Résumé :
Une atmosphère inhabituelle plane sur l'Agence N° 1 des Dames Détectives
et le Tlokweng Road Speedy Motors, désormais réunis en une seule
échoppe, depuis que Mma Ramotswe a perdu sa joliesse légendaire.
Pourtant, les affaires marchent bien. L'agence jouit d'une grande
réputation, à tel point que Mma songe à embaucher. Certes, les déboires
sentimentaux de Mma Makutsi préoccupent les habitants de Zebra Drive. Le
scandale provoqué par le départ tonitruant du jeune apprenti Charlie,
qui vient de claquer la porte du garage au bras d'une riche rombière, a
secoué tout le monde. Mais c'est autre chose qui tourmente Mma : un
fantôme surgi du passé arpente depuis quelques jours les rues de
Gaborone.
Mon avis :
En charmante compagnie est le sixième tome des enquêtes de l’Agence numéro 1 des dames détectives et je ne m’en lasse pas. Cette saga a quelque chose de réconfortante et entre deux lectures, c’est toujours un plaisir de retrouver les personnages que l’on aime tant.
Les enquêtes sont encore placées en second plan pour laisser place à la vie des personnages mais je les ai trouvé habilement menées : j’ai été impressionné par Mr. Polopetsi et ses talents de détectives pour retrouver la camionnette, Mma Makutsi a été très doué pour faire parler un pasteur et j’ai trouvé mignonne cette histoire de potiron. J’ai aussi beaucoup aimé le retour de Note qui m’a tenu en haleine même si j’aurais aimé que Mma Ramotswe soit plus ferme avec lui.
Mma Ramotswe est un personnage unique, tellement pragmatique, réfléchie, et attachante que l’on ne peut que l’adore. J’ai beaucoup aimé qu’il arrive un peu de bonheur à Mma Makutsi et j’ai hâte de connaitre la suite.
J’aime le dépaysement que nous offre la série, la vie au Botswana, tellement différente de l’Europe. On y découvre ses traditions et puis on prend le temps de ralentir pour vivre l’instant présent. « Il s’agissait d’une visite de pure courtoisie, une visite comme Mma Ramotswe aimait en rendre lorsqu’elle estimait qu’il était temps de faire une pause pour bavarder. Les gens ne se consacraient pas assez à cette activité, pensait-elle, alors qu’il était très important de préserver ces moments. »
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