agent d'infiltration pour le compte des douanes françaises.
De petits trafics en cargaisons troubles, il gagne progressivement la confiance de Claudio Lanfredi, un puissant importateur de cocaïne associé aux cartels Colombiens. Cette immersion en eau profonde dans l’univers des narcotrafiquants lui fait courir des risques de plus en plus importants. Mais à mesure que Marc gravit les échelons du cartel, il découvre aussi le luxe et l’argent facile... En permanence sur le fil du rasoir, seuls ses mensonges le maintiennent encore en vie. Lorsque les douanes anglaises rentrent dans la partie pour arrêter Lanfredi, le jeu devient encore plus dangereux et sa famille risque d’en payer le prix.

J'ai aimé :
- le casting, Gilles Lellouche et Tahar Rahim dans un meme film, forcement on en peut pas passer a coté.

Je n'ai pas aimé :
- Le scénario m'a semblé compliqué et pour etre honnete ce n'est pas mon genre de film.



L'homme qu'on aimait trop


Synopsis : 1976. Après l’échec de son mariage, Agnès Le Roux rentre d’Afrique et retrouve sa mère, Renée, propriétaire du casino Le Palais de la Méditerranée à Nice. La jeune femme tombe amoureuse de l’homme de confiance de Renée, Maurice Agnelet, un avocat de dix ans son aîné. Maurice a d’autres liaisons. Agnès l’aime à la folie. Actionnaire du Palais de la Méditerranée, Agnès veut vendre sa part de l’héritage familial pour voler de ses propres ailes. Une partie truquée siphonne les caisses de la salle de jeux. On menace Renée. Derrière ces manœuvres guerrières plane l’ombre de la mafia et de Fratoni le patron du casino concurrent qui veut prendre le contrôle du Palais de la Méditerranée. Tombé en disgrâce auprès de Renée, Maurice met en relation Agnès avec Fratoni qui lui offre trois millions de francs pour qu’elle vote contre sa mère. Agnès accepte le marché. Renée perd le contrôle du casino. Agnès supporte mal sa propre trahison. Maurice s’éloigne. Après une tentative de suicide, la jeune femme disparaît à la Toussaint 1977. On ne retrouvera jamais son corps. Trente ans après, Maurice Agnelet demeure l’éternel suspect de ce crime sans preuve ni cadavre. Convaincue de sa culpabilité, Renée se bat pour qu’il soit condamné…

J'ai aimé :
-Tout, le casting, comment le fait divers a été traité.....
Je n'ai pas aimé :
-Rien du tout

Manuelo de la plaine

Résumé :


21 juin 1937.
Moi, Manuel Timon, douze ans et demi, lo tengo, je l'ai eu, mon certificat d'études primaires ! C'est le plus beau jour de ma vie. Et le pire. J'apprends que ma mère a la tuberculose. Mon père n'y peut rien. Personne n'y peut rien, et ça me rend fou de colère et de peine. Avec mes amis on se jure de trouver l'argent pour la sauver.

Mon avis :


Manuelo de la plaine, c'est l'histoire d'une famille espagnole parmi tant d'autre, qui a fuit la dictature franquiste de l'Espagne et qui s'est installé en France, en seine st Denis. Le jeune garçon, Manuel que l'on suit tout au long de l'histoire vient de décrocher son certification d'étude et est très fier. Mais en rentrant chez lui, on lui annonce que sa mère est souffrante, elle a la tuberculose et la famille n'a pas l'argent nécessaire pour l'envoyer dans un sanatorium. Manuel va donc faire tout ce qui est nécessaire pour gagner de l'argent, parfois au risque de sa vie.

