Résumé :
vendredi 23 décembre 2022
Nous irons mieux demain
Résumé :
The bullet that missed
Résumé :
jeudi 22 décembre 2022
Verity
Résumé :
mercredi 21 décembre 2022
Sous protection
Résumé :
Mon avis :
mardi 20 décembre 2022
La fille du Docteur Moreau
Résumé :
mardi 29 novembre 2022
Tout près de moi
Résumé :
Mon avis :
vendredi 28 octobre 2022
Rendez-vous à Gibraltar
Résumé :
Mon avis :
mercredi 26 octobre 2022
Derniers mètres jusqu’au cimetière
Résumé :
Encore une fois, j'ai adoré ma lecture et une fois commencé, impossible de lâcher le roman. Nous n'avons qu'une envie, connaitre le fin mot de l'histoire et savoir qui en veut tant à Jaakko. Je vous avoue que j'ai soupçonné beaucoup de personnages mais encore une fois, je me suis trompée sur toute la ligne.
Enfin, j'ai aimé le dépaysement même si le temps n'était pas toujours clément. J'ai apprécié me balader dans les grandes forêts finlandaises à la recherche des plus beaux champignons et découvrir ce pays vraiment fascinant.
vendredi 14 octobre 2022
Une écharpe dans la neige
Résumé :
mardi 11 octobre 2022
Angélique
lundi 10 octobre 2022
L'île des âmes
Résumé :
Mon avis :
vendredi 7 octobre 2022
Les gardiens du phare
Résumé : Au cœur de l’hiver 1972, une barque brave la mer déchaînée pour rejoindre le phare du Maiden Rock, à plusieurs milles de la côte de Cornouailles. À son bord se trouve la relève tant attendue par les gardiens. Mais, quand elle accoste enfin, personne ne vient à leur rencontre. Le phare est vide. La porte d’entrée est verrouillée de l’intérieur, les deux horloges sont arrêtées à la même heure, la table est dressée pour un repas qui n’a jamais été servi et le registre météo décrit une tempête qui n’a pas eu lieu.
Arthur Black, le gardien-chef de la Maiden, Bill Walker son irréprochable second et Vince, le petit nouveau, se sont volatilisés.
Vingt ans plus tard, alors que la mer semble avoir englouti pour toujours leurs fantômes, les veuves des trois hommes, Helen, Jenny et Michelle, ne peuvent oublier cette tragédie. Au lieu d’être unies dans le deuil et le chagrin, elles ne cessent de se déchirer, accablées par le poids de silences, de rancœurs et de remords bien trop lourds pour enfin tourner la page.
Jusqu’au jour où un écrivain à succès les approche. Il veut entendre leurs versions de l’histoire et tenter de percer le mystère du Maiden Rock. Petit à petit, le vernis se craquelle, le sel de la mer envahit le présent, et les secrets profondément enfouis refont surface…
Mon avis :
« Les gardiens du phare » n’a pas été une lecture facile et il m’a fallu un moment pour finir ce roman. Pourtant j’ai beaucoup aimé ce roman.
L’auteure s’inspire d’un fait-divers, la disparition des trois gardiens du phare des îles Flannan en 1900. Elle l’adapte ici dans les années 1970 et nous livre sa version des faits en dressant le portrait des trois gardiens mais également de leurs épouses veuves, vingt ans plus tard.
J’ai écouté ce roman dans sa version audio et je dois dire que certains passages font vraiment froid dans le dos. La promiscuité, la folie, les tempêtes, l’humidité, le manque de sommeil, l’auteure nous livre le quotidien difficile de ces hommes. Et c’est passionnant. Petit a petit, on s’attache beaucoup aux personnages.
Ce qui a été difficile pour moi c’est la construction du livre que j’ai trouvé brouillonne surtout au début du livre. Beaucoup de flashbacks, allers retours incessant entre passé et présent, le mélange des personnages…. Ce n’était pas toujours très clair.
J’ai adoré la fin que j’ai trouvé très réussite. Un premier roman vraiment convaincant, j’espère qu’il y en aura d’autres.
Anxious people
Résumé :
In a small town in Sweden it appears to be an ordinary day. But look more closely, and you'll see a mysterious masked figure approaching a bank...
Two hours later, chaos has descended. A bungled attempted robbery has developed into a hostage situation - and the offender is refusing to communicate their demands to the police.
Inside the building, fear quickly turns to irritation for the seven strangers trapped inside. If this is to be their last day on earth, shouldn't it be a bit more dramatic?
But as the minutes tick by, they begin to suspect that the criminal mastermind holding them hostage might be more in need of rescuing than they are...
Mon avis :
J’avais déjà adoré « La petite ville des grands rêves » de Fredrik Backman et je suis heureuse d’avoir découvrir un autre de ses romans qui est encore une fois un coup de cœur. Et puis j’ai adoré pouvoir lire le roman et regardé la série. Ces six épisodes sont très fidèles au roman et j’ai aimé mettre un visage sur les personnages.
Un braquage de banque qui tourne mal et qui finit par une prise d’otage, ça n’arrive pas souvent dans cette petite ville tranquille de Suède. Apres négociations, les otages sont libérés mais quand la police débarque dans l’appartement, le braqueur n’est plus là.
J’ai adoré le style, le fait que l’auteur nous interpelle, nous « parle » directement. J’ai été surprise qu’ils qualifient lui-même ses personnages d’idiots car au contraire, ils sont tous très intelligents.
J’ai beaucoup aimé l’histoire de chacun mais les deux personnages qui m’ont le plus touchés sont Estelle (a cause de sa solitude) et Jack (qui renonce à ses ambitions pour ne pas laisser son père seul).
Le retournement de situation concernant le braqueur est incroyable et je n’ai rien venu venir. L’auteur a réussi un coup de maitre ici.
Encore une fois, je suis vraiment conquise.
vendredi 30 septembre 2022
La Nurse du Yorkshire
Résumé :
Angleterre, West Yorkshire, 1904.
Quand la jeune nurse diplômée Ruby May prend sa nouvelle position auprès de la riche famille de Charles et Lilian England, elle espère un nouveau départ. Mais alors qu’elle peine à s’habituer à ce nouvel environnement et aux règles austères du château de Hardcastle, il devient évident que la belle et mystérieuse Mme England cache quelque chose. Exclue par les autres employés de la maisonnée et effrayée par l’entourage de cette étrange famille, Ruby n’a d’autres choix que de confronter ses propres démons afin d’empêcher l’histoire de se répéter. Après tout, la famille parfaite n’existe pas, et elle en sait quelque chose…
Mon avis :
Le résumé promettait un roman plein de mystères et de secrets et je n’ai pas été déçue. Il m’a beaucoup fait penser à Rebecca ou Ma cousine Rachel de Daphne du Maurier. L’atmosphère est sombre, la météo grise et pluvieuse, les secrets et les non-dits sont pesants dans cette maison.
On fait la connaissance de Ruby, une nurse engagée auprès de la famille England. Elles arrivent dans le nord de l’Angleterre encore très industriel en ce début du XXe siècle. Elle est en charge des 4 enfants mais très vite découvre que la mère de famille semble absente, distraite, déléguant beaucoup à son mari. Que cache-t-elle ?
La construction est habile et l’on ne voit absolument le dénouement final arriver. Le titre anglais est plus approprié selon moi, Mrs England, car c’est vraiment elle, le personnage central du roman.
L’histoire de Ruby est intéressante également et cela m’a permis de mieux comprendre sa détermination. J’ai beaucoup aimé son personnage et j’ai apprécié sa force de caractère. Souvent, ce qui me dérange dans les romans historiques, c’est la naïveté des jeunes filles ou femmes. Ici ce n’est pas le cas et c’est plaisant.
Un excellent roman qui m’a permis de découvrir l’auteure. Je suis conquise et bien tentée de lire les autres romans de Stacey Halls.
jeudi 22 septembre 2022
La fabrique de poupées
Résumé :
La liberté est une chose précieuse… Londres, 1850. L’Exposition universelle va bientôt ouvrir ses portes dans le tout nouveau Crystal Palace, et les badauds se pressent déjà dans Hyde Park pour venir admirer cette merveille. Parmi eux, Iris, une modeste employée dans un magasin de poupées, à la beauté mâtinée de difformité, qui rêve de devenir artiste peintre. Et puis il y a Silas, un taxidermiste amateur de macabre et de curiosités, qui voudrait exposer ses œuvres dans ce gigantesque musée. Ces deux-là se croisent, et leurs destins en seront à jamais bouleversés. Iris accepte en effet bientôt de poser pour Louis Frost, un jeune peintre de l’école préraphaélite, exigeant en retour qu’il lui enseigne sa technique. Peu à peu, le champ des possibles s’élargit pour le modèle avide de liberté, qui découvre l’art et l’amour. Mais c’est compter sans Silas, qui rôde non loin de là, tapi dans l’ombre, et n’aura de cesse qu'il n'ait fait sienne celle qui occupe désormais ses pensées, jusqu’à l’obsession…
Mon avis :
La couverture de ce roman promet un mélange de « La Jeune fille à la perle » et d’« Oliver Twist », deux excellents romans alors j’ai toujours un peu peur d’être déçue. Mais j’ai passé un très bon moment avec ce roman.
