vendredi 22 mars 2024

La ville dévastée

 

Résumé : 
14 mai 1940. La ville de Rotterdam est dévastée par le bombardement le plus violent que les Pays-Bas aient jamais connu. Les rues animées et joyeuses que Katja chérissait depuis son enfance ne sont plus que gravats fumants arpentés par les nazis. Miraculeusement rescapée, la jeune femme doit se rendre à l'évidence : quelque part sous les décombres gît sans doute la moitié de sa famille et de ses amis.
Avec le soutien de son mari Daniel, elle accueille ses frères et soeurs survivants, mais la connivence de ses beaux-parents envers les exactions nazies, le deuil de ses proches impossible à faire, les rations alimentaires de plus en plus rares et la mise au ban progressive et fatale de la population juive de la ville mettent en danger son avenir...
Simone van der Vlugt raconte une femme précipitée dans un rôle de mère qu'elle n'était pas prête à assumer, et dont le formidable courage n'a d'égal que l'amour porté à sa famille. Avec une grande puissance d'évocation, elle interroge : comment rester fidèle à ses valeurs humanistes et protéger ceux qu'on aime quand le monde autour de soi est devenu cendres ?

Mon avis : 
Avec La ville dévastée, on suit le déroulement de la Seconde Guerre mondiale à Rotterdam avec la famille de Katja.

J’ai appris beaucoup avec ce roman, je ne savais pas que les Pays-Bas avait tant souffert pendant la guerre et l’on ressent énormément de compassion pour ses habitants qui subissent chaque jour : la peur, la faim, le froid, la résistance, la clandestinité, la trahison.

On voit que l’auteure a fait un gros travail de recherches car il y a énormément de détails, peut-être un peu trop a certains passages mais cela n’a pas gâcher ma lecture. Je ne sais pas si tous les faits sont exactes mais j’ai tout de même un peu de mal à croire que les gens avaient autant d’information à l’époque. Mes grands-parents ont connu la guerre en France et m’ont toujours dit qu’ils ne savaient rien.

En tout cas, je me suis attachée à cette famille, on s’imagine forcément à leurs places et on se demande quel choix on aurait fait.



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