lundi 26 août 2019

Doggerland, tome 1 : Faux pas

Résumé : 

Dans les brumes du Doggerland, ces îles que menace l'océan, personne n'est tout à fait innocent... C'est le lendemain de la grande fête de l'huître à Heimö, l'île principale du Doggerland. L'inspectrice Karen Eiken Hornby se réveille dans une chambre d'hôtel avec une gueule de bois légendaire, et, à son plus grand regret, au côté de son chef, avec qui les relations ne sont pas au beau fixe. Au même moment, une femme est découverte assassinée. Karen est chargée de l'enquête, qui se révèle on ne peut plus délicate quand elle découvre que son chef a été marié à la victime¿ S'il est, à ce titre, le premier suspect, hors de question pour l'inspectrice de révéler, pour l'innocenter, cette nuit passée avec lui. Il lui faudra alors agir vite et avec précaution, au risque de déchirer cette petite communauté en apparence si unie. Le premier tome d'une série policière se déroulant dans l'Atlantide de la mer du Nord. Insulaire et captivant.

Mon avis : 


Commencé, il y a quelques mois en suédois, puis mis de côté temporairement à la naissance de mon fils, j’ai eu envie de reprendre et finir ce roman à l’occasion de sa sortie française. Et je me suis régalée avec ce premier tome, au point qu’il me tarde de lire la suite des aventures de Karen. Le second tome est déjà paru en VO et un troisième est prévu pour 2020. Je serai forcément au rendez-vous puisque Maria Adolfsson a su me séduire avec son écriture.

On fait donc la connaissance de Karen qui vit sur un archipel d’îles nommé Doggerland au milieu de la mer du nord. Elle est flic et après une soirée bien arrosée, elle se réveille dans une chambre d’hôtel, au lit avec son patron. Quelques heures après, c’est l’ex-femme de ce même homme qui est assassinée et Karen se retrouve à la tête de l’enquête.

J’ai beaucoup aimé l’intrigue et l’enquête est vraiment bien menée. Le dénouement est complétement inattendue et ça a été une vraie surprise pour moi car je n’avais absolument rien vu venir. Le décor imaginaire est vraiment très bien décrit (peut-être un peu trop parfois !) mais ça ne gâche en rien la lecture.

Karen m’a paru froide au début du livre mais quand on en apprend un peu plus sur elle, elle devient très attachante. Elle a en effet une histoire personnelle plutôt difficile mais surtout de par son travail, elle évolue dans un milieu d’homme où la misogynie est monnaie courante.

Au final, c’est un premier tome très prometteur et une belle rencontre avec Maria Adolfsson qu’il me tarde de retrouver.
 

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