Résumé :
Uno Chiyo mena dans le Tôkyô des années vingt la vie d'une môga - ces "modern girls" éprises de liberté et de plaisirs -, fréquentant artistes et écrivains de renom qui allaient bientôt saluer sa personnalité et son style littéraire inimitables.
Ohan, qu'elle a mis plus de dix ans à écrire, est considéré comme son chef-d'œuvre. C'est la confession d'un bon à rien, d'un homme qui a le diable au corps, prisonnier de ses attachements, hors d'état de choisir entre son amour pour sa femme et sa passion pour une geisha. Un homme au cœur indéchiffrable, qui s'abandonne à ses désirs comme si sa vie n'avait pas plus de consistance qu'un rêve. Et un récit dénué de toute morale, rythmé par les saisons et les signes prémonitoires de la tragédie à venir, où le temps parfois s'arrête pour capturer la beauté d'une femme émergeant de la bruine, la tête et les épaules inondées de pétales de fleurs de cerisier -des femmes douces et volontaires qui, l'espace d'un instant, adoptent la grâce éblouie d'une estampe du monde flottant.
Mon avis :
Ma dernière escale littéraire m'a emmené au Japon avec Ohan de Chiyo Uno, une auteure que je voulais découvrir depuis longtemps. J'avais lu d'excellentes critiques sur ces romans et j'étais curieuse de lire un de ses écrits. Et je dois dire que je comprends l'engouement de certains lecteurs(rices).Premièrement l'écriture et le style sont magnifiques. Plein de pudeur et simplicité, sillonnent les pages de ce court roman. On pourrait nommer un grand nombre d'extraits, de citations car chaque page cache un trésor.
Ensuite l'intrigue du triangle amoureux, qui n'a rien d'extraordinaire et à déjà fait couler beaucoup d'encre. Pourtant ici, la formule marche et l'on découvre un homme qui ne sait pas choisir entre l'amour pour sa femme et l'amour pour une geisha.
C'est un court roman très joli, bien écrit avec lequel on passe un très bon moment.
Lu dans le cadre des challenges :
- Raconte-moi l'Asie
- ABC 2016
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