C'est un roman touchant qui plaira aux petits comme aux grands. A saluer aussi le travail de François Lacheze qui signe les magnifiques illustrations de cette histoire. Valentine Goby a une écriture fluide, c'est le premier roman  ou je l'a découvre mais je vais me pencher davantage sur son travail. Quand aux personnages, ils sont forcement attachants. Manuel est un garçon courageux qui doit grandir plus vite que prévu... On découvre aussi toutes ses familles privées de leur terre et qui se retrouvent dans un pays étranger. C'est en tout cas un roman poignant conseillé a partir de 11 ans.

Histoires de Barcelone

Résumé :


Des années noires de l’après-guerre civile à la "movida", ce formidable appel d’air à la disparition de Franco, suivie d’un certain désenchantement qui a fait de Barcelone une métropole (presque) comme les autres, les trois nouvelles de ce recueil dévoilent quelques-unes des facettes inattendues d’une ville fascinante. Ces textes s’ancrent dans la réalité de Barcelone et leurs personnages, aussi dissemblables soient-ils, ne sont pas des Barcelonais parmi d’autres : chacun est Barcelone.

Mon avis :


Voici un recueil de trois nouvelles qui m'a fait voyager et découvrir trois nouveaux auteurs que je vais suivre de près. C'est trois nouvelles, vous l'aurez compris, tourne autour d'un seul et même thème : Barcelone et pourtant je peux vous dire qu'elles sont toutes trois complètement différentes.

Le recueil s'ouvre avec Histoire de détectives de Juan Marsé, une nouvelle pleine de suspense. Il s'agit de 3 apprentis détectives a qui leur chef confie une mission, suivre un homme et une femme puis de reconstruire leur histoire. Bien sur, en tant que lecteur, on se prend vite au jeu de supposition. C'est une nouvelle en tout cas, très sombre, ou le lecteur est spectateur. J'ai eu l'impression d'être devant un vieux film en noir et blanc. C'est une nouvelle qui est très réussie qui offre en plus de très belles descriptions : "Quand les jours sont lumineux, depuis les hauteurs de la ville, de cette rue qui se cabre comme pour se mirer dans la Méditerranée, le regard plonge loin dans la mer et le cœur se berce d'illusions : le quartier endormi est un promontoire surplombant un rêve qui n'en finit jamais. Et pourtant, au-delà du port et de ses brisants, par-delà cette blanche écume de petits voiliers qui festonne le littoral, a la poupe des cargos qui semblent ancres dans l’horizon, et sur la château de proue, rongé de rouille, des grands pétroliers qui font route vers le sud, nous avons parfois vu briller les anneaux d'argent a l'oreille des marins accoudés au bastingage, des sirènes tatouées sur leurs bras de bronze et des cœurs perces d'une flèche sous un prénom de femme - si tu concentres ton attention, bien sur, si tu veux vraiment voir ce que tu regardes sans te laisser éblouir par le soleil.
Mais quand les jours sont gris, le regard s’empêtre dans les ronces du brouillard et des fumées en rase-mottes qui empestent le labyrinthe du coté de Horta et de La Salud, et la vue s'en tient la. La ville s'aplatit, obscure et lointaine, comme une mare boueuse, une eau morte."


Vient ensuite L'enthousiaste de Pedro Zarraluki que j'ai adoré. C'est l'histoire d'un homme fou amoureux de sa ville. Je ne trouve même pas de mot pour le décrire : c'est une sorte de patriotisme extrême pour sa ville. Une chose est sur c'est qu'il est pris par des bouffées d'enthousiasme qui le conduise a faire des choses complètement folles et qui l'amènent très souvent au poste de police. C'est une nouvelle vraiment très drôle. "Ceci est la chronique de mon injustice. Je l'écris depuis le village de Mequinenza, en Aragon, ou je vis abandonné de tous après avoir souffert les pires vexations. Ici, je suis en sécurité : personne ne me connaît, personne ne me déteste. Je laisse passer les jours telle une puce sur le dos d'un chien, dans un monde qui n'est pas le mien et qui m'ignore. Mais, a la différence des puces - transhumantes et sans racines - je viens d'une ville que j'aime par-dessus tout et qui pourtant, dans un ultime geste de mépris, m'a refusé l'érection d'un monument a moi-même. Barcelone est devenue exigeante et vaniteuse comme une femme trop choyée."

Enfin pour clore ce recueil, Paseo de Gracia-Provenza de Ramon de Espana. La encore, on est dans un style, registre complètement diffèrent. C'est l'histoire d'un homme qui sauve une jeune femme du suicide. Cette dernière vie une rupture difficile. L'homme est marié et s'ennuie profondément avec sa femme. Il entame une liaison avec la jeune femme puis s'installe avec elle. Mais la jeune fille n'est pas tout a fait comme il l'avait imaginé. Encore une fois avec cette nouvelle, on rit énormément. Ramon de Espana a une écriture très belle  "Je l'assurai que, dans deux ou trous ans au maximum, elle découvrirait que cela ne valait pas la peine de mourir pour qui que ce soit, qu'avant trente ans mourir d'amour est le propre des êtres romantiques, mais qu'a partir de cet âge seuls les idiots se suicident pour cette raison."

Bref, c'est un recueil que j'ai adoré et que je ne peux que vous recommander.

mardi 17 mars 2015

Le mystere de Lucy Lost


Résumé :


Mai 1915...
Sur une île de l'archipel des Scilly, un pêcheur et son fils découvrent une jeune fille blessée et hagarde, à moitié morte de faim et de soif. Elle ne parvient à prononcer qu'un seul mot : Lucy. D'où vient-elle ? Est-elle une sirène ou plutôt, comme le laisse entendre la rumeur, une espionne au service des allemands ?

De l'autre côté de l'Atlantique, le Lusitania, l'un des plus rapides et splendides paquebots de son temps, quitte le port de New-York. A son bord, la jeune Merry, accompagnée de sa mère, s'apprête à rejoindre son père blessé sur le front et hospitalisé en Angleterre...

L'histoire tragique du Lusitania, le "Titanic anglais", torpillé par les allemands en mai 1915.

Mon avis :


Tout d'abord, un grand merci aux éditions Gallimard Jeunesse - on lit plus fort qui m'ont permis de lire ce livre un peu plus d'un mois avant sa sortie. En effet, Le mystère de Lucy Lost sera en librairie a partir du 17 Avril, et je n'ai qu'un mot a vous dire : FONCEZ

Comme toujours, la plume de Michael Morpurgo est sublime. Il revient ici sur le naufrage du Lusitania dont au final on parle beaucoup moins, comparé au Titanic. J'ai aimé redécouvrir l'histoire de ce paquebot, histoire que je connaissais déjà un peu, vivant tout près de Kinsale, non loin du naufrage.

C'est un roman a deux voix, on suit d'un coté l'histoire d'Alfie et de ses parents et le récit de Merry / Lucy de l'autre. La construction est très bien construite et l'on est vite captivé au point de ne plus lâcher le livre avant d'en connaître la fin.

J'ai aimé voyager avec l'auteur, voyager dans différentes contrées : New-York, l'Irlande, les îles Scilly mais aussi dans le temps car ici le lecteur se sent immédiatement plongé dans ce période de guerre, dans ce début de siècle.

C'est un roman qui plaira aux petits comme aux plus grands qui en tout cas m'a vraiment conquise.

dimanche 15 mars 2015

Ce que j'ai visionné cette semaine - 9 au 15 mars 2015

Il y a longtemps que je n'ai pas fait d'article dans la rubrique cinéma et cette semaine, j'ai eu envie de m'y remettre. Je suis un peu paresseuse pour faire un article par film, alors j'ai eu l’idée de faire un article par semaine pour vous parler de ce que j'ai aimé.


