vendredi 31 octobre 2014

Le Meurtre de Roger Ackroyd


Résumé :


Cela fait tout juste un an que le mari de Mrs Ferrars est mort. D'une gastrite aiguë. Enfin, c'est ce qu'il semble. Après tout, les symptômes de l'empoisonnement par l'arsenic sont presque les mêmes... Hier, Mrs Ferrars est morte à son tour. Une trop forte dose de véronal. Suicide? Allons donc! Elle était encore jeune et très riche... Et puis, aujourd'hui, Mr Ackroyd a été assassiné. Cette fois, le doute n'est pas permis. Mais pourquoi? Bien sûr, Mrs Ferrars et Mr Ackroyd paraissaient fort bien s'entendre. Surtout depuis la mort du mari. Mais de là à dire... Non, ce n'est pas possible... En tout cas, ce n'est pas si simple...

Mon avis : 


C'est toujours un plaisir de se lancer dans la lecture d'un roman d'Agatha Christie. L'écriture est toujours aussi succulente et teintée d'une pointe d'humour.

Avec Le Meurtre de Roger Ackroyd, nous voyageons dans un village anglais ou tout le monde connait tout le monde et ou les commérages vont bon train. Hercule Poirot, s'y est installé incognito et le narrateur n'est autre que son voisin, le médecin de campagne vivant avec sa sœur. Une série de meurtre survient au village et Hercule Poirot va bien sur débusquer le coupable.
Et le moins qu'on puisse dire c'est que la fin est complètement inattendue et très réussite. Encore une fois j'ai soupçonné tout le monde sauf le véritable coupable.

Les personnages sont attachants, j'ai adoré la sœur du narrateur qui est la caricature même de la commère de campagne qui sait absolument tout. Elle m'a fait beaucoup rire.

L’enquête est menée d'une main de maître par le très grand Hercule Poirot qui sèment le doute dans nos esprits. Le suspense est la et une fois commencé, on n'a qu'une envie : connaitre le coupable.



mardi 28 octobre 2014

Thermae Romae, Tome 1

Résumé :


Lucius Modestus, architecte romain en panne d'inspiration, découvre un passage à travers le temps qui le fait émerger au XXIème siècle, dans un bain japonais !!! Entre stupeur et émerveillement, Lucius parviendra-t-il à mettre à profit cette fantastique découverte pour relancer sa carrière ?
Plongez dans le bain, immersion garantie!

Mon avis : 


Voila un manga qui m'intriguait depuis un moment, a cause bien sur des très bonnes critiques de lecteurs que j'avais pu lire mais aussi parce que l'Antiquité romaine est une période que je connais peu.

Ce premier tome est vraiment un tome d'installation et l'on apprend a connaitre peu a peu le personnage principal, Lucius, architecte spécialisé dans les Thermes, quelque peu a court d'idées. Mais  il découvre qu'il peu voyager dans le temps et ce retrouve a plusieurs reprises dans le Japon de nos jours ou il va trouver l'inspiration manquante.

Il y a donc au final peu d'action puisque le manga se répète beaucoup. Heureusement la fin laisse présager que l'on va en apprendre davantage sur la vie privée de notre héros.

Le petit plus non négligeable et qu'a la fin de chaque chapitre, l'auteur ajoute une double page explicative livrant ainsi des détails historiques très intéressants et instructifs.

Je suis donc conquise par ce premier tome et j'ai envie d'en découvrir plus. Le scénario est original et meme si ce tome manque un peu d'action, il laisse présager une bonne série.

jeudi 23 octobre 2014

L'étranger

Résumé :


Condamné à mort, Meursault. Sur une plage algérienne, il a tué un Arabe. À cause du soleil, dira-t-il, parce qu'il faisait chaud. On n'en tirera rien d'autre. Rien ne le fera plus réagir : ni l'annonce de sa condamnation, ni la mort de sa mère, ni les paroles du prêtre avant la fin.

Comme si, sur cette plage, il avait soudain eu la révélation de l'universelle équivalence du tout et du rien.

La conscience de n'être sur la terre qu'en sursis, d'une mort qui, quoi qu'il arrive, arrivera, sans espoir de salut. Et comment être autre chose qu'indifférent à tout après ça ?

Étranger sur la terre, étranger à lui-même, Meursault le bien nommé pose les questions qui deviendront un leitmotiv dans l’œuvre de Camus.

