Résumé :
Au terme d’un voyage collectif en Europe, un dessinateur japonais fait étape en solitaire à Paris, dans l’idée de visiter les musées de la capitale. Mais, cloué au lit de sa chambre d’hôtel par une fièvre insidieuse, il se trouve confronté avant tout à une forme de solitude absolue, celle des souffrants en terre étrangère, privés de tout recours immédiat au cœur de l’inconnu. Alors que le mal lui laisse quelque répit, il met son projet à exécution, et se perd dans les allées bondées du Louvre. Très vite, il va découvrir bien des facettes insoupçonnées de ce musée-monde, à la rencontre d’œuvres et d’artistes de diverses époques, au cours d’un périple oscillant entre rêve et réalité, qui le mènera pour finir à la croisée des chemins entre tragédie collective et histoire personnelle. Avec cet album en forme de voyage intérieur, Jirô Taniguchi nous invite à une traversée temporelle et artistique à la découverte d’un esprit des lieux, sous la houlette de quelques figures tutélaires, familières ou méconnues... Car le Louvre a ses gardiens.
Mon avis :
Je tiens a remercier Babelio pour leur opération Masse critique et les éditions Futuropolis pour l'envoi de ce petit bijou. Et surtout, je vous préviens de suite, ma critique ne sera pas un poil objective car j'adore Jiro Taniguchi.
Le Louvre est un endroit que j'aime beaucoup, j'y ai passé une journée il y a quelques années et bien sur j'adorerai y retourner pour découvrir tout ce que je n'ai pas pu voir. Avec ce manga, j'ai pu errer avec le personnage dans les dédales du célèbre musée.
Notre héros est un dessinateur japonais qui après un voyage en Europe décide de passer quelques jours a Paris pour découvrir les musées, seulement il tombe malade et souffre de fortes fièvres. Au musée, il va donc faire des rencontres pour le moins surprenante : Camille Corot, Vincent van Gogh, le temps d'une escale a Auvers sur Oise, Pierre Schommer, le conservateur du Louvre pendant la guerre ou Asai Chû, un peintre japonais. Le scénario est vraiment original et permet de découvrir le musée sous des angles différents : différentes époques, mais aussi découvrir son histoire, ses réserves.
Coté dessins, comme toujours, je suis conquise. Les traits sont assez ronds et j'aime ça ! Pas de visages aux angles droits, de nez pointus....
Les couleurs sont bien choisis et surtout la reproduction de certaines peintures sont vraiment réussies.
Petit plus j'ai adoré, l'édition en elle même, le format est grand pour plaire a un plus large public, le papier est bien épais et de bonne qualité et puis surtout j'ai aimé a la fin retrouver une biographie des peintres évoqués durant la lecture.
Bref vous l'aurez compris, j'ai adoré et je vous conseille vraiment cette lecture.
Lu dans le cadre des challenges :
- Le temps d'un très grand week-end
- Variété 2015 : Un roman graphique (ou bande dessinée ou manga)
Voilà une critique positive. J'ai entendu plein de gens dire qu'ils n'avaient pas accroché du tout à ce Taniguchi. Comme toi je trouve que la taille offre une qualité et un format de dessin auquel on n'a pas l'habitude et qui n'est pas pour me déplaire.
RépondreSupprimerBref, j'aime bien ta critique et je partage ton avis !