Résumé :
Fin du XIXe siècle. Anticosti, au milieu du golfe du Saint-Laurent, une bande de terre longue de deux cent vingt kilomètres, habitée par à peine quatre cents personnes. La vie y est rude. L'île est isolée du reste du continent six mois par année. Gardien du phare de la Pointe-Ouest, Wilfrid Cormier s'efforce, à titre de juge de paix, de voir à ce que tous les insulaires soient heureux, tout en s'occupant de sa famille, composée de Rose, son épouse, et de leurs cinq enfants.
Considéré comme le sage de l'île, Wilfrid est aussi le seul qui, grâce au télégraphe, peut communiquer avec le reste du monde. Malgré la rigueur du climat et l'isolement, les habitants de l'Anse-aux-Fraises comme ceux de Baie-des-Anglais adorent leur coin de pays, et y vivent heureux. Chacun s'adonne à son métier: les pêcheurs à la pêche; les chasseurs à la chasse; les femmes à l'éducation des enfants, aux tâches ménagères, au dépeçage et au séchage du poisson; l'institutrice à son enseignement; le curé au salut de ses paroissiens et les gardiens de phare à leur lumière. Pourtant, parce que les terres sur lesquelles ils ont bâti leur maison ne leur appartiennent pas, ces gens ne dorment pas en paix.
Et voilà que leur parvient une rumeur de vente de l'île.
Mon avis :
Je découvre la littérature québécoise avec ce roman et je dois dire que je suis conquise. Maître chez soi est le premier tome du saga qui semble très prometteuse. L'auteur nous entraîne sur l'île d'Anticosti, et l'on suit le quotidien d'une famille. Wilfried est gardien d'un phare et vit avec sa femme et leur enfants. Il y a d'abord Lorraine qui est sur le point de se marier au début du roman, mais elle déchante très vite quand elle se retrouve avec un mari violent et alcoolique. Il y a ensuite Laurent qui s'apprête a prendre la relève au phare et tombe amoureux de l'institutrice. Il y a Ernest, l'enfant qui ne se sent bien qu'au milieu de la nature et puis enfin les deux filles cadettes qui tiennent un rôle moins important dans l'histoire (ou tout du moins dans ce premier tome).
On se sent transporté a la fin du XIXe siècle, sur cette île ou le climat est difficile ou l'on vit de choses simples : de la pêche et de la chasse, des légumes qui poussent dans le jardin et ou l'on attends la visite du conteur pour égailler les soirées.
J'ai beaucoup apprécié cette lecture et je vais vite m'empresser de lire la suite.
Lu dans le cadre des challenges :
- Le tour du monde en huit ans : Canada
- Variété 2015 : Une trilogie (1er tome)
- Mille bornes livresque : 294 pages soit 75km
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire