Résumé :
Vandam est peintre en bâtiment. Il a connu la dépendance aux
drogues et la prison. Il est fasciné par l’histoire militaire, voue un
culte aux grands chefs de guerre et fait deux cents pompes par jour. Il
hante la taverne de sa banlieue praguoise pour boire des bières ou se
battre. Il vit une aventure avec la serveuse Lucka. Et il est fier
d’avoir donné le premier coup lors de la Révolution de Velours de 1989
qui a précipité la chute du communisme tchèque.
Dans ces pages, il livre ses « leçons de vie » et déverse ses obsessions, entre le rire et la rage.
Épopée européenne et universelle, poème brutal et mélancolique, monologue dense et halluciné, Avenue nationale plonge le lecteur dans la tête d’un néoextrémiste ordinaire perdu dans une démocratie en quête d’identité et reflète les paradoxes des idéologies contemporaines.
Dans ces pages, il livre ses « leçons de vie » et déverse ses obsessions, entre le rire et la rage.
Épopée européenne et universelle, poème brutal et mélancolique, monologue dense et halluciné, Avenue nationale plonge le lecteur dans la tête d’un néoextrémiste ordinaire perdu dans une démocratie en quête d’identité et reflète les paradoxes des idéologies contemporaines.
Mon avis :
Avenue Nationale n'est pas un livre ordinaire. Vandam, le personnage principal, n'a rien d'un héros littéraire. Au contraire, c'est un extrémiste, bagarreur, ancien taulard et fan de Jean-Claude Van Damme. Bref, au premier abord, il semble difficile de s'attacher a lui. Pourtant au fil des pages, on voit clairement que la vie n'a pas épargné notre héros, et on arrive a lui trouvé quelques excuses :
"Et Mrazák dit : Vandam, mon père disait toujours que ton père, il savait toujours mettre de l'ordre ici.
Et moi, je dis rien et je bois.
Et Mrazák me dit : D'ailleurs, c'est bizarre, pas vrai ? Quand t'es jeune, tu détestes ton père. Et plus tu vieillis, plus tu lui ressembles. Et pour finir t'es la même brute que lui. La vie, c'est rien que des mystères cosmiques, pas vrai ?
Mais moi, je veux rien dire et je vais pisser."
Et moi, je dis rien et je bois.
Et Mrazák me dit : D'ailleurs, c'est bizarre, pas vrai ? Quand t'es jeune, tu détestes ton père. Et plus tu vieillis, plus tu lui ressembles. Et pour finir t'es la même brute que lui. La vie, c'est rien que des mystères cosmiques, pas vrai ?
Mais moi, je veux rien dire et je vais pisser."
Pourtant, Jaroslav Rudis signe ici un très bon roman. A travers son héros, on découvre la République Tchèque populaire, son histoire (le livre est extrêmement bien documenté). C'est cru, l’écriture est un langage parlé mais le livre se lit très vite. "Ils te mettent dans le crâne qu'en ce moment la guerre est de l'autre
côté de la planète et que c'est vachement loin, que c'est sûrement une
planète tout à fait différente de celle sur laquelle tu vis.
Ils te mettent dans le crâne que t'as du bol de pas devoir partir à la guerre, parce que tu vis dans un bassin de la Bohême où règnent la calme et la paix.
Et où les guerres se déroulent aujourd'hui uniquement dans ton ventre.
Si tu prends du porc-chou-boulettes et de la bière, c'est un vrai Stalingrad que tu vivras dans tes boyaux."
Ils te mettent dans le crâne que t'as du bol de pas devoir partir à la guerre, parce que tu vis dans un bassin de la Bohême où règnent la calme et la paix.
Et où les guerres se déroulent aujourd'hui uniquement dans ton ventre.
Si tu prends du porc-chou-boulettes et de la bière, c'est un vrai Stalingrad que tu vivras dans tes boyaux."
C'était ma première rencontre avec l'écrivain tchèque et je suis bien tentée d'en découvrir plus.
Lu dans le cadre des challenges :
- ABC 2017
- Le tour du monde en huit ans
- Le tour du monde en huit ans
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