vendredi 30 mai 2014

L'odeur du figuier

Résumé :


Cinq histoires dont le point commun est une odeur de figuier sauvage, une senteur d’été, d’enfance, de nostalgie, un parfum de délicieuse mélancolie, comme une chanson qui ramènerait à une époque oubliée. Et cette odeur, suspendue sur la vie des personnages, est là pour leur rappeler que la joie est admissible et recevable, qu’elle est tout près, qu’il faut la respirer, y croire, la laisser planer et s’en envelopper.

Mon avis :


L'arrivée des beaux jours me donne envie de me plonger dans des romans d'été, au titre plein de soleil. Simonetta Greggio est en plus une auteure que j'aime beaucoup et puis avec ce livre, je l'a découvre dans un exercice différent : écrire des nouvelles. J'apprécie beaucoup les nouvelles car c'est selon moi quelque chose de plus difficile qu'un roman. Il faut en très peu de pages, captiver le lecteur, développer une intrigue sans trop rentrer dans le détail et surtout surprendre par une chute brutal et inattendu. Et tout ça est très bien réussi ici.

Je ne vais pas trop en dire de peur de dévoiler certaines nouvelles. J'ai beaucoup apprécié Acquascura ou l'on fait la connaissance d'un couple qui passe tous leur étés dans une maison au bord de mer. Les descriptions sont magnifiques, on s'y croirait presque : "Murs chaulés et cheminée, les chambres ouvraient sur une terrasse en pierre grise, un balcon aux volutes de fer forgé étouffé par la glycine et la vigne vierge. De la, on ne voyait que le bleu de la mer et du ciel." Et puis comme dans Étoiles (autre roman de Simonetta Greggio) c'est aussi les descriptions des plats qui me plaise "Le dîner était, a quelques variations près, composé des produits basiques de l'été : grosses tomates vertes et roses, basilic aux larges feuilles, une mozzarella qui s'effeuillait comme un oignon, une ricotta lisse comme la soie. Avec ces ingrédients ils cuisinaient une pastaciutta, ou ils baignaient une fresella et la mangeaient avec de l'ail et du piment frais, des câpres et des anchois ou de l'oignon rouge de Tropea." Alors si dans les premières pages, on s'imagine des vacances idyllique avec un couple d'amoureux, on comprend vite malheureusement que ce n'est pas le cas....

Plus chaud que la braise m'a surprise car cette nouvelle est rédigée a la première personne. Et encore une fois, j'ai été conquise par l'histoire. Par contre j'ai été un peu déçue par la construction un peu "brouillonne" ou il y a des flashback. Il faut vraiment s’accrocher pour suivre selon moi. Mais ça vaut vraiment le coup.

Quand les gros seront maigres, les maigres seront morts. Celle-ci c'est mon coup de coeur, celle qui m'a le plus plu. C'est l'histoire d'un homme qui reste coincé dans un ascenseur. Dis comme ça ça peut paraitre banal mais elle est très réussi. Et puis la chute de l'histoire m'a beaucoup surprise même si avec le recul je me dis que ça ne pouvait que finir ainsi....

Enfin l'année 82 et Fiat 500 m'ont laissé un peu sur ma faim. Elles sont très bonnes, bien écrite mais je pense que je n'en garderai que peu de souvenir.

Verdict, on passe une très bon moment avec ce recueil. L’écriture de Simonetta Greggio est toujours aussi agréable a lire et fluide. Je n'ai pas encore lu tous ses romans mais mon petit chouchou reste Étoiles. Il me tarde d'en découvrir d'autres en tout cas.

samedi 24 mai 2014

Les entremetteurs et autres nouvelles

Résumé :


