Résumé :
Puisqu'elle est la seule femme de son équipe, c'est Mme Shibata, une jeune trentenaire diplômée, qui hérite des tâches quotidiennes les plus ingrates. Faire le café, ranger la salle de réunion, laver les tasses sales de tous ses homologues masculins... Mais un jour, dans un accès de rébellion non prémédité, elle refuse.
L'odeur d'un mégot se consumant au fond d'une énième tasse de café lui donne la nausée. Du fait de sa grossesse, annonce-t-elle. Seule ombre au tableau : Mme Shibata n'est pas enceinte... Une mécanique folle se met alors en marche tandis qu'une nouvelle vie s'offre à elle. Sa condition la protège désormais des heures supplémentaires, de la photocopieuse et de la machine à café. Elle peut enfin se reposer, suivre des cours d'aérobic prénatale, et même... assister à sa première échographie. Alors que son ventre grossit et que la frontière avec la réalité s'estompe, une question demeure : jusqu'où cette « grossesse » peut-elle aller ? Un récit plein d'audace et de surprises sur la maternité et la place des femmes dans le monde du travail.
Mon avis :
Un récit intéressant sur la place de la femme dans la société japonaise. Nous suivons le quotidien d’une jeune trentenaire, qui sur un coup de tête annonce à ses collègues de travail qu’elle est enceinte. Ce roman est donc son journal de grossesse et la transformation de sa vie
La solitude n'est pas évoquée, c'est un sentiment que l'on ressent en lisant le livre. C'est une ambiance, un roman contemplatif comme seuls les écrivains japonais savent les écrire.
Il y a des passages qui m’ont plu, des bonnes réflexions sur la maternité et paternité mais d’autres chapitres m’ont semblé longs.
J'ai ressenti enormement de pitié pour la narratrice, sa santé mentale dont personne ne se preoccupe vraiment.
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