Mon avis :


Voila longtemps que je veux lire Camus, mais je repoussais ma lecture par peur. Quand j'aborde un classique, j'ai toujours une appréhension de ne pas apprécier ma lecture a sa juste valeur, ou que le texte soit difficile....
Je me suis donc décidée et lancée dans L'étranger et des les premières pages toutes ces craintes se sont envolées et j'ai adoré.

Tout d'abord parce que l'écriture est sublime, on est happé par le récit et impossible de lâcher le livre. Le choix de la première personne renferme ce sentiment. On s'identifie au personnage, on se sent proche de lui.

Le roman commence lentement, par la mort de la mère de Meursault, puis les éléments s'enchaînent les uns les autres jusqu’à l’assassinat de cet homme, de l'arabe pour reprendre les termes de Camus. On est plongé dans le quotidien du narrateur et l'on sent malgré tout que tout ça va prendre une mauvaise tournure.

Et puis vient la seconde partie, avec le procès qui est complètement absurde mais encore une fois si habillement construit.



C'est donc un vrai coup de cœur et je suis maintenant curieuse de découvrir d'autres oeuvres de Camus.

dimanche 19 octobre 2014

Ça peut pas rater !

Résumé :


– J'en ai ras le bol des mecs. Vous me gonflez?! J'en ai plus qu'assez de vos sales coups?! C'est votre tour de souffrir?!
Ma voix résonne dans tout le quartier. Et là, trempée, titubante, épuisée, je prends une décision sur laquelle je jure de ne jamais revenir : je ne vais plus rien leur passer. On remet les compteurs à zéro. On renverse la vapeur. Je vais faire payer ce fumier. Chaque joueur doit vous donner mille baffes. Je vais me venger de tout. Puisque aucun bonheur ne descendra d'un ciel illusoire, je suis prête à aller chercher le peu qui me revient jusqu'au fond des enfers.
La gentille Marie est morte, noyée de chagrin. À présent, c'est la méchante Marie qui est aux commandes. À partir de maintenant, je renvoie les ascenseurs et je rends la monnaie de toutes les pièces. Les chiens de ma chienne sont nés et il y en aura pour tout le monde. La vengeance est un plat qui se mange froid et je suis surgelée. La rage m'étouffe, la haine me consume.

Marie pensait avoir trouvé l’homme de sa vie, jusqu’à ce que son couple implose de façon brutale et scandaleuse. Anéantie, elle décide ne plus faire confiance aux mâles et surtout, ne plus rien leur passer. Ni dans sa vie privée, ni au travail.
Marie ne croit plus à l’amour, ce mirage source de tous les malheurs des femmes. Mais voilà, Marie a du cœur, une famille, des amies aussi tordues qu’elle et une soif de vivre qui n’a pas fini de la précipiter dans des plans impossibles.

Mon avis :


Je n'avais pas encore découvert de livres de Gilles Legardinier, il faut dire que les couverture avec les chats ne m'avait pas séduite, et puis j'ai finalement voulu tenter l'expérience et lisant Ça peut pas rater ! et je regrette cruellement de ne pas avoir ouvert un de ces livres plus tôt car j'ai adoré.

C'est l'histoire de Marie qui se fait larguer par son compagnon. Jusque la rien de très original mais autant le dire de suite, le type en question est un vrai goujat et puis Marie n'a pas dit son dernier mot et va décider de se venger. Le livre étant plein d'humour vous n'êtes pas au bout de vos surprises croyait moi !!

L'humour est justement le cœur du livre et j'ai franchement ri a plusieurs reprise. Je pourrais sortir des tas de citations tant le livre est drôle mais je ne vous en mettrais qu'une :
" L'homme en blouse blanche s'approche.
- Vous ne seriez pas enceinte, madame ?
Vincent ne lâche pas ma main. Malgré l'indiscrétion de la question, il ne s'éloigne pas. J'esquisse un sourire et réponds au docteur :
- Si bien sur. Je m'appelle Marie, ce genre de grossesse sans père, c'est notre spécialité. C'est toujours sur nous que ça tombe. Si vous pouviez prévenir l'archange ça m'arrangerait, parce que je n'ai pas son portable."


