samedi 31 décembre 2016

Une semaine, 7 lundis

Résumé : 


Moi, Ellie Spark, j'ai survécu au pire lundi de tous les temps. Une journée HO-RRI-BLE, qui n'a été qu'une succession d'évènements catastrophiques du type:
1) recevoir au réveil un texto de son petit copain qui dit: "il faut qu'on parle" (formule qui est, soyons honnête, le signal universel d'un désastre imminent)
2) oublier son parapluie et se retrouver avec tête de rat mouillé sur la photo de classe
3) avoir les lèvres qui gonflent en plein discours à cause d'une stupide allergie aux amandes.
Alors quand j'ai découvert, le lendemain, que j'avais une chance de tout recommencer, j'ai béni les dieux, sauté dans mes vêtements et je me suis précipitée au lycée, avec un seul but en tête: rattraper mes erreurs et reconquérir le coeur du garçon de mes rêves. Parce qu'on a parfois besoin d'une semaine entière de lundis pour comprendre ce que l'on veut vraiment!

Mon avis :

Avant de commencer cette critique, je tiens à remercier les éditions Gallimard Jeunesse - on lit plus fort pour l'envoi de ce roman que j'ai tardé a lire. Il y a comme ça des livres qui restent longtemps dans notre PAL et une fois lu, on se demande pourquoi on a attendu autant de temps. Avec une semaine, 7 lundis, j'avais peur de m'ennuyer. Le fait que l'histoire se répète 7 fois, je me demandais si l'auteure allait réussir a maintenir l'intérêt de ses lecteurs et surtout le mien. Et bien, je peux vous dire que oui puisque j'ai dévoré ce roman en deux jours et que c'est un coup de cœur.

On fait la connaissance d'Ellie, une adolescente attachante. Elle sort avec un garçon populaire de son lycée et chanteur dans un groupe de rock et vit une jolie amitié avec Owen. La veille, elle a eu une dispute avec son petit copain.
"Gloup-tip-tip-gloup-gloup-tching !
Quand mon téléphone sonne pour m'annoncer l'arrivée d'un texto en ce lundi matin, je suis encore dans cet état entre la veille et le sommeil, ou tu peux te convaincre d’à peu près n'importe quoi. Par exemple qu'une version adolescente de Mick Jagger t'attend devant ta porte pour te conduire au lycée. Ou que le dernier tome de ta série préférée se conclut par une vraie bonne fin, plutôt que ce que l'auteur a essayé de faire passer comme telle. Ou qu'hier soir, ton copain et toi n'avez pas eu la pire dispute de votre histoire - je rectifie : la seule dispute de histoire.
"
Sa journée du lundi est une catastrophe. Le soir, en se couchant, elle ne souhaite qu'une chose pouvoir effacer cette journée et tout recommencer.
"Vous avez déjà remarqué combien il existe de mondes, autour de nous ? Un nombre infini de mondes. Et ils fonctionnent tous indépendamment les uns des autres. Comme des grains de poussière séparés qui flottent dans l'air. Parfois, deux grains se cognent et s'affectent momentanément l'un l'autre, mais la plupart du temps, ils ne font que continuer à flotter sans imaginer un seul instant qu'il existe d'autres grains de poussière.
Vous ne prenez pas vraiment le temps de réfléchir à cet état de choses jusqu'à ce que votre monde - votre minuscule grain de poussière qui vous parait plus proche d'une planète que d'une particule - soit complètement anéanti et que personne ne semble s'en apercevoir. Les autres n'ont pas l'air de sen soucier. Parce que leur monde à eux continue de tourner. Continue à foncer dans l'espace sans se soucier de rien, pendant que vous, vous êtes aspiré dans un trou noir.
"
Son souhait est exaucé et même d'avantage puisqu'elle vivrait sept fois de suite cette journée. Elle va a chaque fois, faire les choses différemment et essayer d'arranger les choses....

C'est un roman léger, sans prise de tête et vraiment prenant. Les personnages d'Ellie et d'Owen sont attachants et ont été très bien travaillé par l'auteur. De plus, je les ai trouvé encore plus touchants car on est loin des ados insupportables et en pleine crise. Ils sont matures et savent ce qu'ils veulent.

C'est une belle découverte et comme je le disais plus haut, je regrette vraiment d'avoir mis si longtemps a le lire. Comme quoi, les apparences sont parfois trompeuses.

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