 3 cœurs

Synopsis : Dans une ville de province, une nuit, Marc rencontre Sylvie alors qu’il a raté le train pour retourner à Paris. Ils errent dans les rues jusqu’au matin, parlant de tout sauf d’eux-mêmes, dans un accord rare. Quand Marc prend le premier train, il donne à Sylvie un rendez-vous, à Paris, quelques jours après. Ils ne savent rien l’un de l’autre. Sylvie ira à ce rendez-vous, et Marc, par malheur, non. Il la cherchera et trouvera une autre, Sophie, sans savoir qu’elle est la sœur de Sylvie…

J'ai aimé :
- le scénario et l'idée de départ
- le jeu des acteurs  et le casting

Je n'ai pas aimé :
- La musique (on a l'impression d'être dans un thriller a grand suspense alors que le film est plus un drame romantique)

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Samba

Synopsis : Samba, sénégalais en France depuis 10 ans, collectionne les petits boulots ; Alice est une cadre supérieure épuisée par un burn out. Lui essaye par tous les moyens d'obtenir ses papiers, alors qu'elle tente de se reconstruire par le bénévolat dans une association. Chacun cherche à sortir de son impasse jusqu'au jour où leurs destins se croisent... Entre humour et émotion, leur histoire se fraye un autre chemin vers le bonheur. Et si la vie avait plus d'imagination qu'eux ?

J'ai aimé :
- Le choix des acteurs: Charlotte Gainsbourg, Omar Sy et aussi Tahar Rahim sont excellents
-Bon mélange de sentiments, c'est triste mais on rit aussi beaucoup

Je n'ai pas aimé :
- J'ai trouvé le film un peu lent au démarrage

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Elle l'adore

Synopsis : Muriel est esthéticienne. Elle est bavarde, un peu menteuse, elle aime raconter des histoires souvent farfelues. Depuis 20 ans, Muriel est aussi la première fan du chanteur à succès Vincent Lacroix. Avec ses chansons et ses concerts, il occupe presque toute sa vie.
Lorsqu'une nuit Vincent, son idole, sonne à la porte de Muriel, sa vie bascule. Elle est entraînée dans une histoire qu’elle n’aurait pas osé inventer.

J'ai aimé :
- Sandrine Kiberlain est juste parfaite
- L'humour et le ton du film
- Le scénario

Je n'ai pas aimé :
- Rien du tout, j'ai adoré ce film (sans mauvais jeu de mot)

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Qu'est-ce qu'on a fait au bon dieu ?

Synopsis : Claude et Marie Verneuil, issus de la grande bourgeoisie catholique provinciale sont des parents plutôt "vieille France". Mais ils se sont toujours obligés à faire preuve d'ouverture d'esprit...Les pilules furent cependant bien difficiles à avaler quand leur première fille épousa un musulman, leur seconde un juif et leur troisième un chinois.
Leurs espoirs de voir enfin l'une d'elles se marier à l'église se cristallisent donc sur la cadette, qui, alléluia, vient de rencontrer un bon catholique.

J'ai aimé :
- J'avais envie d'un film drôle et sans prise de temps, je n'ai pas été déçu
- L'humour et les acteurs

Je n'ai pas aimé :
- Trop d'humour tue l'humour ? J'ai eu parfait l'impression d'être dans un catalogue de blagues, qui s'enchaînent les unes après les autres.
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Meurtres a Carcassonne

Synopsis : Le corps de Solange Dorval est retrouvé devant la Basilique Saint-Nazaire à Carcassonne. Les images de vidéosurveillance montrent le tueur revêtu d’une cape sur laquelle est brodée la croix des anciens Templiers. Pour le lieutenant de police Angélique Demange, contrainte de faire équipe avec son ex-mari, c'est le début d'une enquête tumultueuse qui pourrait bien les mener sur la piste du trésor de Rennes-le-Château...

J'ai aimé :
- Bruno Wolkowitch (toujours aussi bon acteur)
- (re)découvrir Carcassonne

Je n'ai pas aimé :
- Le scénario avec l'histoire des templiers est un peu tiré par les cheveux mais le bon jeu d'acteurs rattrape tout ça.


