samedi 23 février 2019

Le meurtre du commandeur, tome 1 : Une idée apparaît

Résumé : 

Quand sa femme lui a annoncé qu'elle voulait divorcer, le narrateur, un jeune peintre en panne d'inspiration, a voyagé seul à travers le Japon. Et puis, il s'est installé dans la montagne dans une maison isolée, ancienne propriété d'un artiste de génie, Tomohiko Amada.
Un jour, le narrateur reçoit une proposition alléchante : faire le portrait de Wataru Menshiki, un riche homme d'affaires. Tandis que celui-ci pose comme modèle, le narrateur a du mal à se concentrer. Quelque chose chez Menshiki résiste à la représentation. Une nuit, il découvre un tableau dans le grenier, une œuvre d'une grande violence, le meurtre d'un vieillard, comme tirée du Don Giovanni de Mozart.
C'est Le Meurtre du Commandeur. Cette peinture obsède le narrateur. Et des choses étranges se produisent, comme si un autre monde s'était entrouvert. À qui se confier ? À Menshiki ? Mais peut-il vraiment lui faire confiance ?
Premier livre d'une œuvre exceptionnelle, dans la lignée du monumental 1Q84, un roman somme, ambitieux, profond. Deux tomes pour une odyssée initiatique étrange, inquiétante, envoûtante, où le maître Murakami dévoile ses obsessions les plus intimes.
 

Mon avis : 

Quel plaisir de retrouver Murakami et son univers par contre, je ne comprends toujours  pas pourquoi ce roman est vendu en deux tomes alors qu'il ne constitue qu'un seul dans d'autres pays. D'autant que la cision est faite un endroit que j'ai trouvé vraiment mal choisi.

Notre narrateur est un peintre qui s'installe, à la suite de son divorce dans une maison perdue dans les montagnes pour faire le point sur sa vie. Mais il reçoit une offre très lucrative en échange de faire le portrait d'un homme énigmatique : Wataru Menshiki. Les deux hommes vont commencer à se rencontrer régulièrement et à faire connaissance. 

Comme dans la plupart des romans de l'auteur japonais, on retrouve ici l'univers onirique et a la limite du fantastique qui lui est bien caractéristique. Je n'ai pas autant aimé ce tome que le tome 1 de 1Q84 mais pourtant c'est prenant. Le milieu artistique et celui de la peinture s'ouvre un peu plus à nous et le narrateur est plutôt attachant même si j'espère en découvrir d'avantage par la suite. 

Ici Murakami prend le temps d'installer ses personnages et son intrigue et l'action commence véritablement à la moitié du roman. Il me tarde donc de connaître la suite.

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