Résumé :
Laura, avec son petit ami Martin et deux amis partent en vacances en Sicile. Le deuxième jour de son séjour - à son vingt-neuvième anniversaire, la jeune femme est kidnappée. Le kidnappeur s'avère être le chef de la famille mafieuse sicilienne, extrêmement beau, le jeune Don - Massimo Toricelli. Un homme, quelques années plus tôt, avait tenté d'attenter à sa vie. Abattu plusieurs fois, il a failli mourir - et quand son cœur a cessé de battre, il a vu une fille devant ses yeux, à savoir Laura Biel. Lorsqu'il a été ramené à la vie, il s'est promis de retrouver la femme qu'il avait vue. Massimo donne à Laura 365 jours pour se faire aimer et rester avec lui.
Mon avis :
365 jours le film, avait fait polémique, il y a quelques mois lors de son arrivée sur la plateforme Netflix. Arrive maintenant la trilogie de romans dont le film s’est inspiré. Et je ne sais même pas par où commencer cette critique. D’habitude, j’ai une idée, un plan avec les points que je veux aborder, ici j’ai tellement détesté ce livre tout comme le film que j’ai du mal à organiser mes idées.
L’intrigue : Massimo a réchappé a la mort et pendant son coma, il a eu des visions d’une femme dont il est tombé amoureux. Il n’a cessé de la chercher et quand enfin, il l’aperçoit après 5 ans de recherche, il decide de l’enlever et de la garder prisonnière pendant 365 jours (le temps selon lui pour qu’elle tombe amoureuse de lui).
Apologie du viol, de la soumission féminine, ce roman m’a fait rouler les yeux, pester et mise en colère tout au long de ma lecture. Heureusement, il est court et se lit très vite car j’aurai sans aucun doute abandonné en cours de route.
En même temps, on a pas à faire a de la grande littérature, a côté, Fifty shades pourrait prétendre au Goncourt. Le roman est en effet bourré de défauts : chaque chapitre ou presque débute par Laura qui se réveille. On a ensuite une description de sa douche et des produits de beauté qu’elle utilise, des superbes tenues de marque qu’elle porte et comme l’auteure n’est plus très inspirée, elle nous lâche une scène de sexe torride, puis l’on passe au chapitre suivant où Laura se réveille… Et vous connaissez la suite.
Le livre pourrait avoir un intérêt puisqu’il se déroule en Sicile et l’on pourrait s’attendre à de belles descriptions des lieux hors l’auteure se contente de banalité, de stéréotypes sur les italiens : beaux mecs bruns et mafiosos, d’italiens qui parlent forts et le fait que l’on ait besoin d’attendre longtemps au restaurant. Tout ça pour ça….
Les personnages : Massimo est sans doute le personnage le plus détestable de toute l’histoire de la littérature. Je ne comprends même pas comment il peut être un objet de fantasme pour la gente féminine. Il est arrogant, il ne supporte pas qu’on lui résiste, et tout le monde doit lui obéir. Il a un sérieux problème avec la notion de consentement parce qu’il ne comprend ni le mot « non » ni le mot « stop ». C’est un pervers narcissique, toxique à souhait que beaucoup de femmes chercheraient à fuir sauf bien sur notre héroïne.
Laura est le parfait exemple du « syndrome de Stockholm » et ferait un parfait sujet d’étude. Elle développe une dépendance à son bourreau en un rien de temps. Elle se soumet à lui en fermant les yeux, ne prend plus aucune décision puisque monsieur décide de tout pour elle, jusqu’à choisir ses sous-vêtements, ou lui faire un enfant dans le dos…. Bref des années de féminisme pour en arriver là ! Si encore le roman était écrit par un homme, je penserai à un peu de misogynie mais le pire c’est que c’est une femme qui écrit ce genre de livre.
Certaines critiques parlaient de scène très limite dans le film, notamment au niveau du consentement mais sachez que le livre est encore pire : l’hôtesse de l’air qui se fait agressée sexuellement dès les premières lignes, la violence verbale de Massimo envers Laura, les attouchements dont elle est victime. C’est juste une succession d’agression sexuelle et de viol mis bout à bout pour faire un roman. A fuir absolument !
Extraits :
“Why do I get the feeling you’re following me?” I asked, crossing my arms.
He raised his right hand and slowly took my glasses off to see my eyes.
It felt like he was taking away my shield. Suddenly I was out in the
open. “It’s not a feeling,” he said, looking me straight in the
eyes.
“It’s not coincidence, either. Happy twenty-ninth birthday, Laura. May
the coming year be the best in your life,” he whispered, and placed a
delicate kiss on my cheek.
“Holy shit!” Martin exclaimed suddenly, jumping to his feet. “Do you
know what time it is? It’s past midnight, so, Laura… ‘Happy birthday to
you, happy birthday to you…’ ” he sang. Michał and Karolina stood, too,
and joined in the merry, loud, and raucous rendition of the birthday
song. The other guests were looking at us, intrigued, and then
joined as well, singing in Italian. The restaurant reverberated
with loud applause, and all I wanted to do was vanish. I hated that
stupid tune. I don’t think anybody really like it. Nobody really knows
how to behave as everyone is singing it—sing along, clap their hands,
smile like an idiot? All options seemed bad, and you are just left the
center of attention, looking out of place. With a fake smile plastered
to my face, I rose and waved at everyone, bowing and thanking them for
their wishes.
“You just had to do this to me, didn’t you?” I growled at Martin, the
smile still stretching my lips. “Reminding me of my age isn’t too
polite. Besides, did you have to involve everyone?”
“Well, babe, it seems the truth is a hard pill to swallow. But, by way of apology, I’ve ordered your favorite drink.”
The waiter appeared with four tall glasses and a bottle of Moët & Chandon Rosé in a bucket filled with ice.
“Oh, I love it!” I squealed, jumping up and down and clapping my hands like a little girl.
I noticed a small café in one of the nooks and crannies of the town. It
was the perfect place to catch my breath, and I found out one of the
items on the menu was sparkling wine. I sat down outside, watching the
serene surface of the sea. An old woman brought me a glass of wine and
said something in Italian, gently stroking my hand. Jesus, I didn’t even
have to understand the words to know what she was talking about—that
all men were bastards unworthy of our tears. I sat at the table
and stared out at the sea until it grew dark. I wouldn’t have been able
to get up after how much I had to drink, but meanwhile I had
ordered a Quattro formaggi pizza that had turned out to be a better
salve for my sadness than the wine. Then I had tiramisu and it was one
of the best I had in my entire life.
Better than the best champagne.
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