On fait la rencontre d’Iris qui voudrait devenir peintre, une rencontre avec Louis Frost et elle va enfin pouvoir réaliser son rêve. Mais Silas, un taxidermiste de métier, tombe amoureux d’elle et très vite son obsession pour elle devient effrayant.
Il s'agit d'un livre très sombre et gothique, qui m’a un peu dérangé au départ. En effet, la première partie m’a rappelé « Le parfum » de Patrick Süskind : beaucoup de descriptions d’odeurs, de la pauvreté, des animaux morts de la boutique de Silas… L’ambiance était très pesante. Mais tout ca s’allège un peu en deuxième partie, avec l’arrivée de Louis.
Iris et Louis sont attachants, j’ai aimé les petits défauts de Louis, son passé que l’on apprend par brides, le fait qu’il ne soit pas parfait.
J’ai apprécié la fin, j’aurais adoré une scène de retrouvailles entre Iris et Louis mais finalement cet extrait de critique de tableau est bien plus réussi.
C'est une lecture troublante et dérangeante, avec ses éléments d'horreur, idéale pour ceux qui aiment la fiction historique se déroulant à l'époque victorienne.
La mémoire de l'eau
Résumé :
Un matin d’août. Tout le monde dort encore dans la maison familiale nichée au milieu des bois. Ellie se glisse dans l’eau froide de l’étang voisin. C’est ici, au cap Cod, que sa famille passe l’été depuis des générations. Mais ce matin est différent. La veille, Ellie et Jonas, son ami d’enfance, se sont échappés quelques instants pour faire l’amour.
Dans les heures à venir, Ellie va devoir choisir entre ce qu’elle a construit avec l’époux qu’elle chérit, Peter, et l’histoire qu’elle a longtemps désirée avec Jonas, avant que le sort en décide autrement.
Vingt-quatre heures et cinquante ans de la vie d’une femme au bord du précipice. Durant cette journée de doute mêlant bonheurs et regrets, Ellie sera rattrapée par l’héritage familial, tissé de tragédies intimes et de secrets.
Par petites touches et dans une langue aussi limpide qu’inspirée, Miranda Cowley Heller donne à voir avec une grande justesse les émotions complexes qui unissent et déchirent les gens qui s’aiment.
Mon avis :
Avec ce roman nous faisons la connaissance d’Ellie. Elle a toujours imaginé épouser son amour d'enfance, Jonas, mais cela ne s'est jamais produit. Elle a rencontré et épousé Peter, son mari merveilleux et bien-aimé et Jonas a rencontré et épousé Gina, sa belle et aimante épouse. Au cours de 24 heures, Ellie traversera sa vie, racontant tous ses souvenirs, ses secrets et ses mensonges pour prendre sa décision. Va-t-elle continuer à vivre sa vie heureuse avec Peter ou choisir la vie dont elle a toujours rêvé avec Jonas ?
Je ne suis en aucun cas un défenseur de l’adultère, mais je pense que la vie et les sentiments peuvent être désordonnés et complexes. Et cette histoire nous le prouve. La vie ne lui a pas fait de cadeaux, des parents absents ou égoïstes, un viol et des attouchements répétées dans son enfance, le décès de sa sœur…. Tous ces évènements ont eu un grand impact sur ses choix de vie.
J’ai beaucoup aimé la construction du roman, je ne m’attendais pas a autant de retour dans le passé mais c’est essentiel, selon moi, pour comprendre la Ellie d’aujourd’hui.
Mon bémol, c’est cette fin trop ouverte. J’ai eu beau relire plusieurs fois le dernier chapitre, je ne sais toujours pas qui Ellie choisit entre Peter et Jonas. Je pense avoir une idée mais je me rends compte que mes partenaires de lecture du book club font face au même dilemme que moi. Dommage que cette fin soit si ouverte et non plus clairement tranchée.
jeudi 15 septembre 2022
The woman in the library
Résumé :
In every person's story, there is something to hide...
The ornate reading room at the Boston Public Library is quiet, until the tranquility is shattered by a woman's terrified scream. Security guards take charge immediately, instructing everyone inside to stay put until the threat is identified and contained. While they wait for the all-clear, four strangers sitting at the same table, pass the time in conversation and friendships are struck. Each has his or her own reasons for being in the reading room that morning—it just happens that one is a murderer.
Award-winning author Sulari Gentill delivers a sharply thrilling read with THE WOMAN IN THE LIBRARY, an unexpectedly twisty literary adventure that examines the complicated nature of friendship and shows us that words can be the most treacherous weapons of all.
