samedi 14 avril 2018

Le secret du mari

Résumé : 

Jamais Cecilia n’aurait dû lire cette lettre trouvée par hasard dans le grenier. Sur l’enveloppe jaunie, quelques mots de la main de son mari : « À n’ouvrir qu’après ma mort ». La curiosité est trop forte, elle l’ouvre et le temps s’arrête... John-Paul y confesse une faute terrible dont la révélation pourrait détruire non seulement leur famille mais la vie de quelques autres. À la fois folle de colère et dévastée par ce qu’elle vient d’apprendre, Cecilia ne sait que faire : si elle se tait, la vérité va
la ronger, si elle parle, ceux qu’elle aime souffriront.

Mon avis : 

Après avoir lu et beaucoup aimé Petits secrets, grands mensonges ou encore Un peu, beaucoup, à la folie, j’ai eu envie de me plonger dans un autre roman de Liane Moriarty. Le secret du mari trainait dans ma PAL depuis un bon moment et je regrette de ne pas l’en avoir sorti plus tôt car j’ai eu un vrai coup de cœur pour ce roman.

Rien de bien original dans la forme, l’auteur utilise à nouveau les mêmes ficelles : plusieurs personnages, tous liés entre et qui cache un secret, que l’on découvre seulement dans les dernières pages. Pourtant cette construction est toujours aussi efficace et le suspense bien là ce qui rend le roman addictive. Impossible de le lâcher avant la fin ! 

On y rencontre des personnages féminins très attachants : « De toute façon, les femmes n'avaient-elles pas le droit d'être sexistes pour les deux mille ans à venir, histoire de rééquilibrer la balance?».
- Cecilia, tout d’abord, cette femme qui essaie d’être parfaite et qui s’épuise et dont le mari cache un secret. « Si être mère de famille était un sport, Cécilia serait championne olympique. »
- Tess, qui vient de découvrir que son mari a une liaison avec sa cousine et qui rentre à Melbourne chez sa mère : « Apparemment, rentrer à Melbourne, c'était comme ouvrir un compte Facebook à quarante ans: En moins de vingt-quatre heures, une ribambelle d'ex-petits amis montraient le bout de leur nez et vous invitaient à boire un verre histoire de voir s'ils avaient une ouverture. »
- Rachel, dont la fille a été assassinée dans les années 1980 : « Ton fils reste ton fils jusqu'au jour de ses noces, mais ta fille reste ta fille jusqu'au seuil de ta fosse. »

Bref, je suis une nouvelle fois conquise par un roman de l’auteur et il me tarde d’en découvrir d’autres.  

Lu dans le cadre du challenge :
- ABC 2018

1 commentaire:

  1. Sans être vraiment conquise, j'avais bien aimé et trouvé cette lecture plutôt agréable. C'est la manière dont la fin est construite qui m'a le plus plu.
    Daphné

    RépondreSupprimer