Résumé :
Né lors d'une traversée, Novecento, à trente ans, n'a jamais mis le pied à terre. Naviguant sans répit sur l'Atlantique, il passe sa vie les mains posées sur les quatre-vingt-huit touches noires et blanches d'un piano, à composer une musique étrange et magnifique, qui n'appartient qu'à lui: la musique de l'Océan dont l'écho se répand dans tous les ports.
Sous la forme d'un monologue poétique, Baricco allie l'enchantement de la fable aux métaphores vertigineuses.
Mon avis :
Novecento est une petite pépite et si vous ne l'avez pas encore lu, il faut remédier a ça de suite.
Novecento est le nom d'un pianiste, un bébé trouvé en 1900 sur un paquebot de croisière qui relit l'Europe aux États-Unis. Il est recueilli et élevé par Danny, puis deviendra l'un des plus grand pianiste mais qui refusera toujours de poser le pied sur la terre ferme.
"C'est ça que j'ai appris, moi. La terre, c'est un bateau trop grand pour moi. C'est un trop long voyage. Une femme trop belle. Un parfum trop fort. Une musique que je ne sais pas jouer."
Cette histoire nous est raconté par un trompettiste qui l'a côtoyé.
"Les souvenirs, c'est tout ce qu'il te reste quelquefois, pour sauver ta peau, quand t'as plus rien. C'est un truc de pauvre, mais ça marche toujours."
Alessandro Baricco nous transporte au cœur des années folles, sous des rythmes de jazz. Ce court récit est un vrai bijou.
J'en ai profité pour voir le film qui lui aussi est une vrai réussite.
Très fidèle au livre, on retrouve certaines répliques mais surtout, les acteurs sont extraordinaires (Tim Roth et Pruitt Taylor Vince)
Les deux, le livre comme le film, valent vraiment le détour et je vous les recommande.
Lu dans le cadre du challenge :
- Challenge des adaptations
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire