Résumé :
Elle écrivit « Yamen » et « Rabih » sur la plage, effaça vite les deux
noms en se souvenant qu’ils signaleraient sa présence. Puis elle courut
se jeter à l’eau toute vêtue, comme elle le faisait dans son enfance,
sans rien écouter de ceux qui lui couraient derrière les bras levés.
C’était bon, entière, libre, perdue. La révolution du Jasmin n’a pas
encore eu lieu quand, après un séjour dans une geôle tunisienne, Selma,
20 ans, monte dans une embarcation incertaine pour Lampedusa.
Depuis que Yamen, son amoureux épris de liberté, a mystérieusement disparu, rejoindre Paris avant le 14 Juillet est sa raison de vivre. Elle laisse derrière elle sa mère, Zineb, son adorable petit frère, Rabih, que le retard mental a transformé en collectionneur assidu de photos de Ben Ali, roi fabuleux dans son esprit, et leur généreuse voisine, la mère de Yamen. Mais sur les rives d’Italie, une douce grand-mère solitaire lui viendra en aide, et peut-être naîtra un nouvel amour.
Louise, de son côté, cherche désespérément un hôtel à Paris. Elle a décidé qu’elle ne passerait pas un 14 Juillet de plus enfermée dans son couple et les diktats de la mère parfaite. Les hôtels sont tous pris d’assaut dans les beaux quartiers, il va donc lui falloir franchir le périphérique. Les deux fugitives vont partager un terminus provisoire : l’Hôtel Miranda. Un bouge sans étoiles où l’humanité va briller, à travers des personnages solaires au passé triste.
Osmani, le vieux Turc attendrissant, Moncef, le propriétaire au rire bien sonore, Warda, la Libanaise spécialiste du bon pain, Ilan, le touriste israélien, Maman Fanta, la matrone malienne, Taoufik, le médecin urgentiste, et d’autres encore, ouvrent leurs bras à Selma et à Louise, dans un foyer neuf où elles pourront se reconstruire et écouter enfin leur propre chant révolutionnaire.
Depuis que Yamen, son amoureux épris de liberté, a mystérieusement disparu, rejoindre Paris avant le 14 Juillet est sa raison de vivre. Elle laisse derrière elle sa mère, Zineb, son adorable petit frère, Rabih, que le retard mental a transformé en collectionneur assidu de photos de Ben Ali, roi fabuleux dans son esprit, et leur généreuse voisine, la mère de Yamen. Mais sur les rives d’Italie, une douce grand-mère solitaire lui viendra en aide, et peut-être naîtra un nouvel amour.
Louise, de son côté, cherche désespérément un hôtel à Paris. Elle a décidé qu’elle ne passerait pas un 14 Juillet de plus enfermée dans son couple et les diktats de la mère parfaite. Les hôtels sont tous pris d’assaut dans les beaux quartiers, il va donc lui falloir franchir le périphérique. Les deux fugitives vont partager un terminus provisoire : l’Hôtel Miranda. Un bouge sans étoiles où l’humanité va briller, à travers des personnages solaires au passé triste.
Osmani, le vieux Turc attendrissant, Moncef, le propriétaire au rire bien sonore, Warda, la Libanaise spécialiste du bon pain, Ilan, le touriste israélien, Maman Fanta, la matrone malienne, Taoufik, le médecin urgentiste, et d’autres encore, ouvrent leurs bras à Selma et à Louise, dans un foyer neuf où elles pourront se reconstruire et écouter enfin leur propre chant révolutionnaire.
Mon avis :
Ce roman est depuis longtemps dans ma PAL et je suis contente de l'en avoir sorti. On suit le destin de deux femmes, complètement différentes, mais dont le seul point commun est de fuir.
Selma fuit son pays la Tunisie a bord d'un radeau de fortune et se retrouve à Lampedusa, puis traversera l'Italie et la France pour débarquer à Paris. Louise, elle, fuit sa vie de mère et d’épouse. Autour de ses deux femmes gravitent une multitude de personnages qu'elles vont rencontrer au cour du voyage mais aussi a l’hôtel Miranda.
Nos deux héroïnes sont touchantes mais malgré tout, c'est l'histoire de Selma qui m'a le plus plu. J'ai beaucoup aimé sa rencontre avec la dame âgée qui l’héberge et aussi Fabio qui va l'aider a traverser le pays. Louise est moins attachante, et je dois dire que j'ai eu plus de mal a la cerner. Sa fuite m'a paru plus futile comparer à celle de Selma.
C'est un roman touchant, vraiment bien écrit. C’était la première fois que je lisais Iman Bassalah et je dois dire que je suis conquise. J’espère avoir l'occasion de découvrir davantage de ces romans.
Lu dans le cadre des challenges :
- ABC 2017
- Le tour du monde en 8 ans
- Le tour du monde en 8 ans
Ce roman à l'air très touchant ! Je l'ajoute à ma Wish List :)
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