Résumé :
Rome, 1492. La belle Giulia Farnese épouse le jeune et séduisant Orsino et croit que la fortune lui sourit. Mais elle découvre avec stupeur que son mariage n'est qu'un leurre, orchestré par l'influent cardinal Borgia, bien décidé à en faire sa concubine. Enfermée dans une prison dorée, espionnée par les serviteurs, Giulia peut compter sur le soutien de Leonello, un cynique garde du corps qui poursuit de sa vengeance un mystérieux tueur, et de Carmelina, cuisinière irascible au passé secret. Tandis que la corruption grandit au Vatican et que le nombre de leurs ennemis ne cesse de croître, Giulia et ses acolytes doivent faire preuve de ruse pour survivre dans le monde des Borgia. N'est pas intrigant qui veut...
Mon avis :
Encore un livre qui met en scène la célèbre famille Borgia. Le sujet n'est pas très original et pourtant je ne peux que vous recommandez la lecture de ce premier tome qui promet une belle saga a venir.
On suit différents personnages : Giulia Farnese, la maîtresse du pape, Carmelina, sa cuisinière et enfin Leonello, le garde du corps de Guilia. Trois personnages très différents mais vraiment très bien travaillés ce qui donne un roman plein de suspense, que l'on dévore.
C'est ici ma première rencontre avec Kate Quinn, j'ai pourtant sa trilogie "romaine" dans ma PAL. J'ai beaucoup aimé la plume de l'auteur et je suis conquise car le roman est fidèle a l'Histoire et surtout très bien documenté.
Bref c'est un roman qui m'a beaucoup plus et je terminerai cette critique par une citation qui je suis certaine vous mettra l'eau a la bouche :
"Du safran. Bonne Santa Marta, quand avais-je respiré ce parfum pour la dernière fois ? Et ce doux fumer du canard a la broche qu'on arrose de miel et de jus d'orange ? Une odeur plus piquante : certainement de vinaigre fin, celui qu'on fait venir de Modene, à la fois si aigrelet et si doux à la langue que les larmes vous viennent aux yeux...
Depuis des semaines, l'air autour de moi n'avait que l'odeur âcre de la peur, son goût saumâtre - et voici que je humais ces doux parfums et que la peur avait disparu. Sans même le vouloir, j'étais passée devant le groupe des apprentis inquiets et j'avais suivi à l'intérieur mon nez transporté. La cuisine était pleine de monde, mais je fermai simplement les yeux et respirai avec ravissement. L'huile d'olive. De la bonne huile qui grésillait dans la poêle au lieu de se gâter tristement dans sa cruche. Une huile a peine sortie du pressoir, qui devait encore couler verte et luisante... La douce brûlure du poivre fraîchement moulu... L'odeur du sel et de fumée du fromage dont on vient d'entamer la roue - je n'avais pas senti un bon fromage depuis plus d'un an. La farine, celle qu'on moud très fin, si légère qu'elle s'envole dans l'air. Et une chose délicieuse en train de mijoter sous la croûte...."
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