Résumé :
Quand la police de Moscou est arrivée, les trois sœurs étaient assises le long du mur à côté du cadavre de leur père. Il avait le poil noir, le ventre gras, une croix dorée autour du cou. Depuis des années, il s'en prenait à elles, les insultait, les frappait, la nuit, le jour. Alors elles l'ont tué.
La Russie s'est déchirée à propos de ce crime, parce qu'il lui renvoie son image, celle d'une violence domestique impunie. À vingt ans, Laura Poggioli a vécu à Moscou. Elle aimait tout : la sonorité de la langue, boire et sortir, chanter du rock. Elle a rencontré Mitia, son grand amour. Parfois il lui donnait des coups, mais elle pensait que c'était sa faute. " S'il te bat, c'est qu'il t'aime ", dit un proverbe russe.
Mon avis :
Trois sœurs est un excellent premier roman écrit par Laura Poggioli. Elle part d'un fait divers en Russie ou trois jeunes filles, trois sœurs, ont assassiné leur père après des années a subir des violences physiques, psychologiques et sexuelles de sa part. Laura fait le parallèle avec sa propre histoire, son amour pour la langue russe qui l'a conduite a faire plusieurs séjours là-bas et a avoir un petit ami qui lui aussi l'a battue. Il faut dire qu'apparemment les violences sur les femmes sont courantes et très souvent non punies.
Mon avis :
Trois sœurs est un excellent premier roman écrit par Laura Poggioli. Elle part d'un fait divers en Russie ou trois jeunes filles, trois sœurs, ont assassiné leur père après des années a subir des violences physiques, psychologiques et sexuelles de sa part. Laura fait le parallèle avec sa propre histoire, son amour pour la langue russe qui l'a conduite a faire plusieurs séjours là-bas et a avoir un petit ami qui lui aussi l'a battue. Il faut dire qu'apparemment les violences sur les femmes sont courantes et très souvent non punies.
C'est très bien construit, le parallèle entre les deux histoires est vraiment très bien amené et surtout ca nous laisse entrevoir un pan de la société russe, sur son fonctionnement depuis la chute du régime communiste.
En tant que femme, on ressort de cette lecture, profondément ébranlée, touchée et révoltée par le sort de toutes ces femmes.
En tant que femme, on ressort de cette lecture, profondément ébranlée, touchée et révoltée par le sort de toutes ces femmes.
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