Témoin attentif d'un monde de luxe et de futilité, Edith Wharton recrée dans ces huit nouvelles l'atmosphère savoureuse de ses grands romans.
Emaillant ses histoires de souvenirs personnels, elle dépeint avec lucidité les ridicules et les excès de l'Amérique de la Belle Epoque, celle où les cabs côtoyaient encore les voitures à moteur. Elle nous conduit sur la 5e Avenue, dans les jardins de Newport et jusqu'en Europe, pour nous faire partager les interrogations de personnages à la fois maladroits et touchants : jeunes filles ingénues sur le point de se marier ou d'écrire un roman ; femmes d'âge mûr à l'idéal broyé à force de concessions ; couples que la vie quotidienne a lentement séparés ; artistes vaniteux qui se piquent d'être à la mode.
L'ironie de ces textes n'est cependant jamais cruelle et, dans la complicité qu'elle établit avec le lecteur, Edith Wharton invite celui-ci à porter un regard neuf sur ses contemporains.

Mon avis  :


Edith Wharton est une auteure que j'aime beaucoup et j'ai pris grand plaisir a lire ce recueil de nouvelles. L'écriture est comme toujours très fluide et très belle.

Mes deux nouvelles favorites sont "Giboulées de mars", ou une jeune fille écrit son premier roman en cachette et l'envoie a une maison d'édition. L'attente est longue pour elle quand enfin, elle reçoit une lettre lui disant que son manuscrit est accepté. Mais malheureusement tout ne se passe pas comme prévue. C'est une histoire un peu triste et mélancolique mais la chute de cette nouvelle est vraiment réussite.
Et puis "La mission de Jane", nous présente un couple sans enfant, la femme s'ennuie et il décide d'adopter une petite fille. Elle se révèle en grandissant d'une grande intelligence et très rusée.

La nouvelle "Les entremetteurs", qui donne son nom au recueil, est très réussite mais peut-être un peu longue. En tout cas, j'ai beaucoup apprécié l'humour très fin de l'auteure face a ces deux personnages, qui essaie de caser leur entourage.

C'est donc un très bon recueil, toutes les nouvelles sont excellentes et si vous ne connaissez pas encore Edith Wharton, pour ne pas commencer avec cette ouvrage, car rien que pour le style, il vaut le détour.

vendredi 23 mai 2014

Swap wishlist 6

Nelcie de livraddict a relancé son fameux swap wishlist alors, bien évidemment, ni une ni deux je me suis inscrite.
Cette semaine, j'ai reçu mon enveloppe et oui pour cette sixième édition je suis la première a recevoir mon colis et comme il me semble que certaines soit pressées de découvrir les photos de mon colis, je ne vous fait pas patienter plus longtemps.

C'est Packely qui m'a gâtée et je l'a remercie. C'était son premier swap est c'est une réussite :
 Une fois déballée, j'ai découvert un livre de ma wish : L'odeur du figuier de Simonetta Greggio (une auteure que j'aime beaucoup), un très beau bracelet fait main, un marque page fait main également que j'adore (petit clin d’œil a mes prochaines vacances au Japon), une carte de l'Italie qui m'a apporté un peu de soleil et une longue lettre très gentille.

Merci beaucoup a Packely et a Nelcie pour son organisation. Vivement la prochaine édition ;)

jeudi 22 mai 2014

Bertrand Cantat, l'amour a mort

Résumé :


Samedi 26 juillet 2003. Alors que Marie Trintignant séjourne en Lituanie pour le tournage du téléfilm Colette, une femme libre, une dispute éclate avec l'homme qui partage sa vie depuis 18 mois, le chanteur Bertrand Cantat. Le ton monte, les coups pleuvent. À la quatrième gifle, Marie s'effondre. Le 1er août, transportée à Paris, elle meurt. Le leader du groupe Noir Désir est incarcéré, en Lituanie puis en France. Il est libéré pour bonne conduite en 2007.
Pour restituer les faits, Stéphane Bouchet et Frédéric Vézard évoquent la relation quasi fusionnelle du couple, la personnalité de Marie Trintignant et de sa mère, Nadine, et les rebondissements du dossier : la dissolution du groupe, les suicides de Kristina Rady (2010) et d'Olivier Metzner (2013), épouse et avocat de Bertrand Cantat. Ils ont eu accès aux pièces du dossier - comptes rendus d'auditions et interrogatoires des témoins clés -, se sont appuyés sur des témoignages recueillis tant en France qu'en Lituanie - proches, magistrats, avocats... -; ainsi que sur les enquêtes de la police lituanienne et de la brigade criminelle de Paris pour reconstituer l'enchaînement fatal.

Mon avis :


J'ai envie de commencer cette critique en disant que je n'ai nullement envie de rentrer dans un débat ou une polémique, ce que je vais dire ensuite n'est que mon avis personnel. Ce livre, je l'avais croisé dans un rayon livre d'un supermarché lors d'une visite en France. Ce genre de livre polémique, je les évite très souvent... et puis le 8 mai, j'ai fait un aller retour express en France pour assister au concert de Détroit (nouveau groupe formé par Bertrand Cantat et Pascal Humbert). J'avais déjà assisté a pas mal de concerts mais celui-ci est sans aucun doute le meilleur que j'ai pu vivre. Déjà musicalement, l'ambiance, la voix de Cantat, l’énergie du groupe sur scène, la sélection des morceaux joués, tout était parfait. Et aussi bien sur cette attente, pendant de longues années, a se demander si un jour ou l'autre on reverrait Bertrand Cantat ou Noir désir sur scène. Après le drame de 2003, rien n’était acquis...

Mais revenons en arrière en 2003, justement. J'avais 15 ans, j'adorais Noir désir que j'écoutais très régulièrement et puis un jour comme tout le monde, je découvre l'arrestation du chanteur du groupe suite a une bagarre avec sa compagne de l'époque, Marie Trintignant.
Cette ouvrage nous refait vivre cette affaire. On commence par une courte biographie de l'actrice et du chanteur, puis les auteurs nous raconte les débuts de leur histoire d'amour, jusqu’à cette nuit tragique. Ce que j'ai apprécié dans l'ouvrage, c'est qu'il essaie au mieux d’être objectif, de ne prendre parti pour personne, de juste relater les faits. C'est la première fois que je découvre un récit neutre sur cette affaire, car a l'époque les médias sent sont donnés a cœur joie pour décrire Cantat comme le monstre et Marie comme la femme parfaite. Cet acharnement médiatique du clan Trintignant est juste affreux. Alors certes, ils ont perdu un membre de leur famille mais cette manipulation est vraiment malsaine (les déclarations changeantes notamment). Je ne dis absolument pas que Bertrand Cantat est un saint, loin de la, je ne dis pas non plus qu'il est normal qu'une femme meurt car un homme l'a frappé. Aucune femme ne doit subir ça, c'est évident. Mais Cantat, n'a jamais menti, il a toujours reconnu et assumer ses actes, il a toujours tenu les mêmes propos (des premières déclarations a son procès). Ce n'est pas le cas dans le clan adverse.
Mais je pense que plus de 10 ans après, il est tant de laisser Marie reposer en paix et laisser Bertrand vivre ou tenter de vivre (parce qu'il subit encore beaucoup de critiques) avec ce poids sur la conscience.

L'ouvrage revient aussi sur la mort de Kristina, c'est d'ailleurs un réédition qui inclut cette nouvelle "affaire". Alors autant j'ai trouvé l'affaire de Vilnius, intéressante, le procès, l’enquête de police, autant la je trouve ça vraiment déplacé et je me suis sentie gênée de lire cela. Pour Marie Trintignant, il y a eu un procès alors que l'on en parle dans les médias, je le comprend, les procès sont d'ailleurs en France souvent ouvert au public. Mais la mort de Kristina est selon moi une histoire privée. Elle a choisit de se suicider, pour commettre cet acte, elle devait être très malheureuse et personne ne peut connaître les raisons qu'ils l'ont poussé a commettre cet acte. Je pense que tout ce qui touche a sa mort (c'est surtout ce message laissé sur le répondeur de ses parents), ça ça n'aurait jamais du être rendu public. Premièrement par respect pour ses proches, notamment ses enfants qui sont encore jeunes. Et puis encore une fois, ce n'est absolument pas au public de juger cette histoire. Si une enquête doit être ré ouverte, alors qu'on le fasse, mais les gens n'ont pas a s'en mêler.

