mardi 2 décembre 2025

Tata

Résumé :

« Colette est remorte. Ce mot n'existe nulle part. Remourir, ça n'existe pas. »

Colette était une femme sans histoire. C'est du moins ce que l'on croyait jusqu'au jour où sa nièce apprend son décès par un appel de la police. Car Colette, sa tante unique, a déjà été enterrée il y a trois ans...

Mon avis : 

Je crois que je viens de lire le plus beau livre de toute ma vie. C'est d'ailleurs la première fois qu'un livre me fait pleurer (ca m'arrive souvent au cinéma mais je n'avais jamais ressenti ca avec un roman) !

Si vous n'avez pas encore lu Tata, il faut vraiment vous procurer le livre audio interprété par les excellents Jeanne Cherhal, Anne Le Coutour, Patrick Mancini. J'en ai eu des frissons !

Agnès, un réalisatrice recoit un appel de la gendarmerie pour lui annoncer la mort de sa tante. Seulement cette tante est déjà morte et enterrée depuis trois ans. Qui se cache donc dans sa sépulture et pourquoi s'être fait passer pour morte pendant toutes ses années. Agnès va découvrir une valise pleine de cassette audio que Colette a enregistré avant sa mort pour lui raconter sa vie. 

Tout d'abord, les personnages sont terriblement attachants, les principaux comme les secondaires. Agnès est un clin d'œil a la grande Agnès Jaoui, qui se remet mal de son divorce avec l'acteur talentueux Pierre. Colette est la tante qu'on voudrait tous avoir, les amis d'enfance sont touchants, les voisins sans oublier Blanche ou Jean.....

C'est d'ailleurs Blanche et Jean et leur dernière cassettes audio qui m'ont bouleversé et puis autour de ce roman gravitent des thèmes plus difficile : la violence, les abus sexuels dans le milieu du sport, la filiation.

C'est un roman incroyable, magnifiquement bien écrit, avec plein de référence au cinéma, a la musique (j'ai envie de réécouter Alain Souchon après cette lecture). Comme beaucoup de lecteurs, j'avais découvert Valérie Perrin avec Changer l'eau des fleurs, mais ce roman Tata est encore plus réussi. 

dimanche 30 novembre 2025

Trop noir, trop blanc


Résumé
Pour conserver son pouvoir face à la majorité noire qui augmentait et se révoltait, le gouvernement a chargé une commission d'aller enquêter sur le racisme institutionnel dans le monde entier. En Australie, aux Pays-Bas, aux États-Unis, ses membres ont observé ce qui était efficace et ce qui ne l’était pas. De retour en Afrique du Sud, ils ont élaboré le système d’oppression raciste le plus extrême que l’humanité ait jamais connu. Trevor Noah naît en 1984 à Johannesbourg d'une mère noire et d'un père blanc. Sous l'apartheid, qui interdit les relations interraciales, son existence même est déjà un crime. Malgré le racisme et la violence qui l'entourent, il multipliera les subterfuges afin de mener une vie libre... et drôle.

Mon avis : 
Je lis rarement autre chose que de la fiction mais j'ai adoré me plonger dans les souvenirs de Trevor Noah et son enfance en Afrique du Sud. Le livre est, en effet, le parfait mélange entre anecdotes sur son enfance, point historique pour comprendre un peu mieux l'apartheid et la situation dans son pays le tout raconter avec beaucoup d'humour.

J'ai aussi trouvé que c'était un magnifique hommage a sa mère, une femme incroyablement courageuse qui a toujours voulu s'affranchir et ne pas se faire dicter sa vie. Elle a voulu le meilleur pour son fils ainé qui s'en ai très bien sorti (il faut dire qu'il est sacrément débrouillard pour toujours retomber sur ses pattes).

