mardi 16 octobre 2018

600 heures dans la vie extraordinaire d'Edward Stanton

Résumé : 

Edward Stanton, trente-neuf ans, vit seul dans une petite ville tranquille du Montana. Atteint du syndrome d’Asperger et de trouble obsessionnel compulsif, il suit une routine méticuleusement établie : tous les matins, il note l’heure à laquelle il se réveille (7 h 38), refuse de commencer sa séance de thérapie avant l’heure exacte du rendez-vous (10 heures) et, le soir (à 22 heures), il regarde un épisode de Dragnet, série policière des années soixante. Lorsqu’une mère et son fils de neuf ans emménagent en face de chez lui, le quotidien bien réglé d’Edward est bouleversé. En l’espace de 600 heures, il s’ouvre à ses nouveaux voisins et tente de se réconcilier avec son père. Découvrant les joies et les peines de l’amitié, Edward devra décider : est-il prêt à quitter sa vie solitaire pour embrasser le monde ?

Mon avis : 

Il est 18h11 et nous sommes le 288eme jour de l’année. J’écris ici ma 81eme critique depuis le 1er janvier et je vous parle aujourd’hui de ma rencontre avec un être extraordinaire – j’aime le mot extraordinaire – Edward.

Je viens de partager 600 heures de sa vie et j’adorerai être a la place de Donna et devenir moi aussi sa voisine. Edward à 39 ans, vit seul dans sa petite maison et nous découvrons son quotidien répétitif. Il est atteint de TOC (comprenais troubles obsessionnels compulsifs) et d’un syndrome d’Asperger. Il note donc tout : son heure de réveil, fait ses courses exactement à la même heure, regarde la même série chaque soir à 22h et tout changement dans son quotidien est pour lui très difficile. Et pourtant pas une seule seconde, on s’ennuie. J’ai d’ailleurs dévoré les 300 premières pages en une après-midi, puis j’ai décidé de freiner ma lecture pour savourer la fin.

Edward est touchant mais surtout tellement attachant. Il nous livre sa vie, ses réflexions toujours tellement juste, sa maladie, ses moments de bonheur comme ses doutes et ses peines. L’écriture de Craig Lancaster est juste, drôle et ce premier roman consacré à Edward tellement magnifique.

Il me faut maintenant moi aussi débuter une nouvelle pochette a la couverture verte et adresser une lettre de réclamation aux éditions Milady.
« Chère team Milady,
J’ai passé un excellent moment avec Edward et à peine après avoir refermé la dernière page du livre, il me manque déjà. Craig Lancaster a donné deux suites à ce magnifique roman : Edward Adrift (paru en 2013) et Edward Unspooled (paru en 2016). Moi qui comme Edward aime les faits, vous ne pouvez pas me laisser sans connaitre les dates d’une éventuelle traduction et parution en version française. Il me faut savoir comment sa relation avec Donna va évoluer, comment va se passer son nouveau travail et sa vie sans son père. J’ai beau essayé d’être une femme d’un pragmatique éclairée comme cette brave Docteur Buckley, il me faut ici une réponse précise.
Merci en tout cas pour cette belle publication et au plaisir de lire d’autres romans comme celui-ci. 
Cordialement,
Anne-Sophie. »

Il est 18h39, nous sommes toujours le 288eme jour de l’année et je ne peux finir cette critique sans remercier chaleureusement Price Minister et son opération Matchs de la Rentrée Littéraire #MRL18 #Rakuten, la librairie Gilbert Joseph qui m’a fait parvenir ce roman très rapidement et puis les éditions Milady qui ont publié cette petite pépite que je vous conseille vraiment.
 

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