Mais il y a aussi des moments plus touchant ou émouvant :
"Je l'aime , ma mère. Très fort. Je l'aime pour tout ce qu'elle a fait pour nous. Je l'aime pour l'acharnement qu'elle a mis a vivre alors que j'ai souvent senti qu'elle avait envie de mourir. Je l'aime pour ses petites manies  qui m'ont donné des repères. Je l'aime pour ses principes qui me paraissent  de moins en moins ringards avec l'âge. Je l'aime pour ce qu'elle m'a offert et qu'elle m'offre encore malgré le temps : le sentiment d'appartenir a une famille."
Et puis forcement on se reconnait toutes un peu en Marie :
"- Comment  réagis-tu ? ça va?
- J'ai voulu mourir. Alors en rentrant , j'ai mangé une glace et c'est passé"


C'est vraiment un roman drôle, léger et sans prise de temps. L’écriture est en plus des très agréable, bref c'est un bon moment assuré. IL me reste pour ma part a découvrir les autres romans de l'auteur qui ont déjà rejoins ma PAL.


vendredi 17 octobre 2014

La femme de trente ans

Résumé : 



Un des mythes fondateurs de l'histoire de la condition féminine. Avec La Femme de trente ans, le thème immémorial de l'émancipation des femmes sort de la fable ou de l'illusion comique pour s'insérer dans le contexte de la société libérale issue de la révolution de 1830. La liberté politique, c'est aussi, pour la femme jusque-là enfermée dans ses devoirs d'épouse et de génitrice, le droit à l'indépendance morale et au désir. « À trente ans », l'héroïne de Balzac découvre que non seulement elle peut encore être aimée mais qu'il ne lui est plus interdit de devenir un être humain à part entière. Au prix de quelles luttes ! Comme l'écrit Pierre Barbéris, « Balzac a découvert la femme de trente ans comme Marx a découvert le prolétariat ». 



Trente ans, c'est l'âge de la vérité, l'âge où se concentrent toutes les forces vitales avant le déclin, où le besoin de vivre devient impérieux. À trente ans, Julie d'Aiglemont, dont ce roman nous retrace la vie, cède à l'adultère, pour échapper à un mariage décevant... De la jalousie au meurtre, du meurtre à la fuite, cet acte coupable mènera, implacablement, à la ruine de la famille tout entière. La Femme de trente ans, oeuvre noire et mystérieuse, est l'un des grands romans de Balzac sur la femme et sa condition.



Mon avis : 


"La femme de trente ans" est ma première rencontre avec Balzac. Une première lecture de l'auteur qui j'en suis certaine ne sera pas la dernière car j'ai beaucoup aimé son style et son écriture.

C'est un roman en tout cas assez déstabilisant car les diverses parties sont toutes assez différentes et sans forcement de transitions. Il semblerait que l'auteur est d'abord choisi d’écrire des nouvelles correspondantes aux divers ages des femmes et que finalement soit né ensuite l’idée du roman.... C'est un élément a prendre en compte et qui aide beaucoup a la compréhension et a l'approche de l'oeuvre.

On suit l’existence de Julie d'Aiglemont, elle est adolescente quand s'ouvre l'oeuvre et le livre se referme a sa mort. Entre temps elle découvre l'amour, la déception de la vie conjugale, les amants, la maternité.... Ces différents thèmes sont très bien traités par l'auteur et le roman est vraiment passionnant, quoique peut-être un peu déprimant. Il faut bien sur imaginer a cette époque et se mettre dans le contexte.

En tout cas, c'est un roman que je conseille et pour ceux qui prennent peur a la vue des classique, celui-ci se lit très bien et est très abordable. Quand aux amoureux de belles lettres et de classique, celui-ci ne vous décevra pas !


jeudi 16 octobre 2014

Jane Austen à Scargrave Manor

Résumé :


Isobel Payne, comme beaucoup de jeunes filles désargentées de son époque, a fait un mariage de raison avec le vieux lord Scargrave. En un jour elle voit disparaître ses ennuis financiers mais aussi ses rêves d’amour romantique. Jusqu’à ce qu’elle fasse la connaissance du charmant neveu de son mari. Mais voilà que lord Scargrave meurt brutalement, laissant la jeune femme dans une situation délicate. Avec une si jeune et jolie veuve, les méchantes langues ont vite fait de se déchaîner. Jane Austen viendra au secours de son amie Isobel mais aura fort à faire pour éviter le scandale et la protéger des médisants qui jugent la mort du lord un peu trop opportune…

Mon avis : 

Jane Austen qui mène l'enquête, voila un pari osé ! J'avais déjà découvert ce genre de roman avec un ouvrage de Gyles Brandreth qui mettait en scène le célèbre Oscar Wilde ou encore Joanna Challis qui elle avait choisi Daphné du Maurier qui m'avait beaucoup plu et ici j'ai la même impression.
Malgré quelques longueurs dans la narration, Jane Austen mène l'enquête  avec beaucoup de perspicacité et Sherlock Holmes n'a qu'a bien se tenir.