J'ai beaucoup aimé la fin extrêmement touchante. J'aurais peut-être aimé quelques pages en plus pour comprendre comment il est parti aux Etats-Unis et construit sa vie la bas. Mais finalement, le livre était clair des le départ : le sujet était son enfance en Afrique du Sud. 

mardi 18 novembre 2025

Poète chilien


Résumé : 
Lorsque Gonzalo retrouve par hasard son grand amour de jeunesse dans une boîte de nuit de Santiago, il s'aperçoit que leur attirance réciproque est demeurée intacte ; mais beaucoup de choses ont changé - entre autres, le fait que Carla est désormais la mère d'un garçon de six ans, Vicente. Dix ans plus tard, ce dernier a hérité de son beau-père la passion de la poésie. Et il fait, lui aussi, une rencontre décisive en croisant le chemin de Pru, une journaliste américaine perdue à Santiago. Il l'encourage à se lancer dans un reportage sur les poètes chiliens - non pas les grands noms du passé, mais ceux qui luttent pour survivre et se faire entendre dans la société chilienne d'aujourd'hui. Cette enquête va mener Pru vers une communauté excentrique - un autre genre de famille... L'occasion aussi, peut-être, pour Gonzalo et Vicente de se retrouver ?

Chronique pleine de tendresse, d'humour et de finesse, Poète chilien raconte comment nous choisissons notre famille, et comment chacun d'entre nous se construit à travers les multiples rôles que la vie lui fait endosser - parent, passeur, amant, ami, artiste.

Mon avis : 
Poète chilien est un roman original et plein de tendresse, un coup de cœur complet. On fait la connaissance de Gonzalo et Clara, deux adolescents amoureux qui vivent une première histoire. Dix ans plus tard, ils se retrouvent dans une boite de nuit et se remettent ensemble. La seule différence est qu'aujourd'hui, Clara a un petit garçon de six ans que Gonzalo va élever comme son fils pendant quelques années.

La relation entre Gonzalo et son beau-fils Vicente est vraiment touchante et bien écrit. On parle souvent du rôle de parent dans la littérature mais rarement des beaux-parents alors que les familles recomposées sont de plus en plus nombreuses.

C'est aussi une ode a la littérature et la poésie chilienne avec des écrivains connus mais aussi toute cette nouvelle génération d'auteurs prêt a prendre la révèle. Alejandro Zambra dénonce aussi le peu de femme publiée ou encore les inégalité face a l'éducation dans son pays.

samedi 15 novembre 2025

Marzio Montecristo, tome 2 : Si les chats pouvaient parler


Résumé : 
La librairie de Marzio Montecristo, Les Chats Noirs, a été choisie comme "librairie flottante" pour un événement exclusif : le célèbre auteur de romans policiers Galeazzo écrira les derniers chapitres de son nouveau roman à bord d'un bateau de croisière qui fera le tour de la Sardaigne. Marzio n'est pas très enthousiaste - il déteste Galeazzo -, mais la librairie est en difficulté et c'est une opportunité à ne pas manquer. Le libraire se lance donc dans l'aventure, emmenant avec lui l'inspecteur Caruso, futur membre du club de lecture des "enquêteurs du mardi", et ses deux mascottes félines, Poirot et Miss Marple. Marzio imagine passer des vacances somme toute agréables, mais le voyage prend une tournure inattendue lorsqu'un meurtre vient troubler l'atmosphère idyllique de la croisière. Personne ne peut quitter le navire et la tension est à son comble.

Mon avis : 
Tellement contente de retrouver Marzio Montecristo dans une deuxième enquête. Cette fois-ci, le célèbre libraire, spécialisé dans les romans policiers, délaisse sa boutique pour embarquer sur un bateau de croisière, dans le cadre de la tournée promotionnelle d'un auteur a succès. Seulement le lendemain, l'auteur en question est retrouvé mort. Marzio se lance dans l'enquête.

J'ai, comme toujours, adoré les références littéraires présente partout dans le roman, notamment a Agatha Christie. L'enquête est passionnante puisque tout l'entourage de l'auteur le détester, ils avaient tous donc une raison pour le tuer.

Marzio peut être un peu énervant a toujours tout saboter, notamment face a ses clients a la librairie mais il est en même temps tellement attachant et drôle. J'espère vraiment qu'il y aura encore plein d'enquêtes qui vont venir dans un futur proche.

vendredi 14 novembre 2025

Classée sans suite


Résumé : 
Après sa démission de la police du Jutland du Nord, Liv Jensen est contrainte à un nouveau départ. Elle emménage alors à Copenhague où elle exerce en tant que détective privée. Un quotidien sans enthousiasme que son ancien mentor, Petter Bohm, vient un jour bousculer.

