Résumé :
Nobu a fondé en 1981 un juku, établissement de cours privés spécialisé dans la préparation des examens. Six ans plus tard, avec la visite inattendue d’un homme qui réveille le souvenir du suicide de son père, il apprend une tout autre histoire que celle qui a assombri sa jeunesse. Professeur respecté, injustement accusé d’avoir provoqué la mort d’un élève rebelle, le père de Nobu avait vu son destin littéralement pris dans les mailles inextricables d’une rivalité d’étudiants. Mais le drame d’alors prend aujourd’hui une tournure imprévue.
Mon avis :
Encore une fois Aki Shimazaki exploite le thème de la paternité.
Après le père absent dans Zakuro, ici c'est le suicide de père de Nobu. Notre personnage travaille dans un lycée qui donne des cours privés comme son père avant lui. Et c'est la rencontre avec un ancien élève de son père qui va faire remonter en lui des souvenir et surtout en apprendre davantage sur lui et le drame qui a touché sa famille.
C'est un très beau roman, touchant et magnifiquement écrit.Le texte est court mais très intense. "Perdre son travail, ce n'est pas seulement perdre de l'argent. C'est aussi perdre sa confiance en soi et son but dans la vie."
Si je devais ajouter juste un peu négatif, je dirais que le roman est un peu long a se mettre en route tandis que la fin est très/trop rapide. Malgré tout ça reste un magnifique roman comme tous les écrits d'Aki Shimazaki.
Lu dans le cadre des challenges :
- Objectif du mois
- Raconte moi l'Asie, 2e session
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