Je ressors de cette lecture bien évidemment touchée, ce rappel des faits mais aussi des découvertes ne peuvent qu'émouvoir. C'est une histoire très complexe et l'on se rend compte de la difficulté judiciaire en cas d'affaire comme celle-ci. Ce livre est en tout cas, un sacré travail d'investigation, il est plutôt bien écrit et vraiment très bien documenté. Comme je le dis plus haut, je reste sceptique sur l'utilité de la dernière partie.
Enfin je vais finir cette critique comme je l'ai commencé : tout ceci n'est que mon avis personnel. Je n'ai absolument pas honte de dire que j'aime Bertrand Cantat, c'est un artiste formidable. Malheureusement, quand on dit cela, beaucoup nous regarde de travers ! Je ne fais juste pas l'amalgame entre l'homme et l'artiste.

mercredi 21 mai 2014

Swap plantes et écologie


 Il y a quelques mois je me suis inscrite au swap plantes et écologie avec missjazz sur livraddict. Je me rends compte aujourd'hui que je ne vous ai meme pas fait un article pour vous montrez ce que j'ai recu !! Je m'en excuse auprès de ma swappée, dont le colis m'a beaucoup plu ainsi qu'aupres de l'organisatrice du swap : Herbe Folle

Bon assez attendu voila ce que j'ai reçu : encore une fois un grand merci Missjazz ce colis est juste parfait :

Comme vous pouvez le voir j'ai été très gâtée. Je n'ai pas réussi a attendre le soir j'ai donc ouvert le colis dans la voiture. C'est une montagne de petits paquets que j'ai sur les genoux :



Alors dans le détails :
- Sur la gauche un coffret, avec un livre de jardinage, des sachets de graines ainsi que des petits pots.
- un autre pot pour faire pousser une orchidée
- des sachets de lavande pour parfumer mon armoire (ils sentent super bons)
- deux tres beaux marque page
- du chocolat et des biscuits qui n'ont pas fait long feu.
- Des produits de beauté français que je ne trouve pas ici : deux gels douches le petit olivier (vanille et lavande) et aussi une crème pour le corps nivea
- Un livre de ma wish : nouveaux contes de noël d'Anne Perry, que j'ai hâte de dévorer (j'ai vu qu'une des nouvelles se déroule en Irlande en plus )
- Et bien sur une lettre avec une tres belle photo prise par ma swappée elle même.



Bref un très grand merci a Missjazz pour ce superbe colis et a Herbe folle pour son organisation.

mercredi 14 mai 2014

Les enfants d'Erebus

Résumé : 


Paris, 1935.
Lorsqu'un inconnu débarque chez l'explorateur Armand de Carsac dans l'intention de voir un étrange obélisque, Jade, âgée de 16 ans, comprend que son père ne lui a pas tout dit de l'expédition Antarctique, qui se solda par un échec cuisant quelques années auparavant.
Quels secrets cache la mystérieuse relique ? Quelle est la motivation de ces redoutables poursuivants, prêts à tout pour se l'approprier ? Et, surtout, qui sont les enfants d'Erebus ?



Mon avis :


Tout d'abord, je remercie bien évidemment Babelio, pour son opération masse critique et puis les éditions j'ai lu pour l'envoi du livre.

