mardi 27 mars 2018

Agatha Raisin enquête, tome 10 : Panique au manoir

Résumé : 

Meurtrie d’avoir été abandonnée par James, l’amour de sa vie, Agatha Raisin s’en remet aux présages d’une diseuse de bonne aventure : elle trouvera l’amour, le vrai, dans le Norfolk. Qu’à cela ne tienne, Agatha quitte Carsely et s’installe dans un charmant cottage de Fryfam où elle attend le prince charmant en écrivant son premier roman policier : Panique au manoir. Un titre prédestiné car, après une série d’étranges phénomènes, le châtelain du village est assassiné et les soupçons se portent tout naturellement sur Agatha, dont le conte de fées vire au cauchemar…

Mon avis : 

Un dixième tome toujours au top avec une Agatha au plus haut de sa forme qui décide d’aller faire un séjour dans le Norfolk pour une nouvelle tentative d’oublier James.
« Le Norfolk était devenu une partie de l'East Anglia après l'invasion des Anglo-Saxons au Ve siècle. «North Folk», autrement dit le pays des gens du Nord. Cette région était à l'origine le plus grand marécage d'Angleterre. Les Romains avaient aménagé des étapes sur les sites en hauteur. Ils avaient essayé d'assécher le sol et construit quelques voies traversant les Fens, comme on appelle les marais. Mais après l'arrivée des Anglo-saxons, leurs travaux furent laissés à l'abandon et le premier système de drainage efficace ne fut mis en œuvre qu'au XVIIe siècle, à l'aide d'une série de digues et de canaux.
Habituée aux routes sinueuses et aux collines des Cotswolds, Agatha trouva infiniment déprimant ce paysage sans relief qui s’étendait à perte de vue. »

Charles, mon personnage favori, l’a rejoint et tous deux vont enquêter sur une affaire de meurtre.
« « Allez, raconte-moi ce qui se passe ici. »
Tout en vaquant à ses tâches culinaires – ôter l’emballage en carton, percer la pellicule de film alimentaire et mettre les barquettes au micro-ondes –, Agatha lui raconta tout sur les fées de Fryfam et le vol du Stubbs.
« Pas de meurtre ? s’enquit Charles. En général, là où tu passes, les gens trépassent. »
Encore une fois, on passe un excellent moment. L’écriture de M.C Beaton et pleine d’humour et le personnage d’Agatha et on ne peut plus charismatique. 
« Tout en descendant Pucks Lane d'un pas lourd, elle se dit qu'elle serait bien inspirée d'observer attentivement la campagne alentour. C'est ce que font les écrivains. Dans la haie à sa droite, elle aperçut les baies rouges des églantiers et des aubépines. Parfait. « Les baies rouges des églantiers et des aubépines luisaient comme des lampes ornées de pierreries... » Non, très mauvais. « Les baies écarlates des églantiers et de aubépines pendaient, telles des lampes, sur les... » 
Non, à reformuler. « Des baies d’églantier constellaient les haies. » Non. Des baies ne peuvent pas consteller. Des fleurs, si. Pfff, quelle idée de vouloir être écrivain, de toute façon ! »

L’enquête est prenante et encore une fois bien menée ! En piètre enquêtrice que je suis, je pense avoir soupçonnée tout le monde sauf le(s) véritable(s) coupable(s). Mais chut, je n’en dis pas plus et je vous laisse découvrir cette nouvelle enquête, quant à moi, je file lire la suite.

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