J'ai beaucoup aimé l'intrigue et être plongé dans le procès de ses deux personnages que tout accuse mais qui sont et on le sait depuis le début innocent. Le livre est très bien documenté et on découvre les mœurs de l'époque ainsi que quelques détails sur la vie de Jane Austen.

Stephanie Barron a une très belle plume, une écriture magnifique qui donne encore plus de poids au roman.

Jane Austen à Scargrave Manor est le premier tome d'une saga que j'ai très envie de découvrir et que je recommande pour tous les "fans" de la célèbre romancière anglaise.

Ne lâche pas ma main


Résumé :


Soleil, palmiers, eaux turquoise de l’île de La Réunion et un couple amoureux. Cocktail parfait. Pourtant le rêve tourne au cauchemar. La femme disparaît de sa chambre d’hôtel. Son mari, soupçonné du meurtre, s’enfuit en embarquant leur gamine de six ans. Le plan Papangue, équivalent insulaire du plan Epervier, enclenche une course-poursuite vite ponctuée de cadavres, dans un décor prodigieux et au cœur de la population la plus métissée de la planète. Un polar qui cogne comme un verre de punch. A déguster vite, fort et frais.

Mon avis : 


Agréablement surprise par ce roman que j'ai commencé a contre-cœur. Pour la petite histoire, j'ai de la famille qui est venue chez moi pour quelques jours de vacances et ont laissé ce livre pour m'inviter a le lire. Je n'aime pas vraiment les romans policiers ou thriller (je fais une exception pour les  romans policiers historiques) j'ai donc ouvert ce livre sans motivation aucune.


Les 100 premières pages ne m'ont pas du tout emballé car j'ai trouvé l'intrigue vraiment trop cliché. Ce couple déjà, lui semblait très froid, elle était la parfaite blonde avec leur jolie petite fille. Et puis les personnels de l'hôtel, sans parler du flic français installé sur l’île depuis des années et fumeur d'herbes et amateur de femmes aux formes généreuses. Bref tout ça me laissé de marbre jusqu'au moment ou l'intrigue a vraiment commencé et ou j'ai du finir le livre dans la journée car il m’était impossible de le lâcher.
J'ai donc été happer par le suspense, voulant connaitre le fin mot de l'histoire. Et le moins qu'on puisse dire c'est que l'auteur sait nous entraîner sur de fausses pistes.

J'ai beaucoup aimé découvrir la Réunion, île que finalement je connais peu. Ce livre est une vraie immersion dans la vie quotidienne des habitants, avec leurs expressions et mots qui m'ont parfois fait sourire. L’évocation des paysages fait rêver et voyager.

Bref j'ai passé un excellent moment et Michel Bussi a su me convaincre. Depuis d'autres de ses romans ont déjà rejoins ma PAL et je compte bien vite les découvrir.

samedi 11 octobre 2014

Endgame

Résumé :


Douze jeunes élus, issus de peuples anciens. L'humanité tout entière descend de leurs lignées, choisies il y a des milliers d'années. Ils sont héritiers de la Terre. Pour la sauver, ils doivent se battre, résoudre la Grande Énigme. L'un d'eux doit y parvenir, ou bien nous sommes perdus. Ils ne possèdent pas de pouvoirs magiques. Ils ne sont pas immortels.
Traîtrise, courage, amitié, chacun suivra son propre chemin, selon sa personnalité, ses intuitions et ses traditions.
Endgame n'a ni règles ni limites. Il n'y aura qu'un seul vainqueur.

Une chasse au trésor mondiale

Au-delà d'une lecture intense, ce livre cache dans ses pages une super-énigme composée de codes et indices imaginés par de grands cryptographes. Menez votre propre quête en tentant de la résoudre.
Déchiffrez, décodez et interprétez. Le premier d'entre vous qui y parviendra gagnera une véritable fortune en pièces d'or.

En parallèle de cette quête, un jeu mobile novateur conçu par le laboratoire Niantic de Google permet de jouer à Endgame dans le monde réel, en choisissant une lignée et en affrontant d'autres joueurs.

Mon avis :



Je remercie les éditions Gallimard jeunesse - on lit plus vite pour l'envoi de ce livre et encore une fois bien en avance sur la date de sortie.
Difficile de savoir par ou commencer avec cette critique car pour être honnête, je ne l'ai pas lu en entier car je n'ai pas réussi a l'aller au bout.
Ce n'est absolument pas le genre de livre que j'aime mais plutôt celle que je repousse, alors j'ai quand même tenté mais ça n'a pas marché.
L'intrigue je trouve manque cruellement d'originalité mais encore une fois je vous invite a vous faire votre propre avis.
J'ai retardé le moment ou je devrais écrire cette critique pour lire un peu d'autres avis de lecteurs / lectrices et je constate des avis très contrastés. Soit on adore, soit on déteste. Je me sens donc un peu rassurée que mon avis aussi tranché ne soit pas le seul.

vendredi 10 octobre 2014

L'Héritière

Résumé :


Copenhague à l’approche des fêtes. Charlotte Damgaard, trente-cinq ans, mariée et mère de deux enfants, vient de démissionner de son poste à la direction d’une ONG dédiée au développement de projets écologiques. Elle souhaite se consacrer à sa vie de famille et suivre son mari, à qui l’on vient d’offrir le poste de ses rêves, en Ouganda. Mais alors que les cartons sont faits et la maisonnée sur le départ, un coup de téléphone vient bousculer ce joli programme. Vittrup, le Premier Ministre Social Démocrate, propose à Charlotte le poste de Ministre de l’Environnement. Une opportunité qu’elle ne peut refuser, mais un choix lourd de conséquences.
Pendant neuf mois, nous suivons son ascension politique fulgurante, dévoilant peu à peu les coulisses, les alliances ou querelles intestines, et les coups (bas) médiatiques. Mais jusqu’où est-elle prête à aller pour atteindre ses objectifs et satisfaire son ambition ? Tiraillée entre sa carrière et sa vie de famille, Charlotte parviendra-t-elle à concilier son statut de femme politique, de mère et d’épouse ?

Mon avis :


"L'héritière" est sorti hier (le 9 octobre) en librairie et ce roman est un vrai coup de cœur. J'ai eu la chance de le recevoir dans ma boite aux lettres et je remercie infiniment le site Babelio pour leur masse critique et puis bien évidemment les Éditions Heloise D'Ormesson pour l'envoi du livre et leur confiance.

Je me suis donc plongée la semaine dernière dans ce roman passionnant dont la couverture dit "qu'il a déjà séduit 1,5 millions de lecteurs". Je n'en suis pas étonnée car c'est très accrocheur. On fait donc la connaissance de Charlotte, une jeune femme très attachante, ambitieuse, amoureuse de son mari avec qui elle a une relation très complice et maman des jumeaux en bas âge. Des les premières pages, on lui fait une offre que l'on ne peut pas ou alors difficilement refuser : devenir ministre de l'écologie. Bien sur, cette dernière accepte et l'on va la suivre a travers ce combat. Je parle de combat et le mot est bien choisi car la politique est un monde impitoyable ou tous les coup bas sont permis et notre jeune héroïne va l'apprendre a ses dépends. Et puis quand on est une femme c'est toujours deux fois plus dur.

Mais ce n'est pas que ça, le livre est bien plus complexe et je trouve que le résumé de la quatrième de couverture n'est pas complet. Il ne s'agit pas seulement de l'histoire de Charlotte et de son arrivée au ministère de l'écologie danois. Il y a une multitude de personnages qui gravite autour d'elle. Bien sur son mari, qui vit mal son absence, son indépendance, etc, mais également ses collaborateurs et toutes ses personnes dans l'ombre des politiques, les autres ministres et puis des militants opposés a la politique actuelle. Et surtout c'est un livre que l'on referme avec la satisfaction d'avoir appris beaucoup, il soulève des questions importantes concernant l'environnement, la politique, la société et ses problèmes....

La plume d'