mardi 21 juillet 2015

L'idole

Résumé :


Se réveiller un matin, descendre dans la rue et réaliser que tout le monde vous reconnaît. C'est l'expérience étrange que vit Georges Frangin. Chômeur docile, inconnu au bataillon, il découvre qu'il est une star, sans raison. Il essaie de comprendre, interroge les passants, passe pour un snob qui nie sa célébrité. Va-t-il devenir fou ? Lorsqu'on l'annonce dans une émission de télévision il appelle la chaîne. Ne vous inquiétez pas, lui dit-on, tout va bien se passer. On présente un livre de lui ? Inutile de s'en faire, on veillera plus tard à l'écrire, si nécessaire. La gloire augmente et la pression avec. Malentendus et quiproquos se succèdent, démontage hilarant et subtil d'un système qui a besoin de stars au point d'en fabriquer arbitrairement. Aujourd'hui Frangin est une vedette, demain ce sera peut-être vous. La célébrité se répand désormais comme par contagion. Entre Woody Allen et Kafka, ce roman est aussi un hommage à La Métamorphose. La notoriété transformerait-elle les humains en cafards grotesques ?

Mon avis :


George Frangin se retrouve propulser sur le devant de la scène du jour au lendemain. Dans la rue, tout le monde le reconnaît, lui demande des autographes mais pour tant George n'a rien fait pour en arriver la. C'est un chômeur, un gars comme vous et moi, un brin nonchalant.

Serge Joncour nous montre l'absurde de la célébrité, de la notoriété. J'ai beaucoup aimé le personnage du président de la chaîne de télévision qui est complètement déjanté.

Ce n'est pas le roman du siècle mais c'est un roman qui vous ferez forcement rire car certaines scènes sont vraiment drôles "D’entrée elle se présenta comme ma nouvelle attachée de presse, comme s’il y en avait eu une avant. Elle m’appelait au sujet de cette prestigieuse émission dans laquelle je devais passer. En fait elle s’inquiétait de savoir si je m’inquiétais, tout en me précisant qu’il n’y avait pas de quoi, ce qui fatalement m’inquiéta."


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