vendredi 12 juillet 2019

Le murmure du vent

Résumé : 

Quand Abby rencontre Cameron, tout en lui l'agace. Biologiste, elle arpente seule la vallée des monts Brindabella pour observer le comportement des kangourous. Il est un jeune journaliste en quête d'un article pouvant susciter la polémique. Quand il cherche à la revoir, elle fait tout pour l'éloigner. Pourquoi prendrait-elle le risque d'être à nouveau blessée par la vie ? Un jour, elle rencontre une vieille dame, Daphne, qui a passé sa jeunesse dans ces montagnes et vient régulièrement se ressourcer dans cette nature si chère à son cœur. Malgré leur différence d'âge, les deux femmes se rapprochent. Avec délicatesse, Daphne essaye de sortir Abby de son marasme. Leur amitié leur permettra peut-être enfin de se libérer du passé et de sourire à l'avenir ?
 

Mon avis : 

J’avais envie de découvrir Karen Viggers depuis longtemps, à force de voir passer des critiques sur ses romans sur babelio, livraddict ou sur les blogs littéraires. Je me suis donc lancée en me disant que cela ferait une bonne lecture estivale et je ne me suis pas trompée. Je n’ai pas eu de coup de cœur mais j’ai passé un bon moment avec ce roman : Le murmure du vent.

On suit deux personnages : Abby, une jeune biologiste qui étudie les kangourous (rien que ça c’est exotique et dépaysant) et Daphne, une vieille dame qui a vécu dans les montagnes dans sa jeunesse. Ces deux fortes femmes n’auraient jamais dû se rencontrer et pourtant elles vont toutes les deux beaucoup s’apporter. L'auteure dresse ici, deux très beaux portraits de femmes. Abby m'a parfois un peu lassé par son indécision notamment en ce qui concerne sa relation avec Cameron mais Daphne, elle m'a beaucoup touché et ému. 

Ce n’est pas le roman de l’année mais ça se lit facilement. C’est bien écrit, mais surtout pour nous français, ce roman est terriblement dépaysant. On découvre un pan de l’Australie, de son histoire avec les aborigènes, des kangourous qui se reproduisent trop rapidement et des deux camps qui s’opposent pour régler le problème. Au fil des pages, on se balade dans les montagnes, dans le bush, on découvre des espèces de la faune et la flore totalement inconnus.

Je suis plutôt conquise et je lirai avec plaisir les deux autres romans de l’auteure qui trainent dans ma PAL depuis bien trop longtemps : La maison des hautes falaises et La mémoire des embruns.

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