Mon avis :
Première fois que je lis un roman de Sulari Gentill et je trouve vraiment dommage qu’elle ne soit pas plus connue car j’ai adoré celui-ci. Tout d’abord, le style est unique et deux intrigues s’emboitent a la perfection.
L’histoire
principale reliée 4 personnages qui sont à la bibliothèque de Boston et qui
entendent un cri de femme. Ils vont apprendre plus tard que cette femme a été assassinée
et que tous les quatre ont le même alibi.
Les personnages nous sont décrits par Winifred Kincaid alias Freddie, 27 ans, un auteur australien en herbe qui est venu aux États-Unis en bénéficiant d'une bourse. Elles observent les trois personnes qui travaillent autour d’elle. Marigold Anastas, jeune fille tatouée de 23 ans avec un anneau dans le nez : elle l'appelait "Freud Girl" car elle étudie la psychologie
Whit Metters, un étudiant en droit de Harvard et le fils chéri d'une puissante avocate, surnommé "Heroic Chin". Et enfin Cain McLeod, dit « Handsome Man » auteur charismatique de 30 ans, au passé mystérieux. Le premier chapitre implique que l'un d'eux est un meurtrier. Mais lequel ?
Entre les cours chapitres, une seconde intrigue se tise par le biais d’une correspondance entre Hannah et Leo. Hannah Tigone est l'auteure principale de l'histoire et on sait peu de choses sur elle : (seulement qu'elle est une auteure de polar australienne à succès et noire). Nous ne voyons jamais ses propres réponses, nous apprenons à son sujet via les mails de Leo qui semble être un autre écrivain en herbe et son plus grand fan, il lit son manuscrit au fur et à mesure et n’hésites pas à lui donner des idées sur la langue, l’argots. Petit à petit son entêtement sur les personnages et de leurs motivations créées par Hannah se transforme en quelque chose de plus en plus maniaque et incontrôlable !
Deux intrigues
en une donc mais je dois dire que j’ai moins aimé Leo et ses lettres qui ont
tendance à ralentir la première intrigue. Ça n’en reste pas moins une intrigue drôlement
intelligente et bien menée. J’ai adoré les personnages et je suis tombée
amoureuse de Cain dès les premières pages. J’ai hâte de découvrir d’autres
romans de l’auteure car celui-ci m’a convaincu.
mercredi 24 août 2022
The Mystery of Mrs. Christie
Résumé :
Marie Benedict, the beloved New York Times bestselling author of The Only Woman in the Room, uncovers the untold story of Agatha Christie’s mysterious eleven day disappearance.
In December 1926, Agatha Christie goes missing. Investigators find her empty car on the edge of a deep, gloomy pond, the only clues some tire tracks nearby and a fur coat left in the car—strange for a frigid night. Her husband and daughter have no knowledge of her whereabouts, and England unleashes an unprecedented manhunt to find the up-and-coming mystery author. Eleven days later, she reappears, just as mysteriously as she disappeared, claiming amnesia and providing no explanations for her time away.
The puzzle of those missing eleven days has persisted. With her trademark exploration into the shadows of history, acclaimed author Marie Benedict brings us into the world of Agatha Christie, imagining why such a brilliant woman would find herself at the center of such a murky story.
What is real, and what is mystery? What role did her unfaithful husband play, and what was he not telling investigators?
A master storyteller whose clever mind may never be matched, Agatha Christie’s untold history offers perhaps her greatest mystery of all.
Mon avis :
Au centre du roman, la célèbre Agatha Christie, que nous suivons sur deux époques en parallèle. Elle nous raconte sa rencontre avec son époux, son mariage et sa vie de couple d’un coté tandis qu’entre deux se glissent des chapitres qui relate sa disparition survenue en 1926. Son mari est alors au centre du récit. On comprend très vite que leur relation n’est plus ce qu’elle était.
Cette disparition est réelle pourtant presque 100 ans après, on ne connait toujours pas ce qui se cache derrière cela. L’auteure imagine donc un scénario plausible. Et c’est vraiment très réussi parce que j’ai été tenue en haleine du début à la fin.
Agatha Christie est un personnage très intéressant et j’ai adoré découvrir un peu plus sur sa vie personnelle. Elle est attachante et ce roman m’a donné envie de lire ou de relire certains de ses romans.
The School for Good Mothers
Résumé :
In this taut and explosive debut novel, one lapse in judgement lands a young mother in a government reform program where custody of her child hangs in the balance.
Frida Liu is struggling. She doesn’t have a career worthy of her Chinese immigrant parents’ sacrifices. What’s worse is she can’t persuade her husband, Gust, to give up his wellness-obsessed younger mistress. Only with their angelic daughter Harriet does Frida finally feel she’s attained the perfection expected of her. Harriet may be all she has, but she’s just enough.
