dimanche 24 novembre 2019

Tout ce qui est sur terre doit périr - La dernière licorne

Résumé : 

Une masse sombre, inexpliquée, prise dans les glaces millénaires du Mont Ararat…
Un livre interdit, gardé sous clé dans l’enfer du Vatican…
Un animal de bois, énigmatique, portant au front une corne unique…
Les indices sont là, éparpillés. Un gigantesque puzzle à reconstituer pour remonter à l’origine de toutes les religions du monde. De Bordeaux à Hong-Kong, en passant par l’Arménie, Zak Ikabi n’a qu’une obsession : en réunir toutes les pièces. Et trouver enfin l’arche de Noé. Embarquée malgré elle dans sa quête, la glaciologue Cécile Serval, aussi érudite que volcanique, se voit bientôt confrontée à un véritable déluge de questions. Et de balles de kalachnikov… Car pour garder ce secret, certains sont prêts à tous les sacrifices…

Mon avis : 

Michel Bussi déclare dans le prologue qu’il a d’abord publié ce roman sous un pseudonyme car il ne voulait pas que ses lecteurs lisent ce livre uniquement à cause de son nom mais bien pour son intrigue. C’est donc raté pour moi, car je ne serai jamais allée vers ce livre si ce n’était pas un roman de lui. Et c’est une grosse déception, sans doute le pire roman que j’ai pu  lire cette année.

Tout d’abord, les thrillers ésotériques ne sont absolument pas pour moi. Tout ce qui touche aux religions me fait fuir en général. Pour faire comme tout le monde, j’ai quand même lu le Da Vinci Code il y a quelques années, et j’avais bien aimé d’ailleurs, mais ça ne va pas plus loin. J’ai donc souffert, durant toute cette lecture et sans les encouragements de Stellade qui a eu l’idée de cette lecture commune, je pense vraiment que j’aurais abandonné. L’idée était tellement tentante et le livre a failli me tomber des mains mais j’essayais de m’accrocher attendant une fin formidable qui n’est jamais venue.

L’auteur signe ici une épopée romanesque qui tourne en rond. Pendant tout le roman, on se demande où il veut nous emmener, on regarde le nombre de pages restantes et c’est très long ! Certains chapitres contiennent une montagne d’informations, aux propos pompeux qui semblent encore plus interminables (je pense notamment à ceux se déroulant au parlement mondial des religions et à leurs débats interminables).

Autre point faible, les scènes de violence. Pourquoi toutes ces descriptions ? Pourquoi l’auteur nous inflige ca et surtout quelle est l’utilité pour l’histoire ? Parce que clairement rien ne nous est épargné : meurtre, viol, torture, massacre, bref, il faut avoir le cœur bien accroché.

Enfin, aucun personnage n’est attachant. Cécile est, sans aucun doute, le pire personnage féminin jamais écrit. Il faut toujours qu’elle l’a ramène sans arrêt, elle râle, elle se plaint bref c’est une nouvelle torture infligé au lecteur. Zak est terne, buté, macho et je ne parle même pas de leur pseudo histoire d’amour…. A la limite, c’est Arsène que j’ai le plus apprécié mais sans plus d’enthousiasme que ça.

Un seul conseil : passez votre chemin !
 

1 commentaire:

  1. Sans le nom de Michel Bussi dessus, je ne l'aurais pas lu. Point positif, le style toujours agréable. J'ai appris des choses sur l'histoire de Arche de Noé car je suis allée me documenter personnellement. Mais les arguments de Michel Bussi ne m'ont pas touchés . Une grosse déception mais faites vous votre avis. Heureusement que nous étions ensemble à lire sinon... Merci à toi!

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