Résumé :
'TEACHER WANTED ON THE EDGE OF THE WORLD . . .'
Una knows she is struggling to deal with her father's sudden, tragic
suicide. She spends her nights drinking alone in Reykjavik, stricken
with thoughts that she might one day follow in his footsteps.
So when she sees an advert seeking a teacher for two girls in the tiny
village of Skalar - population of ten - on the storm-battered north
coast of the island, she sees it as a chance to escape.
But once she arrives, Una quickly realises nothing in city life has
prepared her for this. The villagers are unfriendly. The weather is
bleak. And, from the creaky attic bedroom of the old house where she's
living, she's convinced she hears the ghostly sound of singing.
Una worries that she's losing her mind.
And then, just before midwinter, a young girl from the village is found
dead. Now there are only nine villagers left - and Una fears that one of
them has blood on their hands . . .
Mon avis :
Un nouveau roman de Ragnar Jónasson, forcement je me suis précipitée dessus. Il faut dire que je l'avais précommandé plusieurs semaines avant sa sortie et je l'attendais donc avec impatience. D'autant que celui-ci ne fait pas partie d'une saga mais est un roman indépendant.
Nous sommes en 1985 et Una répond à une petite annonce dans le journal, qui cherche une institutrice pour un petit village complètement isolé au nord-est du pays. Elle débarque donc à Skalar, ou il n'y a que 10 habitants. Très vite elle doit apprivoiser cette nouvelle vie rude et difficile, coupée du monde ou la population lui est plutôt hostile.
J'ai vraiment adoré ce roman qui est très noir. On est loin des romans policiers à suspense, ici l'intrigue est très longue à se mettre en place et l'on aperçoit enfin un début d'intrigue après 190 pages sur 355. L’auteur prend le temps de décrire ses personnages mais surtout l'environnement, le village et ses secrets. Pourtant on ne s'ennuie pas une seule seconde et on savoure chaque page.
Quand enfin arrive l'intrigue policière, il est difficile de cerner s'il y a réellement matière à enquêter ou si Una a sombré dans la folie du a son isolement. On doute de plus en plus et il devient difficile de deviner le vrai du faux. Encore une fois, Ragnar Jónasson nous entraine sur des fausses pistes et ce n'est que dans les dernières pages que tout s'éclaire enfin.
J'ai vraiment adoré l'intrigue, le dépaysement au cœur de cette Islande sauvage et de ses habitants solitaires et secrets. J'ai dévoré ce nouveau roman et il me tarde d'être à l'année prochaine pour découvrir un nouveau roman de l'auteur. Mon édition de ce roman contient le premier chapitre du prochain roman de l'auteur qui paraitra en anglais en 2022. Quelle torture de devoir attendre une nouvelle année.
Extraits :
'You're not very receptive to that sort of thing, are you?' Una said. 'The down-to-earth type, I take it?'
His answer was a while in coming and, when it did, his manner was
unusually grave. 'The thing is, as I've learned from bitter experience,
the world is difficult, dangerous and unfair enough without needing to
believe in ghosts and monsters.'
Una nodded again. This was a truth she knew only too well.
'[...] But I've read a thing or two as well.'
'You're always reading.'
He laughed. 'It is ironic, really, because I never used to read anything. Reading makes you a better person.'
'As a teacher, I can hardly contradict you there,'
'It's so nice of you to come round and see us'. Gudrún beamed at Una, then poured her coffee. The cup was genuine Danish seagull china, of the kind Una hadn't seen for donkey's years. An elderly aunt of hers in Reykjavík used to have a set. Come to think of it, Gudrún's sitting room might have been cut out of a magazine from twenty years ago.
It was an unusually fine August day, mild with not a breath of wind stirring the leaves, and even the odd glimpse of sun.
Una tended to find August rather depressing. It marked the end of the
brief Icelandic summer, the point at which the first proper darkness
began to creep back after weeks of light nights, but this year she felt
different.
Je viens de le terminer et j'ai beaucoup aimer moi aussi. Pas vraiment pour l'intrigue policière parce que je ne comprends pas qu'Una n'ait pas tiqué plus tôt sur le nombre d'habitants, mais l'ambiance était par contre vraiment intéressante, bien angoissante et ça a fonctionné sur moi.
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