J'etais très impatiente de lire ce roman et aussitôt reçu, aussitôt commencé. Et puis la réception du livre tombée à pic, puisque je devais faire un aller retour en France, donc j'avais du temps pour lire dans l'avion.
Mais avant de commencer à vous parlez de contenu du livre, je voudrais m'arrêter sur la couverture que je trouve vraiment sublime. En papier glacé, et très rétro dans les couleurs, elle est très tentante.

Alors maintenant rentrant dans le vif du sujet. J'ai été conquise par la moitié du roman, et oui après les choses se sont gâtés pour moi. Le début commence avec peu d'action, on fait la connaissance de Jade, notre jeune héroïne et de son père Armand. Ce dernier est explorateur et a toujours de merveilleuses histoires a raconter (pour le plus grand plaisir du lecteur). Il conte à sa fille, le récit d'une exploration qui a mal fini, la je dois dire que j'étais pendue au récit, impossible de décrocher et ayant même quelques frissons car cette histoire est plutôt angoissante et vraiment très bien décrite. 

Et puis tout ça est retombé comme un soufflé quand l'action s'est mis en place. Je ne veux pas trop en dire pour ne pas gâcher certains éléments de l'intrigue mais j'ai trouvé que tout ça manqué cruellement de réalisme. On a une jeune fille qui a vécut à l'abri du monde, dans une pension tenue par des religieuse et qui soudainement et capable de combattre tous les poursuivant et de retomber toujours sur ses pattes. Je sais bien que c'est ici l'héroïne et qu'il faut qu'elle s'en sorte sinon l'histoire  s'arrête mais trop c'est trop. Et puis j'avais aussi l'impression d'avoir affaire à un récit d'aventure, plus que de science fiction ou fantastique.

C'est un bilan quelque peu mitigé. L'écriture de l'auteur est très bonne et le récit vaut le détour mais je pense que je ne m'attendais pas à ça. 

dimanche 11 mai 2014

Canoë Bay

Résumé :


Jack, un jeune orphelin acadien, se retrouve enrôlé de force par la marine marchande britannique. Il est, parmi des milliers, une victime du “Grand dérangement”, épisode douloureux de l’histoire américaine, au cours duquel les anglais déportèrent les habitants de l’Acadie vers leurs colonies de la côte Atlantique.

Canoë Bay retrace l’histoire de cet enfant soumis aux terribles conditions de la vie sur le “Virginia”, dont l’équipage, composé d’anciens bagnards emmenés par le bien nommé “Lucky Roberts”, se mutine bientôt. Devenus pirates, Jack et les siens devront apprendre à se méfier des Anglais, des Français, et de quelques “faux” frères de la côte...

Mon avis :


C'est d'abord les dessins qui m'ont séduite ici. Toutes les planches sont de très belles aquarelles au couleurs magnifiques. On est vraiment transporté.

Coté scénario, rien a redire non plus. On suit les aventures de Jack, un jeune mousse orphelin et de ses camarades. Ils deviennent ensuite pirate et c'est la que l'histoire m'a le plus plu. Avant les épisodes de marins sur le bateau (c'est pas très original) mais après, leur vie de pirates m'a vraiment intéressé. Après a survivre, a se méfier de tous, a côtoyer des indiens....

Une BD très réussite et qui a le mérite aussi de nous faire découvrir une part de l'histoire américaine, des colonies, que l'on connait peu finalement.

lundi 5 mai 2014

Le retour à la terre, Tome 1 : La Vraie Vie

Résumé :


- Ca s'appelle " la nature ", frangin... Jadis, les hommes vivaient dans la nature où ils chassaient pour se nourrir... - J'aurais pas pu.

La série décrit la vie de Manu Larssinet (pseudonyme à peine dissimulé de Manu Larcenet), un dessinateur citadin qui s'est installé à la campagne avec sa femme et son chat, à travers les yeux de Jean-Yves Ferri, mais dessinée par Manu Larcenet lui-même. Les gags se présentent sur une succession d'histoires courtes d'une demi-page.

Mon avis :


Je suis tombée par hasard sur cette BD et j'ai bien failli passé a coté. Ce qui m'attire le plus dans les BD c'est souvent les traits de crayons et les beaux dessins alors qu'ici on est plutôt sur des visages de caricature et des dessins simplistes. Attention, quand je dis simpliste, ça ne veut pas dire bâclé ou sans talent, ces dessins la je serai moi-même bien incapable de les réaliser. C'est juste que je suis habituée a autre chose.

Niveau scénario c'est une vrai réussite. J'ai énormément ri. L'idée de départ est simple, un couple de citadin part s'installer a la campagne. Monsieur est scénariste pour des BD et le moins qu'on puisse dire c'est que son adaptation a sa nouvelle vie est plutôt difficile. Il est un peu geek sur les bords et ne se sépare jamais de son ordinateur..... Sa femme elle semble plus heureuse, meme si c'est un personnage plus en retrait. Et puis leur chat qui m'a beaucoup fait rire, c'est un vrai chat d'appartement ou de radiateur comme j'ai l'habitude de les appeler alors quand il s'agit de chasser, il en est bien incapable.

Chaque page est une courte scènette de vie quotidienne, et quelques bulles suffisent a nous donner le sourire. Ma réplique préférée c'est quand l'homme va au village pour la première fois et qu'il revient en disant : Dis donc... je reviens du village... c'est grandiose... une vraie boulangerie, dis donc...avec une vraie boulangère et des vrais clients! Et puis ça sentait bon le vrai pain...alors j'ai tendu un vrai billet... elle n'avait pas la monnaie... j'ai eu l'air d'un vrai con... 

C'est donc un premier tome très prometteur et j'ai hâte de découvrir la suite de leurs aventures a la campagne.

dimanche 4 mai 2014

Les fantomes du Louvre Lens

Résumé :


Qui aurait pu imaginer que l'arrivée d’œuvres antiques déclencherait ainsi de tels événements incontrôlables au Louvre Lens ? Certainement pas le chef de la sécurité, ni la conservatrice adjointe, ni l'expert parisien, encore moins la webmaster.

A quelques semaines de l'inauguration du musée lensois, chacun d'eux sera confronté à des expériences étranges et apprendra ainsi que les œuvres ont une âme... et un esprit.

Cet ouvrage est le fruit du travail des ateliers du Centre Animation Jeunesse de Sains-en-Gohelle animés par Richard Albisser et Gilles Warembourg. Il a été réalisé à l'initiative de la Municipalité de Sains-en-Gohelle et grâce au soutien de la C.A.L.L.

Le projet a été labellisé par le Louvre Lens.

Mon avis :


Profitant d'une visite du musée et d'un passage par la boutique, je voulais garder un souvenir de cette journée. Je me suis donc acheté ce livre, c'est toujours intéressant de lire un livre dont l'action se passe dans un lieu que l'on connait. De plus, la couverture est sublime est sublime alors comment résister.

Parlons d'abord de l'intrigue, nous sommes a quelques jours de l'ouverture du musée et il semble que tout ne se passe pas comme prévu. Vandalisme, site internet piraté, apparitions d'ombre sur les écrans des vidéos surveillance...

Parlons des personnages et de la structure. Le livre s'ouvre avec le récit de Michel Baranovki, ancien flic qui s'est reconverti dans la sécurité des biens et des personnes. C'est un personnage que j'ai beaucoup aimé. Un peu sombre, un peu mystérieux... C'est lui qui va découvrir le premier le vandalisme. Viens ensuite le récit de Léa Rosemberg, jeune fille qui est a la réalisation du site internet. C'est un personnage qui m'a un peu moins plu. Je l'a trouve pas assez travaillé, un peu en retrait. Malgré cela, avec l'aide d'un collègue c'est elle qui va percé le mystère.
Et puis enfin, le récit de Miss Martel, sous forme de lettre, vient clore le récit. Elle explique elle aussi, son expérience. C'est un personnage que j'ai aimé découvrir car pendant tout le récit, elle semble détesté par tous. Autoritaire et intraitable, je l'ai trouvé a l'inverse, plutôt nerveuse et voulant bien faire les choses.