Until Frida has a horrible day.
The state has its eyes on mothers like Frida — one’s who check their phones while their kids are on the playground; who let their children walk home alone; in other words, mothers who only have one lapse of judgement. Now, a host of government officials will determine if Frida is a candidate for a Big Brother-like institution that measures the success or failure of a mother’s devotion. Faced with the possibility of losing Harriet, Frida must prove that she can live up to the standards set for mothers — that she can learn to be good.
This propulsive, witty page-turner explores the perils of “perfect” upper-middle-class parenting, the violence enacted upon women by the state and each other, and the boundless love a mother has for her daughter.
Mon avis :
J’ai eu envie de découvrir ce qui se cachait derrière ce titre énigmatique : The school for good mothers.
Nous plongeons dans une dystopie très réussie qui n’est pas sans rappeler La servante écarlate ou la société est devenue folle et extrême. Ici c’est la relation maternelle qui est au centre du roman. Le moindre fait et geste des mères est scrutée, les dénonciations vont bon train et les mères se retrouvent accusées des pires crimes. On retire les enfants et la société veut rééduquer ces mères imparfaites.
Les personnages sont très attachants et notamment Frida. Ce n’est pas une mère parfaite, elle commet des erreurs, elle est humaine et se sent très souvent dépassée par son rôle de mère célibataire, par sa fille, par le manque de sommeil ou par son divorce. Il est facile de s’identifier à elle et dès les premières pages, on ressent énormément de compassion pour elle.
Cette école est effrayante. Elle fonctionne à coup d’humiliations, de chantage affectif et c’est forcément touchant, violent. En tant que lectrice et maman, il m’a fallu parfois faire des pauses dans ma lecture pour pouvoir digérer la violence de ce roman. C’est un roman très réussi, provoquant dont on ne ressort pas indemne.
La fin est complètement inattendue, Frida prend une décision folle mais qu’a telle de plus à perdre ?
mardi 26 juillet 2022
L'épouse et la veuve
Résumé :
Mon avis :
J’avais adoré le premier roman de l’auteur Le mystère Sammy Went et ce roman confirme le talent d’écriture de Christian White.
La construction est tout d’abord très habile : on suit une épouse qui soupçonne son mari de meurtre et une veuve dont le mari a disparu. Ces deux femmes sont liées mais pas de la façon dont mais pas de la façon dont on le pense. Car l’auteur nous entraine dans une série de fausses pistes, il tisse doucement sa toile et très vite on est prisonnier de ce récit qu’il est impossible de lâcher avant de connaitre le fin mot de l’histoire. Et autant vous le dire tout de suite, on ne voit rien venir.
J’ai encore une fois adoré le dépaysement, le fait de me retrouver sur une petite ile australienne, un décor qui fait vraiment rêver. J’ai vraiment hâte de lire un autre roman de Christian White car il est vraiment un auteur à suivre.
Une bête au paradis
Résumé :
Mon avis :
vendredi 24 juin 2022
The Paris apartment
Résumé :
Jess needs a fresh start. She’s broke and alone, and she’s just left her job under less than ideal circumstances. Her half-brother Ben didn’t sound thrilled when she asked if she could crash with him for a bit, but he didn’t say no, and surely everything will look better from Paris. Only when she shows up – to find a very nice apartment, could Ben really have afforded this? – he’s not there.
The longer Ben stays missing, the more Jess starts to dig into her brother’s situation, and the more questions she has. Ben’s neighbors are an eclectic bunch, and not particularly friendly. Jess may have come to Paris to escape her past, but it’s starting to look like it’s Ben’s future that’s in question.
The socialite – The nice guy – The alcoholic – The girl on the verge – The concierge
Everyone's a neighbor. Everyone's a suspect. And everyone knows something they’re not telling.
Mon avis :
J’étais impatiente de lire ce roman et de découvrir Paris sous la plume d’une auteure étrangère. J’espère un bon mystère, avec du suspense, mais je crois que j’’attendais beaucoup trop de ce roman car je suis extrêmement déçue.
La première chose qui m’a déplu, c’est le manque de crédibilité du scenario. Tout le roman est vraiment caricatural. Cela n'aide pas que chaque personnage soit si nerveux et paranoïaque, même quand rien ne se passe. On est à la limite du risible par moment.
Les personnages sont tous plus antipathiques les uns les autres mais la palme revient à Jess qui tourne en rond, vole des trucs et agit généralement comme une idiote incompétente. Elle est tellement exaspérante.
Concernant l’intrigue, il y a une révélation à mi-chemin et les événements réels commencent à se mettre en place vers la fin, mais même la conclusion rapide ne peut pas compenser le fait que rien d'autre ne s'est vraiment passé pendant la major partie du livre.
Bref, rapidement lu et encore plus rapidement oublié.
mercredi 22 juin 2022
Pandora
Résumé :
London, 1799. Dora Blake is an aspiring jewellery artist who lives with her uncle in what used to be her parents' famed shop of antiquities. When a mysterious Greek vase is delivered, Dora is intrigued by her uncle's suspicious behaviour and enlists the help of Edward Lawrence, a young antiquarian scholar. Edward sees the ancient vase as key to unlocking his academic future. Dora sees it as a chance to restore the shop to its former glory, and to escape her nefarious uncle.
But what Edward discovers about the vase has Dora questioning everything she has believed about her life, her family, and the world as she knows it. As Dora uncovers the truth she starts to realise that some mysteries are buried, and some doors are locked, for a reason.
Gorgeously atmospheric and deliciously page-turning, Pandora is a story of secrets and deception, love and fulfilment, fate and hope.
Mon avis :
Je n’aurais jamais lu Pandora sans mon bookclub et je suis vraiment contente car c’est une vraie pépite.
Pandora nous offre un voyage dans le monde fascinant des antiquités. J'ai trouvé les descriptions détaillant le commerce des antiquaires et les pratiques illégales à cette époque très intéressantes.
On ajoute à cela un mystère avec le mythe grec de Pandore en son cœur, une petite pointe de fantastique et on se retrouve avec un excellent roman.
Dora est un personnage intéressant par son histoire familiale, elle est sympathique et développe au fil du livre son envie d'indépendance. Edward a une histoire assez émouvante et il semble timide et sans prétention. Il est attentionné et généreux, bien qu'il devienne un peu trop protecteur envers Dora à mesure que ses sentiments pour elle grandissent.
Enfin, l’Angleterre géorgienne est vraiment très bien décrite. L'auteure nous en donne une image très réaliste, n’excluant absolument pas la misère ou la saleté des rues. On a vraiment l’impression d’y être. J’ai aimé aussi le côté sombre (la cave, la boutique poussiéreuse, le bureau avec toutes les bougie d’Edward) qui ajoute du mystère.
Les sirènes de Malibu
Résumé :
Malibu, 27 août 1983. La fête annuelle de Nina Riva est l'événement le plus attendu de l'année à Malibu. Star du show-biz, politique ou serveuse au drugstore du coin, tout le monde rêve d'être invité,car ce n'est pas seulement la fête la plus notoirement décadente de toute la côte Ouest,c'est aussi l'occasion d'approcher les Riva. Nina, Hud, Jay et Kit, non contents d'être les enfants du chanteur qui fait vibrer l'Amérique, sont eux-mêmes un modèle de succès. Ils sont jeunes, ils sont beaux, ils sont talentueux et ont le monde à leurs pieds. Mais sous le vernis des apparences se cachent bien des secrets.
Si à minuit la fête bat son plein,au matin, le passé sera venu frapper à la porte des Riva et leur manoir de verre au sommet de la falaise sera en feu.
Mon avis :
Première rencontre avec Taylor Jenkins Reid grâce a mon book club et je suis ravie de cette découverte car c’est une vraie pépite.
A première vue rien d’original : l’histoire d’une fratrie, aux relations problématiques. Pourtant, Taylor Jenkins Reid y insuffle bien plus. Il y a quelque chose dans ses personnages, son écriture et son intrigue qui sort du lot et fait que Les sirènes de Malibu est un excellent roman.
L’auteure arrive à nous toucher car cela sonne vrai. La recherche de l'amour et de l'appartenance, la pression de mettre de côté ses passions pour les obligations familiales, l'envie d'aimer quelqu'un qui ne peut pas toujours être là quand on en a besoin, tout cela m'a profondément touché. Tous les personnages de la famille Riva sont terriblement attachants.
J’ai adoré le rythme du roman, qui se déroule sur une journée, et ou chaque chapitre dure une heure. C’est un compte à rebours jusqu’à la fête du soir, ou l’on apprend à connaitre les 4 enfants Riva mais ou on assiste aussi à des flashbacks avec la relation tumultueuse entre Mick et June.
J’ai adoré le cadre surtout les descriptions de Malibu des années 1950 et cette Pacific road qui s’étire le long de l’océan Pacifique. Un cadre qui fait tant rêver.
