Résumé :
Clara, une jeune femme tombée en disgrâce, souffre d'agoraphobie depuis qu'elle a perdu son père de manière soudaine. Sa cuisine prodigieuse lui ouvre les portes du duché de Castamar comme employée, et son arrivée chamboule le monde apathique de don Diego, le duc. Ce dernier, depuis qu'il a perdu son épouse dans un accident, vit isolé dans son grand manoir, entouré de son personnel. Clara découvrira vite que le calme qui entoure la propriété est le prélude d'un orage dévastateur dont le centre sera Castamar, son seigneur et elle-même. Fernando J. Muñez tisse pour son lecteur, avec une prose détaillée et délicate, une trame de personnages, intrigues, amours, envies, secrets et mensonges qui s'entrecroisent dans une impeccable reconstitution de l'Espagne de 1720.
Mon avis :
La cuisinière de Castamar est un beau pavé de plus de 700 pages dans sa version poche, mais pas de panique car le livre se lit très facilement. C’est un roman parfait pour l’été qui allie romance, roman historique, intrigue et suspense. Cela aurait pu être un coup de cœur mais le roman souffre de deux points faibles : malgré les 700 pages, tout se déroule trop vite, il se passe beaucoup trop de choses en si peu de temps. Et puis, soyons honnête, tout est extrêmement prévisible.
Pourtant on passe un très bon moment car le roman est superbement bien écrit. L’auteur nous fait découvrir le contexte historique avec les guerres d’Espagne, la vie courante dans le pays (entre riches et pauvres) et tout est très bien décrits.
Les recettes de Clara mettent l’eau a la bouche et moi qui suis gourmande j’ai vraiment adoré découvrir ce que l'on servait pendant les banquets et autres fêtes.
Les personnages sont attachants, Clara est une jeune femme forte, au caractère bien trempée. Je suis bien sûr tombée sous le charme de Diego que j’ai trouvé extrêmement charmant et protecteur. J’aurais aimé une suite, ou une fin un peu moins abrupte et je suis déjà triste de dire au revoir aux personnages que j’ai aimé suivre. Il me reste, malgré tout, la série que je n’ai pas encore regardé pour prolonger le plaisir.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire