Résumé :
Témoin attentif d'un monde de luxe et de futilité, Edith Wharton recrée dans ces huit nouvelles l'atmosphère savoureuse de ses grands romans.
Emaillant ses histoires de souvenirs personnels, elle dépeint avec lucidité les ridicules et les excès de l'Amérique de la Belle Epoque, celle où les cabs côtoyaient encore les voitures à moteur. Elle nous conduit sur la 5e Avenue, dans les jardins de Newport et jusqu'en Europe, pour nous faire partager les interrogations de personnages à la fois maladroits et touchants : jeunes filles ingénues sur le point de se marier ou d'écrire un roman ; femmes d'âge mûr à l'idéal broyé à force de concessions ; couples que la vie quotidienne a lentement séparés ; artistes vaniteux qui se piquent d'être à la mode.
L'ironie de ces textes n'est cependant jamais cruelle et, dans la complicité qu'elle établit avec le lecteur, Edith Wharton invite celui-ci à porter un regard neuf sur ses contemporains.
Mon avis :
Edith Wharton est une auteure que j'aime beaucoup et j'ai pris grand plaisir a lire ce recueil de nouvelles. L'écriture est comme toujours très fluide et très belle.
Mes deux nouvelles favorites sont "Giboulées de mars", ou une jeune fille écrit son premier roman en cachette et l'envoie a une maison d'édition. L'attente est longue pour elle quand enfin, elle reçoit une lettre lui disant que son manuscrit est accepté. Mais malheureusement tout ne se passe pas comme prévue. C'est une histoire un peu triste et mélancolique mais la chute de cette nouvelle est vraiment réussite.
Et puis "La mission de Jane", nous présente un couple sans enfant, la femme s'ennuie et il décide d'adopter une petite fille. Elle se révèle en grandissant d'une grande intelligence et très rusée.
La nouvelle "Les entremetteurs", qui donne son nom au recueil, est très réussite mais peut-être un peu longue. En tout cas, j'ai beaucoup apprécié l'humour très fin de l'auteure face a ces deux personnages, qui essaie de caser leur entourage.
C'est donc un très bon recueil, toutes les nouvelles sont excellentes et si vous ne connaissez pas encore Edith Wharton, pour ne pas commencer avec cette ouvrage, car rien que pour le style, il vaut le détour.
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