Enquêteur à la Crim, celui-ci souhaite que la jeune femme reprenne une affaire classée sans suite. Il a besoin de son regard neuf sur le meurtre d'un journaliste qui l'empêche de dormir. Liv, quant à elle, a besoin de renouer avec cette sensation de papillons dans le ventre qu'elle éprouve lorsqu'elle investigue et qu'une pièce du puzzle trouve sa place.

Comment aurait-elle pu se douter que cette mission l'obligerait à retourner dans le Jutland où ses démons l'attendent, et à rouvrir l'un des chapitres les plus sombres de l'histoire danoise ?

Mon avis : 
Un nouveau polar venu de Scandinavie et plus précisément du Danemark, le premier mettant en scène l'enquêtrice Liv Jensen. Elle a démissionné de la police depuis trois mois, fait des petites missions de détective privé quand un ancien collègue flic lui demande d'enquêter sur un meurtre commis il y a trois ans, Liv reprend immédiatement du service. 

L'intrigue est captivante, des les premières pages et jusqu'à la fin. Une fois, le nez dans ce roman, il est très dur de le lâcher. 

La construction du roman est complexe et déroutante puisqu'il y a en réalité plusieurs enquêtes qui s'entremêlent. Des retours en arrière notamment durant la Seconde Guerre Mondiale et la déportation des juifs du Danemark. Il faut faire attention a ne pas perdre le fil mais c'est vraiment efficace et apporte encore plus de suspense a l'intrigue.

Liv est attachante et mais surtout très torturée. On ne connait pas les raisons qui l'on poussait a quitter la police mais on sent un secret derrière tout ca. J'espère qu'on en saura plus dans les prochains tomes que je lirais avec plaisir.

La fin est pour moi, une légère déception, elle est vraiment trop brutale, je pense que quelques pages supplémentaires au roman, avec plus d'explications pour amener au meurtrier auraient été bienvenue.



dimanche 19 octobre 2025

Les 30 meilleures façons d'assassiner son mari (et autres meurtres conjugaux)

 

Résumé : 
Franchement, vous n'y avez jamais pensé ?
Entre l'amour et la haine, il n'y a qu'un pas, que les héroïnes et héros de ces petits meurtres conjugaux s'apprêtent à franchir. Par amour, haine, jalousie ou même par peur, ils sont résolus à basculer dans l'irréparable.
Et c'est tout l'art de Seo Mi-ae, la reine du crime coréen, que de nous placer avec ses personnages dans des situations borderline, pour nous interroger, façon : Vous, franchement, vous feriez quoi ?

Mon avis : 
Un recueil de cinq nouvelles noires qui explore différents thèmes autour du couple et de l'amour sous toutes ses formes sans oublier la passion, la violence, la trahison. 

Autre point commun entre toutes ces histoires, c'est que les femmes sont vraiment mise a l'honneur ici. La plupart du temps, elles subissent et l'auteure imagine différents stratagèmes pour se débarrasser de ce mari devenu trop encombrant.

C'est cynique, avec une pointe d'humour glaçant. Les personnages sont bien travaillés et décrits, la société coréenne semble encore extrêmement patriarcal d'après ce que l'on peut voir ici mais toutes ses femmes ont une volonté de reprendre le dessus ce qui m'a beaucoup plu.




samedi 18 octobre 2025

Comme une mule qui apporte une glace au soleil


Résumé :
Le professeur Morayo Da Silva s’apprête à fêter son anniversaire, alors elle sort acheter des fleurs. Cette Mrs Dalloway nigériane porte fièrement ses soixante-quinze printemps et ses turbans aux mille couleurs, et aime par-dessus tout retrouver son petit monde dans les rues de Haight-Hashbury, San Francisco, sa ville de cœur depuis deux décennies. On croise ainsi Dawud, commerçant palestinien ; Mike, un policier apprenti-romancier ; Mme Wong, toujours un balai à la main ; Sunshine, la jeune voisine indienne qu’elle a prise sous son aile; ou encore Rachel une jeune SDF fan de Grateful Dead… La vie des autres, elle l’expérimente aussi au gré des romans qui tapissent les murs de son appartement et dont les personnages dialoguent entre eux.