Swap bienvenue chez moi

Je ne vous ai pas encore parlé du dernier swap que j'ai reçu a la maison. Le swap "Bienvenue chez moi" organisé sur Livraddict par Fofie. Ma binôme était Melleaurel et je la remercie encore, car elle m'a énormément gâté.


 Tout plein de cartes postales, pour mes faire découvrir les alentours de sa ville et de sa régions.

 Coté lecture :
- Jane Austen et le reverend de Stephanie Barron qui était dans ma wishlist:
 Resumé : En décembre 1802, Jane Austen provoque l'émoi et la réprobation de sa famille en refusant la demande en mariage d'Horris Bigg-Wither.
Aussi l'invitation de son amie Isabel Poyne arrive-t-elle comme une vraie délivrance, et Jane s'empresse de la rejoindre dans le Dorset. Mais les routes ne sont pas sûres en ce début de XIXe siècle et les compagnons de voyage pas toujours recommandables. C'est un clergyman non dépourvu de charme qui retiendra l'attention de Jane dans la malle-poste qui traverse la verdoyante campagne anglaise. Arrivée à bon port, il faut vite se rendre à l'évidence, l'homme a disparu.
Et son absence va être la source de bien curieux incidents. Auteur reconnue et appréciée pour avoir su dépeindre avec habileté et talent les mœurs de son temps, Jane Austen n'a pas eu la vie terne et rangée que lui prêtent souvent les biographes officiels. Stephanie Borron, qui en a fait son héroïne, le prouve une nouvelle fois ici.

- Contes et légendes de lorraine de Nicole Lazzarini pour m'immerger encore un peu plus dans la région de ma swappée :
Résumé : Un florilège de 65 contes et légendes puissamment évocateurs du merveilleux lorrain et puisés au tréfonds de l'imaginaire populaire et des souvenirs personnels de l'auteur. Le lecteur, dans une complicité tout anachronique, est invité à suivre un itinéraire initiatique pavé de grottes et de ruines étranges, de lacs sombres et profonds, de forêts épaisses et mystérieuses, parcours semé de mille embûches, peuplé d'une multitude d'êtres fantastiques, parfois sympathiques, d'autres résolument maléfiques, animé par un cortège de saints, sotrés et sorcières aux pouvoirs fabuleux... Ainsi s'égare-t-il sur les traces du diable, s'effare-t-il au passage du dragon messin, s'empare-t-il du trésor de la dame blanche... éprouvant tour à tour frissons, passions et émotions à l'évocation de ces récits mythiques enracinés au plus profond de l'âme humaine !

- La demoiselle des tic tac de Nathalie Hug qui se déroule dans la région de ma swappée et que j'ai hâte de découvrir :
Résumé : Rosy et sa mère ont quitté Ludwigshafen en 1937 pour une vie meilleure en France, dans un petit village de Moselle. Or, personne n'a oublié l'annexion de 1871 et rares sont ceux qui leur tendent la main. Il est vrai que Mutti admire Hitler, méprise les curés, les Juifs et les fonctionnaires, et que Mein Kampf est son livre de chevet... Pour Rosy, dix ans, la vie n'est pas drôle tous les jours.
Quand en 1940, Hitler s'empare de la Moselle, leurs conditions de vie s'améliorent. Pas pour longtemps. Entre novembre 1944 et mars 1945, alors que les Alliés pilonnent la région, Rosy et sa mère se terrent à la cave. Pour tenir, Rosy se raccroche à ses souvenirs, avec de maigres provisions et pour toute compagnie une petite poule et de drôles d'araignées aux pattes fines, que son oncle Edy, qu'elle aimait comme un père, surnommait les tic-tac.

