Résumé :
Condamné à mort, Meursault. Sur une plage algérienne, il a tué un Arabe. À cause du soleil, dira-t-il, parce qu'il faisait chaud. On n'en tirera rien d'autre. Rien ne le fera plus réagir : ni l'annonce de sa condamnation, ni la mort de sa mère, ni les paroles du prêtre avant la fin.
Comme si, sur cette plage, il avait soudain eu la révélation de l'universelle équivalence du tout et du rien.
La conscience de n'être sur la terre qu'en sursis, d'une mort qui, quoi qu'il arrive, arrivera, sans espoir de salut. Et comment être autre chose qu'indifférent à tout après ça ?
Étranger sur la terre, étranger à lui-même, Meursault le bien nommé pose les questions qui deviendront un leitmotiv dans l’œuvre de Camus.
Mon avis :
Voila longtemps que je veux lire Camus, mais je repoussais ma lecture par peur. Quand j'aborde un classique, j'ai toujours une appréhension de ne pas apprécier ma lecture a sa juste valeur, ou que le texte soit difficile....
Je me suis donc décidée et lancée dans L'étranger et des les premières pages toutes ces craintes se sont envolées et j'ai adoré.
Tout d'abord parce que l'écriture est sublime, on est happé par le récit et impossible de lâcher le livre. Le choix de la première personne renferme ce sentiment. On s'identifie au personnage, on se sent proche de lui.
Le roman commence lentement, par la mort de la mère de Meursault, puis les éléments s'enchaînent les uns les autres jusqu’à l’assassinat de cet homme, de l'arabe pour reprendre les termes de Camus. On est plongé dans le quotidien du narrateur et l'on sent malgré tout que tout ça va prendre une mauvaise tournure.
Et puis vient la seconde partie, avec le procès qui est complètement absurde mais encore une fois si habillement construit.
C'est donc un vrai coup de cœur et je suis maintenant curieuse de découvrir d'autres oeuvres de Camus.
J'ai découvert récemment Camus, avec ce titre, et j'ai adoré. D'autres textes suivront peut-être...
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