Résumé :
À tour de rôle, onze femmes se livrent sans tabou au sujet de leur époux. Adultère ou machiste, prétentieux ou destructeur, l'homme de chaque couple est décrit par sa compagne dans une situation quotidienne qui dévoile l'étendue de ses défauts, mais également à quel point il est difficile de vivre à deux. Car parler de son conjoint, c'est forcément révéler autant sur soi que sur l'autre...Tableau à la fois désopilant et terrible des rôles attribués par la société, Mon cher mari renouvelle la fiction féministe en égratignant tout le monde. Sur un fil d'équilibriste entre ironie décapante et tragique de la banalité conjugale, Rumena Bužarovska pointe les limites sociales comme intimes de notre discours sur le couple et interroge de son irrésistible talent chaque rouage du vaste jeu de l'amour et du mariage
Mon avis :
Tout d’abord, j’ai été attiré par la couverture. J’avais envie de savoir ce qui se cachait derrière la photo de cette jeune femme souriante, nous faisant un clin d’œil et cet homme de dos tout raturé. Il s’agit en fait d’un recueil de nouvelles écrit par une auteure de Macédoine ou onze femmes partagent leur expérience, un pan de leur vie de famille, de couple. Toutes les nouvelles sont vraiment différentes mais elles ont un point en commun, l’utilisation de la première personne du singulier.
J’ai aimé toutes ses nouvelles qui nous montre une société bien plus traditionnelle que la nôtre. Les femmes prennent soin de leur mari, de leur intérieur, de leur famille, tandis que les hommes sont bien plus machos et colériques. Les hommes sont vraiment tous plus affreux les uns que les autres : méprisants, lâches, infidèles…. Et toutes ses femmes tentent de survivre, de s’exprimer à leur manière. Mais j’aurais sans doute aimé un peu plus de couples heureux. On peut être marié depuis 20 ans, 30 ans et être heureux. Or tous ces couples sont insatisfaits, caustiques et amers. Ils semblent blâmer la terre entière de choix qu’ils ont fait et qu’ils regrettent aujourd’hui. Cette image du mariage, des hommes est vraiment très réducteur.
L’auteure veut dénoncer le patriarcat ce qui est une bonne chose mais pour autant je ne me suis attachée a aucune de ses femmes. Le style est aussi particulier, très fluide, les nouvelles se lisent très vite mais c’est parfois un langage familier qui m’a dérangé.
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