- L'ennemi d'Erich Maria Remarch que je suis également curieuse de découvrir
Résumé : La guerre - La Grande Guerre -, et la vie qui reprend. L'inhumanité des combats, le difficile retour à la vie civile, les souvenirs obsédants. Dans ces six nouvelles qui parurent après son exil aux États-Unis, l'auteur de A l'ouest rien de nouveau montre à quel point le militarisme et le nationalisme sont des machines à décerveler et à tuer et livre un réquisitoire sans didactisme et sans pathos contre la bêtise et l'inutilité de toutes les guerres.

 Coté gourmandise :
- Du chocolat délicieux, je peux vous dire qu'il n'a pas fait long feu !!
- Des bonbons a la violette, ma swappée a visé juste car j'adore ça.
- Des bonbons a la bergamote, dont je suis moins fan mais contente d'avoir fait cette découverte.

Des brochures et dépliants pour connaître les différents lieux culturelles de sa région, j'ai trouvé l'idée excellente.

 Et ce n'est pas fini! Coté surprise, j'ai eu :
- Un très joli carnet
- Un pendentif magnifique
- 3 marque page papier et un marque page métallique que j'adore
- Un crayon
- Un journal régional et ma swappée avait aussi imprimé des documents complémentaires sur sa région
Et enfin (photo ci-dessous), un très beau sac en coton comme je les aime, personnalisé avec mon prénom, délicate attention.
Merci encore a Melleaurel, ton colis m'a beaucoup plu.
Je ne vous ai pas encore parlé du dernier swap que j'ai recu a la maison

samedi 14 mars 2015

Edith, reine des Saxons

Résumé :


« Vous voulez m'aimer, mais vous ne me connaissez pas ». C'est par ces mots que la Reine Édith commence son récit, qu'elle nous adresse aujourd'hui la parole, à plus de mille ans de distance. L'auteur magdebourgeoise, Regine Sondermann transporte le lecteur dans un Moyen-Âge encore jeune, aux côtés d'une femme, dont on ne connaissait jusqu'à présent que peu de choses. Elle mourut à trente-six ans et fut enterrée dans la cathédrale de Magdebourg où ses ossements ont été retrouvés dans un petit cercueil de plomb, en l'an 2010. L'auteur a trouvé dans les sources historiques, les livres d'histoire et ses entretiens avec archéologues et historiens de petits morceaux de cette courte vie, qu'elle a patiemment assemblés et remis en place, comme un bol ancien brisé il y a très longtemps. Lire l'histoire d'Édith et de sa famille, c'est voyager dans des contrées inconnues, qui nous paraissent si proches, et se trouvent pourtant infiniment loin, c'est découvrir des mœurs tantôt archaïques, tantôt cruelles et la croyance profonde guidant et réconfortant nos ancêtres, livrés impuissants aux guerres, famines et maladies.

Mon avis :


Tout d'abord, je tiens a remercier Livraddict pour leur partenariat ainsi que l'auteur Regine Sondermann pour l'envoi de ce roman.

La reine Edith est un personnage historique que je ne connaissais absolument pas, c'est pour cela que j'ai eu envie de la découvrir et je ne suis pas déçue, bien au contraire. J'ai voyagé avec Edith, dans différentes contrées, dans une époque difficile et dure, j'y ai rencontré une multitude de personnages et j'ai beaucoup aimé ce roman.

On est bien loin de certains romans historiques, qui sont difficiles a lire si on a pas au moins un doctorat d'Histoire. Ici l'auteur, nous décrit la période historique de manière fluide, l'écriture est très agréable (la traduction de Karine Voigt l'est tout autant) et l'on se prend vite au jeu. Une fois commencé, il est dur de s'arrêter. Malgré tout, j'aurai plus classer ce roman comme une biographie, même si l'auteur a choisi pour Narrateur Edith. La reine nous raconte ici, sa vie, son histoire. Elle se confie au lecteurs : "Le mariage cependant devait avoir lieu au cœur des terres saxonnes, dans le palais préférés d'Henri et de Mathilde a Quedlinbourg. Que ne firent-ils pour dresser le festin ! C'était l'automne. Les fruits de la foret furent récoltes et disposés sur la table du banquet. De superbes champignons. Des sangliers, chevreuils et cerfs rôtis. De grandes quantités d'hydromel. Je m'étonnais du nombre formidable de visiteurs. j'avais l'impression de n'en avoir jamais vu autant auparavant."

