Caché dans les ruelles de Kyoto se trouve le petit restaurant des Kamogawa d’où s’élèvent d’exquises odeurs de riz cuit, de nabe et de légumes sautés. En plus de savoureux repas faits maison, Nagare et sa fille Koishi proposent une expérience qui sort de l’ordinaire : reproduire un plat que leurs clients ont en mémoire, mais dont la recette est depuis longtemps oubliée. Nabeyaki udon, sushis au maquereau, tonkatsu ou spaghettis à la napolitaine... pour chaque nouveau plat, la famille Kamogawa enquête et propose à ses convives de déguster une nouvelle fois les délicieux mets qui ont marqué leur vie. Et grâce à un soupçon de magie, ces saveurs perdues enfin retrouvées permettent de rêver à de nouveaux départs.
Mon avis :
Mon avis :
Le restaurant des recettes oubliées est un roman très japonais et tout en délicatesse.
Kamogawa Nagare et sa fille Koishi sont des enquêteurs culinaires qui gèrent un restaurant atypique : ils aident les clients à redécouvrir des saveurs gardées au fin fond de leur mémoire. Chaque histoire peut être lue séparément mais elles s’enchainent toutes très bien et j’ai aimé que chaque client évoque ses souvenirs. Celle que j’ai prefere est l’histoire de cette femme qui s’est enfuit quand le jeune homme l’a demandé en mariage. J’ai trouvé cela extrêmement touchant.
Hisashi Kashiwai fait réfléchir le lecteur sur combien certains plats sont liés à la sphère de nos souvenirs et de nos émotions et forcément on se pose la question de quel plat on n’aimerait nous même gouter un nouvelle fois. Pour moi, je dirais le pot-au-feu de ma grand-mère.
Pour autant, j’ai tendance à penser que le livre lent et extrêmement répétitif : chaque histoire a exactement le même déroulement, les mêmes scènes qui se répètent et parfois même le même échange de paroles entre les deux restaurateurs et le client. Je pense que les répétitions auraient pu être évité en changeant quelques phrases par exemple.
J’espère que le deuxième tome se renouvelle un peu car je crains qu’il soit un peu répétitif. Pour autant, j’ai quand même bien envie de le lire juste pour saliver à l’évocation de tous ces plats qui semblent tellement délicieux.
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