vendredi 4 octobre 2019

Tangerine

Résumé : 

Tanger, 1956. Alice Shipley n’y arrive pas. Cette violence palpable, ces rues surpeuplées, cette chaleur constante : à croire que la ville la rejette, lui veut du mal. L’arrivée de son ancienne colocataire, Lucy, transforme son quotidien mortifère. Ses journées ne se résument plus à attendre le retour de son mari, John. Son amie lui donne la force d’affronter la ville, de sortir de son isolement.Puis advient ce glissement, lent, insidieux. La joie des retrouvailles fait place à une sensation d’étouffement, à la certitude d’être observée. La bienveillance de Lucy, sa propre lucidité, tout semble soudain si fragile... surtout quand John disparaît. Avec une Tanger envoûtante et sombre comme toile de fond, des personnages obsessionnels apprennent à leurs dépens la définition du mot doute. Entre Le Talentueux M. Ripley (et les romans de Daphne Du Maurier, Tangerine est le roman d’une ville qui happe, illumine ou détruit. Un brillant jeu de dupes, où les convictions volent en éclats.

Mon avis : 



Tangerine est une bonne surprise, un roman à l’atmosphère oppressante et une invitation à découvrir la très belle ville de Tanger.

Nous sommes plongés dans les années 1950, Tanger est encore sous la domination française et l’indépendance commence à se faire sentir. Alice s’y est installée avec son époux John mais déprime et a peur de sortir de son appartement. Il faut dire que le choc des cultures est dur pour la jeune femme. Puis un jour, son ancienne amie d’université Lucy débarque par surprise. On comprend très vite qu’il s’est passé quelque chose entre les deux femmes, un drame qui les a séparés. L’ambiance devient pesante : Alice est telle en plein délire paranoïaque ou Lucy est-elle vraiment une personne malfaisante ?

J’ai beaucoup aimé cette lecture qui est captivante. Le rythme est assez lent mais c’est tout l’univers sombre qui est vraiment très réussi. Tanger est une ville que je ne connais pas mais après ce roman, j’aimerais beaucoup y poser mes valises. Les deux personnages féminins sont très bien travaillés et la plume de Christine Mangan est un plus pour ce roman que j’ai beaucoup apprécié.
 

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