Edith est une femme fort, indépendante, pour son époque. Elle aime lire, écrire, s’intéresse a tant de sujets. C'est une femme courageuse et attachante qui m'a plu des les premières pages. Amateur d'Histoire ou juste curieux de découvrir la reine Edith, je vous recommande ce roman.

samedi 7 mars 2015

Apres l'orage

Résumé :


Un garage au milieu de nulle part, province du Chaco, nord de l’Argentine. La chaleur est étouffante, les carcasses de voiture rôtissent au soleil, les chiens tournent en rond. Le Révérend Pearson et sa fille Leni, seize ans, sont tombés en panne ; ils sont bloqués là, le temps que la voiture soit réparée. El Gringo Brauer s’échine sur le moteur tandis que son jeune protégé Tapioca le ravitaille en bières fraîches et maté, et regarde avec curiosité ces gens si différents qui lui parlent de Dieu.
Dans ce huis clos en plein air, le temps est suspendu, entre-deux, l’instant est crucial : les personnages se rencontrent, se toisent, s’affrontent. C’est peut-être toute leur vie qui se joue là, sur cette route poussiéreuse, dans ce paysage hostile et désolé, alors que l’orage approche.
Selva Almada signe ici un premier roman époustouflant de maîtrise, avec une prose sobre, cinématographique, éminemment poétique.

Mon avis :

J'avais repéré ce titre a sa sortie, le résumé était plutôt prometteur, et puis un voyage en Argentine, ça ne se refuse pas. Après lecture, je suis partagée.

J'ai beaucoup aimé l'écriture de Selva Almada, la tension qui s'en dégage, ce huis-clos pesant entre ces quatre personnages. Par contre, j'ai l'impression de ne pas en avoir saisi le message. Ou l'auteure voulait en venir ? Pourquoi cette fin ? Quel est le message ? Je reste avec plein de questions et la frustrante sensation d'être passé a coté de quelque chose.

En tout cas, une chose est sur, Selva Almada est une auteure a suivre.


Lu dans le cadre du challenge :
Variété 2015 : Un livre écrit par un auteur avec les mêmes initiales que vous

jeudi 5 mars 2015

Amours

Résumé :


Nous sommes en 1908. Léonor de Récondo choisit le huis clos d’une maison bourgeoise, dans un bourg cossu du Cher, pour laisser s’épanouir le sentiment amoureux le plus pur – et le plus inattendu. Victoire est mariée depuis cinq ans avec Anselme de Boisvaillant. Rien ne destinait cette jeune fille de son temps, précipitée dans un mariage arrangé avec un notaire, à prendre en mains sa destinée. Sa détermination se montre pourtant sans faille lorsque la petite bonne de dix-sept ans, Céleste, tombe enceinte : cet enfant sera celui du couple, l’héritier Boisvaillant tant espéré.
Comme elle l’a déjà fait dans le passé, la maison aux murs épais s’apprête à enfouir le secret de famille. Mais Victoire n’a pas la fibre maternelle, et le nourrisson dépérit dans le couffin glissé sous le piano dont elle martèle inlassablement les touches.
Céleste, mue par son instinct, décide de porter secours à l’enfant à qui elle a donné le jour. Quand une nuit Victoire s’éveille seule, ses pas la conduisent vers la chambre sous les combles…
Les barrières sociales et les convenances explosent alors, laissant la place à la ferveur d’un sentiment qui balayera tout.