S’il n’y a qu’un petit bémol à ajouter c’est le nombre de personnages secondaires pendant la fête qui au final n’apporte pas grand-chose a l’intrigue mais cela n’a absolument pas déranger ma lecture.
mercredi 15 juin 2022
The dictionary of lost words
Résumé :
In this remarkable debut based on actual events, as a team of male scholars compiles the first Oxford English Dictionary, one of their daughters decides to collect the "objectionable" words they omit.
Esme is born into a world of words. Motherless and irrepressibly curious, she spends her childhood in the "Scriptorium," a garden shed in Oxford where her father and a team of dedicated lexicographers are collecting words for the very first Oxford English Dictionary. Young Esme's place is beneath the sorting table, unseen and unheard. One day a slip of paper containing the word "bondmaid" flutters to the floor. She rescues the slip, and when she learns that the word means slave-girl, she withholds it from the OED and begins to collect words that show women in a more positive light.
As she grows up, Esme realizes that words and meanings relating to women's and common folks' experiences often go unrecorded. And so she begins in earnest to search out words for her own dictionary: The Dictionary of Lost Words. To do so she must leave the sheltered world of the university and venture out to meet the people whose words will fill those pages.
Set during the height of the women's suffrage movement with the Great War looming, The Dictionary of Lost Words reveals a lost narrative, hidden between the lines of a history written by men. Based on actual events and combed from author Pip Williams's experience delving into the archives of the Oxford English Dictionary, this highly original novel is a delightful, lyrical, and deeply thought-provoking celebration of words and the power of language to shape the world.
Mon avis :
The dictionary of the lost words est un roman bien différent de ce que j’avais imaginé. Je m’attendais a plus de mots oubliés ou perdus. Or tous ces mots sont devenus plutôt commun et courant dans l’anglais d’aujourd’hui.
Le roman se divise en six parties et j’ai trouvé les deux premières extrêmement longues. Je n’aime pas trop quand le personnage principal ou narrateur est un enfant et j’ai dû me faire violence pour ne pas abandonner la lecture mais la suite est bien meilleure.
Le livre est plutôt un prétexte pour montrer le combat des femmes dans un monde d’homme. J’ai beaucoup aimé le passage qui montre les suffragettes et leurs actions, réprimandés par une violence inouïe.
J’ai trouvé la fin un peu triste : tant de vies gâchées. La première guerre mondiale a fait tant de mort et de causer tant de traumatismes tandis qu’Esme et Megan ne se rencontrent pas. J’aurais aimé une fin un peu plus optimiste.
vendredi 10 juin 2022
Le Jeudi suivant
Résumé :
Après le succès phénoménal du Murder Club du jeudi , Richard Osman est de retour avec son irrésistible quatuor de détectives du troisième âge, et nous régale d’une nouvelle enquête aussi drôle et intelligente que palpitante.
Il semble que le calme ne dure jamais bien longtemps au village de retraite de Coopers Chase. Les membres du Murder Club y voient bientôt débarquer Douglas, un ancien collègue d’Elizabeth – un collègue, seulement ? –, complètement affolé. Et pour cause : accusé d’avoir dérobé des diamants d’une valeur inestimable, il est en cavale, un cartel colombien et la mafia new-yorkaise à ses trousses. Si le Murder Club lui refuse son aide, qui sait ce qui pourrait lui arriver ? Une chance que les détectives en herbe aient pris goût à l’aventure !
Mais les cadavres se multiplient, et force est de constater que le quatuor s’attaque à un meurtrier sans foi ni loi. Seront-ils capables d’arrêter l’assassin avant qu’il ne leur fasse la peau ? Et, quitte à se mettre en danger, pourquoi ne pas en profiter pour mettre la main sur le pactole ?
Mon avis :
Je gardais un bon souvenir du tome 1 malgré quelques longueurs mais celui ce second tome est bien meilleur que le précédent. J’ai vraiment adoré.
Tout d’abord, j’ai été très heureuse de retrouver notre quatuor de retraités qui sont tellement attachant. J’étais curieuse d’en apprendre plus sur le passé d’Elizabeth car après la lecture du tome un, c’était un personnage qui resté bien mystérieux. Et je ne suis pas déçue.
De plus, l’enquête est passionnante et bien construite. On passe de rebondissements en rebondissements et l’auteur nous emmène sur un bon nombre de fausses pistes avant que toutes les pièces du puzzle s’emboitent finalement.
J’ai vraiment hâte de lire la suite qui sort en septembre prochain en anglais et de découvrir une nouvelle aventure du murder club. Cette série est vraiment très drôle, les jeux de mots et l’humour so british apporte un petit plus. La naïveté de Joyce, la sagesse d’Ibrahim, la fougue de Ron ou encore l’intelligence d’Elizabeth font qu’ils forment tous un petit groupe d’enquêteurs hors pair. Les personnages secondaires sont eux aussi fabuleux et bien décrit, il me tarde de voir comment Bogdan va séduire Donna notamment.
Mathilde ne dit rien
Résumé :
lundi 16 mai 2022
La gitane aux yeux bleus
Résumé :
J’ai eu un
véritable coup de cœur pour ce superbe roman. Il n’est pas facile de le résumer
tant il s’en passe : action, quiproquos, mensonges, retournements de
situation. 380 pages denses mais que l’on lit avec plaisir.
Atticus est un jeune anglais, travaillant dans l’entreprise de son père. Il doit
se rendre en Espagne pour licencier 4 femmes qui travaillent pour une revue littéraire.
Mais elles vont lui donner du fil à retordre….
C’est un roman
drôle, frais qui donne vraiment le sourire. L’intrigue est vraiment bien menée
et j’ai adoré les multiples rebondissements. Les personnages sont tous plus
attachants les uns que les autres, les stéréotypes sur les espagnols et les
anglais sont tellement gros qu’ils prêtent eux aussi à sourire. En tout cas, ça
donne vraiment envie de découvrir Grenade et sa région.
Et le petit plus : beaucoup de références littéraires viennent ponctuer la
lecture pour le plus grand bonheur de tous les amoureux des livres.
J’espère vraiment que d’autres romans de Mamen Sanchez seront traduits.
J’ai eu un
véritable coup de cœur pour ce superbe roman. Il n’est pas facile de le résumer
tant il s’en passe : action, quiproquos, mensonges, retournements de
situation. 380 pages denses mais que l’on lit avec plaisir.
Atticus est un jeune anglais, travaillant dans l’entreprise de son père. Il doit
se rendre en Espagne pour licencier 4 femmes qui travaillent pour une revue littéraire.
Mais elles vont lui donner du fil à retordre….
C’est un roman
drôle, frais qui donne vraiment le sourire. L’intrigue est vraiment bien menée
et j’ai adoré les multiples rebondissements. Les personnages sont tous plus
attachants les uns que les autres, les stéréotypes sur les espagnols et les
anglais sont tellement gros qu’ils prêtent eux aussi à sourire. En tout cas, ça
donne vraiment envie de découvrir Grenade et sa région.
Et le petit plus : beaucoup de références littéraires viennent ponctuer la
lecture pour le plus grand bonheur de tous les amoureux des livres.
J’espère vraiment que d’autres romans de Mamen Sanchez seront traduits.
Extraits :
Elle pénétra dans l’église pour la messe de dix heures, se signa, s’agenouilla et mobilisa ses cinq sens pour prier de toutes ses forces. Une fusée de détresse, voilà ce qu’elle envoya à Dieu.— Mon Père, si possible, que cette coupe s’éloigne de moi. Ne me laisse pas perdre mon travail, allez, mon Dieu, je t’en supplie. Que ta volonté soit faite, mais si tu pouvais éviter précisément que je me retrouve à la rue, enfin si c’est possible, quoi. Je sais bien que ta priorité, c’est la faim, la guerre et tout ça... Si tu es trop occupé, tu peux peut-être demander à un saint. Quelqu’un qui n’a pas trop de clients, saint Pantaléon, ou saint Lambert, ou saint Job, avec un nom pareil il devrait pouvoir m’aider.
A l'inverse des hommes, les femmes sont capables de discuter d'un problème des heures durant sans chercher de solution.
Où qu’il aille, Atticus Craftsman avait coutume d’emporter avec lui sa petite bibliothèque érotique. Elle se composait de cinq livres reliés en cuir rouge, sans aucun nom imprimé sur la couverture. Ce n’était pas des éditions très longues, elles occupaient à peu près autant de place que sa trousse de toilette. Elles n’avaient pas de préface ni d’appareil critique, aucune note de bas de page ou d’index. Juste le texte, sans commentaires.
C’était, à la vérité, son unique perversion. Il n’avait jamais vu de film pornographique ni acheté de revue cochonne, et les sites internet à contenu sexuel ne l’intéressaient pas. Il n’avait pas le goût du vice ni de la débauche.Pourtant, inexplicablement, il se sentait incapable de faire un pas sans sa bibliothèque portative.
Ce fut la première chose qu’il sortit de sa valise quand le bagagiste eut refermé la porte : les cinq livres, enveloppés dans du papier de soie. Après avoir pris soin de déplacer le téléphone et la lampe, il les déposa sur la table de chevet, dans l’ordre alphabétique comme toujours : Duras, Lawrence, Miller, Nabokov et Sade. Cinq façons de comprendre la sensualité féminine.