Alice, jeune peintre britannique en vogue, vit dans une superbe maison près de Londres avec Gabriel, photographe de mode. Quand elle est retrouvée chez elle, hagarde et recouverte de sang devant son mari défiguré par des coups de couteau fatals, la presse s’enflamme. Aussitôt arrêtée,Alice ne prononce plus jamais le moindre mot, même au tribunal. Elle est jugée mentalement irresponsable et envoyée dans une clinique psychiatrique.
Six ans plus tard, le docteur Theo Faber, ambitieux psychiatre, n’a qu’une obsession : parvenir à faire reparler Alice. Quand une place se libère dans la clinique où elle est internée, il réussit à s’y faire embaucher, et entame avec elle une série de face-à-face glaçants dans l’espoir de lui extirper un mot. Et alors qu’il commence à perdre espoir, Alice s’anime soudain. Mais sa réaction est tout sauf ce à quoi il s’attendait…
Mon avis :
Mon avis :
J’avais beaucoup aimé les Muses et encore une fois, je suis conquise par cet excellent thriller psychologique.
On fait la connaissance de Theo, un psychothérapeute qui se fait embaucher dans un hôpital psychiatrique ou séjourne Alicia, une célèbre peintre internée après avoir tué son mari. Celle-ci s’est murée dans le silence depuis des années. Theo souhaite l’aider et découvrir la vérité.
Le livre contient quelques défauts dont le plus gros est sans doute que le fonctionnement de l’hôpital n’est pas crédible. Les patients dealent des médicaments, les traitements sont revus a la hausse ou a la baisse sans réelle concertation de l’équipe médicale, la salle d’art contient des objets dangereux comme les pinceaux….
Pourtant malgré cela, le livre est un véritable « page turner ». L’auteur nous plonge dans une intrigue passionnante au point que j’ai dévoré ce livre en moins de vingt-quatre heures.
J'aurais aimé en savoir plus sur Alicia, que son silence soit mieux expliqué. Y’a-t-il eu une véritable enquête ? Theo rencontre l’entourage d’Alicia mais absolument aucun policier ayant enquêté a l’époque. Son jugement ne peut qu’être biaisé par ce manque d’objectivité ?
J'ai aimé l'entrelacement de l'histoire personnelle du psychologue et de son travail avec Alicia. D’autant que Theo n’a rien du psy qu’on s’imagine et traine pas mal de casseroles. Enfance malheureuse dont il n’a pas fait le deuil, addiction au cannabis, fuite des responsabilités dans son couple….
Concernant la fin, je ne m'y attendais pas, j'avais fait d'autres hypothèses et je dois dire que le retournement de situation est vraiment réussi.
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