Mon avis :


J'avais découvert la plume de Léonor de Récondo avec Pietra Viva, que j'avais apprécié mais je dois dire que j'ai encore plus aimé Amours, que j'ai lu d'une traite. Il faut dire que le livre est court mais surtout très prenant. L’écriture est encore une fois pleine de finesse.

Le récit ne laisse pas le temps de souffler, les éléments s'enchaînent sans répit. On découvre un couple marié depuis 5 ans, le mariage a été arrangé et l'on ne peut pas dire que ça soit le grand amour entre ces deux êtres. Monsieur en profite pour avoir des relations avec la bonne (qui n'a que 17 ans, autant vous dire que la scène entre les deux, n'a rien de sensuelle et est plutôt dérangeante). Cette dernière tombe enceinte et le couple décide d'adopter l'enfant et de l’éduquer comme leur fils. Jusqu'à la, c'est plutôt un roman ordinaire mais la suite et pour le moins originale. Je ne veux pas en dire trop de peur de dévoiler l'intrigue mais j'ai beaucoup aimé ce roman. La condition de la femme, la place de la sexualité, les inégalités entre les classes sociales sont évoqués avec beaucoup de finesse.

Une belle réussite donc, que l'on dévore et que je vous recommande.

mercredi 4 mars 2015

Poussières

Résumé :


Ruben est un avocat parisien à l’aube de la quarantaine. En quête de lui-même et de réponses, il a mis sa carrière entre parenthèses pendant deux ans, le temps d’un voyage initiatique au cours duquel il a affronté ou parfois fui ses démons.
De retour à Paris, il est déterminé à reconstruire sa vie et à retrouver ses amis. Alors qu’il ne s’y attend pas, il tombe amoureux de Mia, danseuse étoile. C’est la rencontre de deux mondes : l’expression du corps face à celle de l’esprit, l’apprentissage du deuil face à la difficulté d’exister. La vie de Ruben, sa façon d’être et d’aimer en seront profondément bouleversées.
Poussières est un roman construit comme un ballet en trois actes qui explore les relations familiales, sentimentales, et la découverte de l’autre.

Mon avis :


Tout d'abord, je tiens a remercier Rose Bomar, l'auteure de Poussières, qui a eu la gentillesse de m'offrir la version numérique de son roman. Je ne sais pas  vraiment si ma critique va être objective, car j'ai vraiment eu un coup de cœur pour ce livre. Au moins vous êtes prévenus !

Tout d'abord, l'écriture est remarquable et fluide, ce qui rend la lecture très plaisante. Il y a des passages très beaux : "Quand j’ai commencé à éprouver ce désir de raconter, de faire savoir, je n’avais qu’une peur : celle de ne pas être capable de trouver les mots pour rendre justice à cette histoire. Les mots peuvent évoquer la beauté un court instant, instant qui se situe dans la formation de la pensée. Mais la retranscription de cette pensée est toujours imparfaite, incomplète. Le mot est faible. La beauté réside dans la naissance du sentiment, des larmes, du rire, du haussement de sourcils."

Les personnages sont attachants, surtout Rubens notre héros. Certaines critiques reprochent a l'auteure d'avoir inventé une "homme idéal". Je ne le trouve pas si idéal que ça ou alors j'ai déjà l'homme parfait a la maison. C'est un homme ordinaire et c'est ce qui le rend très attachant. Suzanne m'a fait beaucoup rire quand a Mia, elle est tellement mystérieuse que forcement j'avais hâte d'arriver a la fin pour connaître le fin mot de l'histoire.

La fin justement, sans rentrer dans les détails, ne m'a pas déçu et a été a la hauteur de mes attentes. Je referme donc ce live avec un brin de nostalgie. C'est toujours difficile de dire au revoir a des personnages que l'on a aimé. En tout cas, pour un premier roman, Poussières est une réussite et j'espère que l'auteure ne va pas en rester la au niveau écriture.