Mon avis : 
Un très beau roman sur le temps qui passe. 

Morayo s'apprête a fêter ses 75 ans, quand une lettre lui annonce qu'elle ne va plus pouvoir conduire a cause de ses problèmes de vue et une mauvaise l'entraine a l'hôpital puis dans un centre pour faire sa rééducation. 

Autour d'elle, une galerie de personnages tous incroyables mais bien sur certains m'ont plus plu que d'autres, je pense notamment a ce couple dont la femme perd la mémoire, le cuisinier immigré qui ne connait pas l'Afrique, la jeune fille SDF et j'en passe....

C'est un roman qui fait du bien, qui donne le sourire tant Morayo est une battante. Son corps l'a trahie mais dans sa tête elle reste jeune et ne s'interdit rien : ressentir du désir sexuel, vouloir un tatouage pour son anniversaire....

C'est superbement bien écrit, c'est presque dommage que le livre soit si court, je voudrais encore suivre Morayo pour d'autres aventures.

mercredi 15 octobre 2025

Le courant d'air


Résumé : 
Longtemps, Eve Black a été " La fille qui... ". La fille de 12 ans qui a réchappé au massacre des siens quand, dans la nuit du 4 octobre 2001, un serial killer s'est introduit dans le pavillon familial, tuant son père, sa mère et sa sœur cadette âgée de 7 ans. Les dernières victimes d'un tueur insaisissable surnommé Le Courant d'air.
Aujourd'hui, près de vingt ans après les faits, Eve Black est la femme qui vient de publier un true crime. Dans ce récit intitulé Le Courant d'air, elle relate la dizaine de crimes commis dans la région de Cork par ce tueur qui n'a jamais été inquiété.
Jim Doyle est agent de sécurité dans un supermarché lorsqu'au cours d'une ronde son regard est attiré par un livre. D'abord intrigué, Jim voit sa colère grandir à mesure qu'il commence sa lecture du Courant d'air. Puis la peur s'empare de lui. Eve serait-elle sur le point de le démasquer ?

 Mon avis :
Un excellent thriller, encore plus passionnant puisqu'il se passe dans ma ville : Cork et ses alentours ! Eve est la seule rescapé d'un tueur en série. Elle a survécu alors qu'elle avait 12 ans. Aujourd'hui adulte, elle écrit un livre pour faire le deuil de ses parents et de sa sœur mais aussi espère que la police capturera enfin celui qu'on a surnommé le courant d'air. 

Une fois ce livre commencé, je n'ai pas pu le lâcher. D'autant que la narration est particulière ici puisqu'on connait déjà l'identité du coupable dès la première page. En effet, Jim se hâte de lire le livre d'Eve pour comprendre ce qu'elle sait et garder une longueur d'avance. Cette alternance de point de vue est passionnante et j'ai vraiment adoré ce jeu du chat et de la souris.

J'ai aimé les personnages : Eve m'a pourtant semblé un peu trop sure d'elle parfois, notamment le passage dans la librairie ou elle aborde Jim. Par contre, je suis bluffée par l'écriture du personnage de Jim, de ses pensées, il semble tellement réel. Un grand bravo a l'auteure pour cela. 

Et qu'elle plaisir enfin de situer le roman dans des endroits si familiers, heureusement sans tueur en série. J'ai adoré découvrir ma ville sous la plume de Catherine Ryan Howard, de sillonner les environs et de reconnaitre des endroits que je fréquente moi même. Un vrai coup de cœur. 

dimanche 12 octobre 2025

Le Silence d'Isra


Résumé : 
Palestine, 1990. Isra, 17 ans, préfère lire en cachette et s’évader dans les méandres de son imagination plutôt que de s’essayer à séduire les prétendants que son père a choisis pour elle. Mais ses rêves de liberté tournent court : avant même son dix-huitième anniversaire, la jeune fille est mariée et forcée de s’installer à Brooklyn, où vit son époux et sa nouvelle famille.
La tête encore pleine de chimères adolescentes, Isra espère trouver aux États-Unis une vie meilleure mais déchante vite : les femmes sont cloitrées à la maison, avec les enfants ; les maris, peu loquaces, travaillent jour et nuit. Invisible aux yeux du monde, la jeune fille autrefois rêveuse disparaît peu à peu face à la tyrannie de sa belle-mère et la pression étouffante de devoir donner naissance à un fils. Mais comble du déshonneur, Isra ne met au monde que des filles, dont la fougueuse Deya…

Brooklyn, 2008. Deya, 18 ans, est en âge d’être mariée. Elle vit avec ses sœurs et ses grands-parents, qui lui cherchent déjà un fiancé. Mais la révolte gronde en Deya, qui rêve d’aller à l’université et se souvient combien sa mère était malheureuse, recluse et seule. Alors qu’est révélé un secret bien gardé, Deya découvre que les femmes de sa famille sont plus rebelles que ce qu’elle croyait et y puise la force de changer enfin le cours de son destin.

Mon avis : 
Le silence d'Isra est un récit incroyable qui donne la parole aux femmes qui n'en ont pas. Elle nous montre la place de la femme dans la culture palestinienne : ne pas avoir d'opinions, faire la cuisine, le ménage, tomber enceinte jusqu'à donner un fils a son mari, et surtout subir l'oppression et la violence. La seule lueur d'espoir de ses femmes : la lecture.

J'ai beaucoup aimé ce double récit qui nous fait découvrir plusieurs femmes Isra et Deya bien sur sans oublier Farida ou Sarah. Je dirais que les passages de Sarah sont un peu long a mon gout, ca traine un peu trop dans les conseils qu'elle donne a sa nièce mais pour le reste, le récit est très fluide. 

C'est un roman déprimant, noir, oppressant ou finalement il y a une happy end. Mais malheureusement, peu de femmes connaissent cette fin heureuse et continue de subir.

lundi 6 octobre 2025

L'art meurtrier du lait de coco

 

Résumé : 
Après une rupture difficile, Lila est revenue dans sa ville natale de l’Illinois pour travailler dans le restaurant de sa tante Rosie. Là, chaque jour, ses trois marraines fantasques viennent lui prodiguer des conseils en matières conjugale et professionnelle. Impossible d’échapper à cette tradition, surtout quand la famille vient des Philippines ! Heureusement, Lila a la cuisine de tita Rosie qui, si elle n’est pas très instagrammable, est très réconfortante. Et elle a près d’elle Nisa, son chien, Adeena, sa meilleure amie, ainsi que son ex, Derek, qui s’est improvisé critique gastronomique.

Lorsque celui-ci meurt soudainement dans le restaurant après avoir mangé un dessert au lait de coco, les soupçons se portent sur Lila et les siens. Pour se disculper, la jeune femme n’a alors d’autre choix que d’élucider cette étrange affaire qui met la petite ville en émoi.

Mon avis : 
Curieuse de découvrir une autre culture et ses coutumes, je me suis plongée dans L'art meurtrier du lait de coco. La première moitié du roman est très lente, il y a énormément de descriptions de nourriture qui certes a l'air délicieuse et que j'espère gouté un jour mais il ne se passe pas grand chose.

Heureusement en terme d'intrigue policière, la fin du roman m'a plu et l'enquête est finalement élucidée de manière efficace. Je n'avais pas deviné qui pouvait être le meurtrier / les meurtriers. 

Je suis aussi un peu sceptique sur les personnages : Lila notamment, m'a épuisé. Malgré son jeune âge, elle a eu une histoire avec toute les hommes de sa petite ville, se chamaille sans cesse avec toutes les femmes de son âge, et est on ne peut plus exubérante. 

Je n'ai malgré tout pas envie de rester sur une note pessimiste, je pense que je lirai le tome 2 pour me faire un second avis. J'ai bien aimé le personnage de Terrence et qui sait peut-être qu'une histoire avec Lila pourrait faire d'elle un personnage un peu moins énervant.