C'est donc un récit plein de suspense, ou le lecteur n'a pas une minute a lui. Le livre est plutôt court et donc a chaque page on apprend une nouvelle révélation concernant l'intrigue. Le livre est accompagné de très belles illustrations, et beaucoup d'explication sur les œuvres qui sont toutes très intéressantes.

Je terminerai cette critique avec une citation (p20) qui m'a fait beaucoup rire : "J'ai bondi hors du lit encore entortillé dans le drap que j'ai laissé négligemment tomber comme le voile qui choit de l'Hermaphrodite de Cranach, la grâce instillée par le peintre en moins. Puis je me suis précipité, encore bien groggy, nu comme un Hermès de Thrace jusqu’à la salle de bains ou je me suis jeté sous le pommeau de la douche qui devait définitivement me délivrer des serres du sommeil. Et moi qui croyais avoir signé pour un poste de tout repos dans un lieu de culture, peuplé de purs esprits ! "

Bref c'est un petit livre tres réussi, que je vous invite a découvrir et bien entendu, si vous etes de passage dans le Pas-de-Calais, un visite du Louvre Lens s'impose.

vendredi 2 mai 2014

Doggy Bag, tome 1


Résumé : 


Marc et David Sollens, la quarantaine sexy, ont tout pour être heureux. A la tête d'un florissant garage de voitures de luxe, leur vie s'écoule avec ses faiblesses, ses accélérations, ses rencontres d'un soir, ses passions et ses tracas. Vingt ans plus tôt, ils faillirent pourtant s'entre-tuer pour une jeune femme, Edith, qui disparut comme elle était venue. Les plaies furent pansées et nos deux frères enterrèrent la hache de guerre. Mais par un beau matin, la belle pointa de nouveau le bout de son nez.

Mon avis : 



J'avais déjà croisé cette série plusieurs fois auparavant en boutique ou encore a la bibliothèque et enfin je me suis lancée dans la lecture du premier tome.

Et honnêtement pendant les 100 premières pages, je me suis vraiment demandée ou voulait nous emmener l'auteur. Malgré tout l'envie d'aller jusqu'au bout était présente.
Je ressors de  cette lecture avec l'envie de poursuivre la série avec quand même l'espoir que quelques petits détails que je n'ai pas aimé sois gommés.

Le récit par lui même m'a fait penser aux chroniques de San Francisco. Alors on est loin du style et de l'humour d'Armistead Maupin mais niveau structure ça y ressemble beaucoup. On suit une poignée de personnages qui gravitent les uns autour des autres. Les chapitres sont courts et les personnages tous attachants et drôle parfois a cause des situations cocasses dans lesquelles ils se retrouvent.

Il y a, comme je le disais précédemment, quelques petits points qui m'ont déplu :
Tout d'abord la lenteur. Je sais qu'il s'agit ici d'un premier tome et qu'il faut laisser a l'auteur le temps installée son intrigue mais j'ai quand même trouvé le temps un peu long.
Et puis la présence de sexe a gogo. Alors c'est sans doute du au fait que l'auteur et un homme et que les deux principaux personnages sont des hommes mais j'ai trouvé que tout ça manqué un peu d'amour et de sentiments.
Enfin c’était la première fois que je lisais Philippe Djian et je trouve son écriture agréable mais parfois un peu cru... Pas de doute possible, le message passe bien, car il ne passe pas par quatre chemins.

En tout cas je ne veux pas être trop sévère avec ce premier tome et je suis impatiente de découvrir la suite des aventures de cette famille plutôt déjantée.