Résumé :
Paul, professeur d’université, n’est plus que l’ombre de lui-même après
avoir été témoin d’une scène macabre, huit mois plus tôt. Atteint de
stress post-traumatique, il ne parvient pas à renouer avec une vie
normale. Pour l’y aider, sa femme l’encourage à coucher sur le papier
les pensées qui le rongent et lui
offre une machine à écrire. Mais bientôt, ce sont d’étranges bruits qui
hantent les nuits de Paul, et qu’il semble seul à entendre : le
clac-clac répétitif de la machine qui tape seule et lui livre, au matin,
des messages inquiétants…
Démence ? Paranoïa ? Machination ? Tourmenté par son obsédant souvenir, Paul se voit projeté dans une enquête
plus traumatisante que ses pires cauchemars…
Linwood Barclay livre une histoire captivante et déroutante, riche d’un suspense psychologique magistralement mené.
Vous n’oserez plus fermer l’œil de la nuit.
Mon avis :
Du bruit dans la nuit, à paraître chez Belfond en avril, est le dernier roman de Linwood Barclay. L’auteur nous a habitués à d’excellents thrillers et celui-ci ne déroge pas à la règle.
On fait la rencontre de Paul, professeur à l’université qui vient d’échapper à une tentative de meurtre, huit mois plus tôt. Il est toujours en arrêt maladie et souffre de lésions cérébrales : perte de mémoire à court terme, cauchemars… Il suit une thérapie avec Anna qui l’aide a surmonté son traumatisme et il peut compter sur son épouse Charlotte ou encore son ami Bill. Cette dernière lui offre une vieille machine à écrire pour qu’il puisse rédiger un livre et exorciser les démons qui le poursuivent. Mais le cauchemar ne fait que débuter quand il commence à entendre le bruit des touches pendant la nuit.
Le roman est un peu long à débuter : l’intrigue met en effet un certain temps à se mettre en place. Pendant ce temps, le lecteur a tout loisir de se poser tout un tas de questions : Paul est-il en train de sombrer dans la folie ? Est-ce que quelqu’un arrive à s’introduire chez lui ?
Il faut dire aussi que l’auteur joue avec nos nerfs nous entrainant sur une série de fausses pistes, jusqu’à la surprise finale composer de deux retournements de situations absolument incroyables que l’on était loin d’imaginer.
Les personnages sont attachants, Paul, pour qui nous éprouvons immédiatement de la pitié et que l’on a envie d’aider, Anna, la psy qui doute de ses compétences ce qui l’a rend terriblement humaine, Charlotte pour sa patience et son dévouement envers son mari et toute la série de personnages secondaires qui gravitent autour d’eux. Mais attention, les apparences peuvent être trompeuses et ils ne sont pas toujours ceux qu’ils prétendent.
Une nouvelle fois, je suis conquise par cette quatrième lecture de l’auteur. Vous êtes maintenant prévenus qu’une fois commencer vous aurez du mal à lâcher ce roman.
Extraits :
“I wanted to ask why. Why did a man I thought I knew do something so
utterly horrible? What happened?” Paul tapped his own temple. “What
snapped in here to make you do what you did? Or do you even know?”
Kenneth appeared to take the question seriously. “You don’t think I’ve
asked myself that question a thousand times since it happened? You know
what I think? I think that inside of all of us—you, me, even you, Dr.
White —is a devil just dying to break out. Most of us, we know how to
keep him penned up. We lock him away in a personal jail with bars of
morality. But sometimes, he’s able to pry those bars apart, just enough
to slip out. And if he’s been in there a long time, when he does get
out, he wants to make up for lost time.” He smiled. “Does that answer
your question?”
She looked his way and smiled. “You would be amazed at how many
therapists’ lives are a complete mess. We offer advice to others on how
to get their shit together when our own is a total disaster.” She
laughed self-deprecatingly. “We’re the evangelists who get caught with a
prostitute while preaching morality to the masses.”
Paul smiled.
Anna continued, “We’re just people. We’re just people like anyone else,
with a fancy piece of paper on the wall. At the end of the day, we have
the same doubts as anyone else. Are we making any progress? Are we
making a difference? Are we really any help to anyone at all?”
“You’ve helped me,” he said.
Her mouth formed a jagged smile. “I hope so. And yet here we are,
driving off to meet with a murderer. For the life of me, I don’t know
that this is going to do you an ounce of good.”
“It’s a journey into the unknown for us both.”
“I was surprised to hear that Gabriella visits you,” Paul said.
“She’s a saint, she is.”
“I might have thought she’d want nothing to do with you.”
Kenneth shrugged. “Go figure.” He smiled sardonically. “It must be the
hypnotic hold I have over women, even those I’ve wronged.” He looked at
Anna. “What do you think?”
“Even Charles Manson had his admirers,” she said evenly.
“And you are?” Hoffman said, looking at a still-seated Anna.
“Dr. Anna White,” she said.
“A head doctor, I understand,” he said. He smiled, showing off teeth
tinged with brown. “You’re not here to give me a rectal exam.”
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