mardi 23 juillet 2024

La pièce

 

Résumé : 
Björn vient d’être muté à l’Administration. Arrogant et psychorigide, il est loin de faire l’unanimité parmi ses collègues. Mais Björn n’est pas là pour fraterniser ou bavarder, il est là pour travailler et montrer le bon exemple à ceux qui n’ont peut-être pas, comme lui, la bureaucratie dans le sang. Un jour, il découvre, entre l’ascenseur et les toilettes, une porte qu’il n’avait jamais remarquée auparavant. Elle ouvre sur un bureau inoccupé où règne un ordre parfait. Cette pièce lui procure une sensation singulière de calme et de bien-être et il s’y réfugie aussi souvent qu’il le peut pour se ressourcer. Mais un malaise grandissant se répand au sein du service. Pourquoi le nouveau venu reste-t-il toujours planté en plein milieu du couloir à fixer le mur ?

Mon avis : 
La pièce est un roman que j’ai adoré et que je recommanderai autour de moi. Bjorn commence un nouveau travail dans une administration et découvre une pièce cachée entre l’ascenseur et les toilettes. Mais très vite ses collègues se plaignent qu’il reste de longs moments immobiles, dans le couloir, à fixer le mur.

C’est un roman surréaliste, amusant, un brin kafkaesque qui nous montre les rouages du travail de bureau, des collègues qui prennent de longues pauses café ou pipi, qui racontent des potins sur la vie des autres. Honnêtement on reconnait beaucoup de ses propres collègues en lisant ce roman.

Bjorn est une personne difficile à définir. Il vit dans son propre monde, dans lequel il est lui-même le plus parfait et le plus raisonnable. Il ne comprend pas et ne perçoit pas la réalité qui l'entoure. On enchaine avec une multitude de sentiments à son égard, j’ai d’abord éprouvé de la pitié pour lui car j’ai trouvé ses collègues extrêmement durs envers lui, envers sa maladie mentale mais vers la fin, je l’ai trouvé extrêmement intelligent et bien plus rusé que son entourage.

C’était la première fois que je lisais un roman de Jonas Karlsson et j’ai vraiment aimé son style, j’ai hâte maintenant de découvrir La facture qui attend sagement sur mes étagères.

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