vendredi 25 octobre 2019

Un employé modèle

Résumé : 

Christchurch, Nouvelle-Zélande. Joe Middleton contrôle les moindres aspects de son existence. Célibataire, aux petits soins pour sa mère, il travaille comme homme de ménage au département de police. Ce qui lui permet d’être au fait des enquêtes criminelles de la ville. En particulier celle relative au Boucher de Christchurch, un sérial-killer sanguinaire accusé d’avoir tué ces dernières semaines sept femmes dans des conditions atroces. Même si les modes opératoires sont semblables, Joe sait qu’une de ces femmes n’a pas été tuée par le Boucher de Christchurch. Il en est même certain, pour la simple raison qu’il est le Boucher de Christchurch.
Contrarié par ce coup du sort, Joe décide de mener sa propre enquête, afin de punir lui-même le plagiaire. Et, pourquoi pas, de lui faire endosser la responsabilité des autres meurtres. Ayant accès à toutes les données de la police, il va d’abord se concentrer sur cette « septième victime » pour tenter de connaître le mobile du tueur. Il lui faudra ensuite savoir comment l’homme qu’il cherche a pu avoir connaissance de son mode opératoire dans les moindres détails, au point de leurrer les forces de l’ordre. Se mettre dans la peau du tueur, en quelque sorte : ça, il connaît!

Mon avis : 


Je retrouve la plume de Paul Cleave avec plaisir ainsi que son franc parler qui m’avait tant plu dans un père idéal. 

Un employé modèle, nous permet de faire la connaissance de Joe, un serial-killer néo-zélandais. Il a réussi à se faire embaucher comme agent d’entretien au sein même du commissariat et suit l’enquête des meurtres qu’il commet avec intérêt. Seulement, quand on lui attribue un meurtre qu’il n’a pas commis, il se met en tête d’enquêter pour découvrir le meurtrier qui a tentait de l’imiter. 

Le suspense est omniprésent du début à la fin et l’enquête passionnante et bien menée. Joe est l’anti-héros par excellence, celui que l’on adore détester. Il est aussi intelligent qu’il n’est pervers, autant vous dire que le niveau est très haut ! On arrive presque à lui trouver des circonstances atténuantes à cause de sa mère qui est à-elle-même un sacré personnage. C’est Sally qui m’a le plus plu, c’est quelqu’un d’extrêmement naïve mais finalement bien plus courageuse que le pense qu’ premier abord. La fin est une vraie réussite, on sent que l’étau se resserre et j’ai beaucoup aimé ce dénouement.

Une nouvelle fois, c’est une description peu reluisante de Christchurst qui nous est présenté par Paul Cleave. Meurtres, prostitutions, cambriolages, drogue… bref ça ne donne pas envie de réserver son billet d’avion. 

Pour cette deuxième lecture de l’auteur, je suis vraiment conquise et je lirai avec plaisir les autres romans de l’auteur.
 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire